Diaryreviews a, pour une raison non donn�e, refus� de m'�valuer en me retirant de leurs lsite sans pr�avis. Je suis insult�e et me consid�re comme �tant l�s�e. Citoyens, boycottez Diaryreviews.
Sinon, ce lundi s'est �coul� ennuyeusement en l'absence de mon homme chat. J'ai compt� toute la fin de semaine l�-dessus pour me motiver � aller � l'�cole et voil� que, l'ingrat, il me laisse tomber. Quelle insolence, d'ainsi tomber malade ou d'�tre emp�cher quand une groupie maniaque et obs�d�e vous attend! Tss... �a se peut tu.
En contrepartie, j'ai socialis� avec T aujourd'hui. Je le faisais sourire. Il y avait quelque chose de tendre, d'agr�able dans son regard pos� sur ma personne. Peut-�tre est-ce que je fabule; que je magnifie et projette sur lui ma joie de lui parler pacifiquement. Je ne saurais dire. Il est dur de porter un jugement � l'encontre de ses perceptions, c'est notre seul outil d'observations du monde.
Ce soir ne s'annonce pas tr�s occup�, et je ne sais si j'en suis contente. Je devrais en profiter pour m'avancer dans divers projets, mais vous savez que ma t�te est toute ailleurs et ma motivation � plat. J'ai besoin de varier mes obsessions un peu. De rencontrer d'autres gars. *Indice, indice!!!*
Bon. Il fait froid.
Vous savez, avec mes fantasmes, j'en suis rendue � un point o� je commence � dissocier la r�alit�. C'est-�-dire que la tendresse que je met en M-A en r�ve m'est si plausible que cela se transfigure en espoir et que je vois des choses l� o� il n'y en a pas. Ce n'est pas tr�s bon...
� la sortie de l'�cole aujourd'hui j'ai encore une fois r�ussi � commettre un acte ridicule. C'est-�-dire que j'�tais sur le terre-plein o� vivote un boulot, devant l'entr�e de la Salle G et que le temps �tait venu pour moi de quitter, ayant un autobus au place rare � prendre. Aussi, j'�tendit mes bras et saluai mes compagnons, me retournai, et commis l'exploit de tr�bucher dans la plinte de ciment et de m'affaler de tout mon long sur le plancher des vaches, �mettant auparavant un retentissant "WOOH!". Oui, �a a eu un effet assez pitre, merci. Mais j'�tais morte de rire. L-A, charmant, me demanda si �a allait bien, ainsi que J et T. Une esp�ce de petite chose superficielle et anglicis�e prennant mon autobus me cria de loin des paroles ressemblant vaguement � "Watch ton back, man!" � plusieurs reprises. Je pris le parti de la d�visager froidement, en pensant int�rieurement; "bitch".
Et je me demande, �tais-ce l� un geste de sympathie, de raillerie, de d�monstration d'esprit d'� propos ou d'autre chose? Vu mon inaptitude sociale, je ne saurais le dire.
Je suis peut �tre un peu autiste: je suis incapable d'interpr�ter la r�action d'autrui.
Et demain, � comble de joie, j'ai de l'�ducation physique et deux examens dans ladite mati�re. Que quelqu'un me donne de l'arsenic, s'il-vous-pla�t. La figure du prof en fera bon usage.
Ce qu'il fait froid tout de m�me...
Je vais aller ruminer dans ma petite ville en banlieue de Montr�al.
-L