Cela fait deux jours que je n'ai rien �cris ici. Je sais que vous mourrez tous d'enviede conna�tre les derniers d�veloppements des aventures reli�es M-A. Ils sont nombreux! Oui, la situation progresse, et m�me d'une fa�on trop encourageante pour �tre vraie. Je ne sais plus que penser... Tout ceci est tellement inusit�: une situation r�elle, dans un temps et un espace commun, o� quelqu'un se sent mutuellement attir� par moi, et ce quelque un �tant un beau m�le de mon �ge talentueux et sensuel.

Mais tr�ve de gloussements litt�raires, venons en aux faits.

Commen�ons par Jeudi. Jeudi... Au matin, alors que lui et B (le gar�on, pas l'autre B nationale) parlais, je les ai rejoint dans le but de socialiser avec eux. Ils parlaient d'un party en gestuelle, si on veut. La conversation ressemblait environs � ceci:

MA " Il va tu y avoir de la musique... (mouvement de mains rappelant le hip-hop, le dance, le populaire)
B "Ouais c'est s�r qu'il va y avoir de la ...(m�me mouvement) mais il va y avoir aussi un peu de (vague de la main, d�signant de la musique plus de son genre, bref rock and rollesque)
M-A " il va tu y avoir de la ... (d�ploiement de la gorge et par cons�quent chute ondul�e des beaux grands cheveux, mime de tenir une bouteille et de d�glutir"
B "Ouais il va y avoir de la...(r�p�te le m�me geste)"
Et c'est ici que �a devient int�ressant:
M-A " Il va tu y avoir des..." (et � ce moment, de sa main tendue vers moi, il souligne les lignes courbes de ma silhouette avec son regard tueur)

Il a r�p�t� le geste une autre fois, devant l'air un peu h�b�t� de B. Nul besoin de dire que j'�tais int�rieurement sous le choc, en plein �moi, les culottes mouill�es, la petite groupie dans ma t�te hurlant jusqu'� vomir ses poumons. Ext�rieurement, je n'ai aucune id�e de comment j'ai r�agis. Je crois avoir �cart� le pan de ma veste pour l'assister. J'ai d� rougir. Je n'en revennais pas. Plus tard, j'ai pens� que j'aurais d� dire "Ouais, mais si je n'en suis pas,toute la party n'en vaut pas la peine, non?...". Mais moi et l'esprit de r�partie... Mais j'ai quand m�me tent� de m'inviter, tentative infructeuses � cause de nombreuses circonstances hors de notre volont�. Bon, d'accord, disons que le party en question �tait celui d'un ami de B et que B ne pouvais inviter lui-m�me qu'un de ses amis, en l'occurence M-A. Toujours est-il que en entra�nant B un peu plus loin, j'en ai appris plus sur ladite chose. Para�trait-il que B invite M-A � ce party pour faire plaisir � une des mes amies qui en est �galement entich�e, mais qui ne lui parle pas ni n'ose l'approcher malgr� les essais de B. Donc j'ai une rivale. J'�tais en christ. Et je l'ai un peu laisser para�tre. M-A n'�tait pas tr�s loin, il peut-�tre entendu... �a expliquerait son extr�me "gentillesse" d'aujourd'hui. B, en tout cas, a saisi l'allusion. Je suis une conne.

Nous avions par la suite un cour donc les locaux sont conjoints. Il �tait d�j� en haut lorsque je montai et, allant porter mes affaires dans ma classe pour revenir � lui, je d�clamai un de mes clich�s tragiques avec force gestes. Il me dit que je serais bonne en art dramatique. Je lui dit que je suis affreuse com�dienne mais bonne trag�dienne, parce que je suis incapable d'incarner quelqu'un d'autre mais fort apte � agir comme moi. Il dit quelque chose que je ne compris point et lui demandant de r�p�ter, il me dit de laisser faire, entrant � la fois dans son cour.

Plus tard dans la journ�e de jeudi, je suis all�e rejoindre lui et T sur un ban derri�re une rang� de casiers. Une heureuse personne, j'�tais. Ils �taient tous les deux assis � la suite de l'autre. Lorsque l'heure fut venue pour moi de d�camper, je balayai de la main les cheveux de T avec un petit cri, et, d�cha�nant les impulsions de ma libido, essayant de retenir ma g�ne en bride, j'osai faire de m�me avec une m�che de ceux de M-A. Ah! Divin contact que le fluet touch� de ces beaux cheveux.

� la fin de cette journ�e, je le croisai comme nous allions � nos casiers respectifs. En ayant l'envie depuis si longtemps, je ne put r�sister � l'envie de lui foncer dedans. �trange, je sais, mais j'avais tellement envie que mon corps collisionne le siens... Ce fut donc fait. Un peu plus tard, alors qu J et moi parlions dehors, il s'approchait de nous avec son radieux sourire et � ce moment J �clata de son rire puissant. Il nous demanda pourquoi on riait � chaque fois qu'il s'approchait (j'avais envie de proclammer un tonitruant D'UUUUH). Je lui dit que cette fois-ci ce n'�tait pas dirig� vers lui et qu'il avait un complexe de pers�cution. Autres choses se dirent. Fin de cette journ�e.

Arrivons donc � aujourd'hui!

Aujourd'hui... Les p�rip�ties surviennet d�s le matin. Alors que je descend de mon autobus, gracieuse avec mon grand manteau gris serr� � la taille et au capuchon au collet de fausse fourure, je l'apper�ois instantann�ment mais, en petite reine, d�tourne le visage et, le nez relev�, me dirige vers l'entr�e. J, qui espionnait � la fen�tre, me rapporte que notre inconnu pr�f�r� de tous �tait au dehors depuis le matin, d�ambulant, cherchant quelque chose. Et suppos�ment que d�s qu'il m'a vu, son regard s'est braqu� sur moi et qu'il m'a suivi comme je rentrais. *gloussement* Ensuite, � la premi�re pose, je me suis dirig�e vers lui et L-A. D�s qu'il m'apper��t il se mit � me fixer, et se d�pla�a pour �tre plus pr�s de moi. Nous sautons donc � la troisi�me pose... Il �tait avec L-A et ce dernier, croyant avoir apper�u T, se dirigea vers la sortie, nous laissant lui et moi seul un instant. Mmmmh... Et puis il rev�nt derri�re M-A et lui empoignant les �paules fit quelque chose ressemblant � "BEUH!". Avec un peu de retard, mon H�ro avec un grand H simula un cri de terreur aigu, mais la sorte de ton aigu qui vient d'une voix grave de gars, pendant plusieurs secondes. C'�tait assez dr�le. Nous f�mes encore laiss� � nous-m�mes. Il y avait quelque chose d'�cris sur son bras, et je ne me rappelle plus si je manipulai ce dernier. Nous parlions. Je lui expliquais l'envergure de ma m�chancet� qui n'est pas immense. J'en profitai pour lui toucher le ventre. Il toucha la bretelle de mon soutien-gorge, qui s'�chappait de ma courte manche. La conversation d�riva sur ma poitrine. Faut le faire. N'y tennant plus, je m'enfuis un peu, dans un �tat insupportable d'excitation sexuelle, la culotte se mouillant. Je ne peux rester indiff�rente � ce regard flambant, ces l�vres qui appelle les mienne, la m�le beaut� de cet �tre qui a tout pour me plaire dans son attitude, son apparence, son esprit...

Comme la journ�e achevait, moi et J se tenions sur le pallier et je le croyais d�j� parti quand, qui vois-je repara�tre dans le flot de la foule? Lui!. Et c'est l� que les choses deviennent int�ressantes. Tout d'abord, alors que je me pensais dans le sac de S pour voir ce qu'il contennait, M-A, pr�textant sans doutes de r�ajuster ma barrette, me caressa doucement les cheveux. Ensuite il mit sa main sur mon bras, dans un geste d'encouragement et de camaraderie, o� du moins se disant comme tels. Et enfin, alors que nous nous s�parions chacun vers sa destin�e, nous �lan��mmes notre main en guise d'adieu l'un vers l'autre, et nos doigts s'effleur�rent...

*Soupir*... Voil�, c'est tout � ce sujet.

Qu'en faut-il d�duire? Et bien d'apr�s moi, (mais ce n'est qu'une d�duction personnelle), je l'ai tout comme dans la poche. Honn�tement, �a progresse tr�s bien. � un point telle que j'en suis toute �bahie, ayant du mal � y croire.

Bon, bon, je sais que tous ces racontars g�mis et sirupeux sur lui ne sont pas du type le plus profond, et que ce peut m�me �tre d�cevant � lire. Je vous promet de faire un effort pour la prochaine fois. En attendant, je vais aller prendre un bain pour ruminer tout �a.

-L