J'�tais entrain de rechercher des photos de foeutus d�form�s sur Google. J'ai cru que je vous le ferais savoir. Oui, j'ai une fascination pour l'horriblement �trange depuis que je suis toute petite: je me souviens comme je regardais des planches anatomiques d�peignant des pathologies diverses, en respirant l'odeur de moisi caract�ristique au vieux livres savants. Allez donc comprendre.

Je me souviens aussi comment mon oncle, � une r�union de famille, m'avais d�courag�e d'�tre un m�decin, alors que je lui exposais ma passion de l'anatomie, mot que j'associais � ces vieux livres savant. J'avais peut-�tre sept ans.

Mais toujours est-il que ces images sont bien dures � trouver. Quelqu'un a une suggestion?

Mais je sens ma petite B se r�tracter d'horreure devant de telles paroles, alors changeons de sujet.

J'ai essay� de teindre mes cheveux a henn� noirs. Le r�sultat: une heure pass�e sous un bonnet de plastique fuyant, avec des bandages de cellophane autour de la t�te et des coul�es froides et tachantes de teinture me ruisselant dans le cou, pour une teinte vaguement plus sombre que ma teinte habituelle. Je suis outr�e. J,aurais du rpendre la couleur "acajou", ton de mon premier henn�, qui m'avait donn� une chevelure rousse et flamboyante pendant 6 mois. De ce que je me souviens. Enfin, je me souviens que �a avait tr�s bien tenu. Et puis il y a des reflets oranges naturels dans mes cheveux, �a els aura accentu�.

Maintenant, mes cheveux ne sont que bruns tr�s fonc�, comme lorsque j'�tais petite. C'est quand m�me joli. Le henn� les a rendu soyeux et souple... Bon d'accord, le changement de couleur a beau �tre bien subtil, mais cela enlumine mon p�le teint de peau.

Que de profondes pr�occupations j'ai en ce moment, non?

C'�tait mon dernier jour de cong� aujourd'hui. Mes parents sont partis pour leurs voyage d'automne anuel, tradition qui remonte � peut-�tre trois ans, nous laissant seul pour environs une semaine. Je me r�jouis de la libert�, mais m'assombris de la solitude. C'est path�tique � avouer, mais mon interraction avec eux constitue la majeur part de ma vie sociale. C'est triste.

Je donnerai un majeur cou de collier pour M-A. Et oui, j'ai h�te de le revoir, cette muse de beaut�, qui ne veut se contenter de n'�tre que cela. Et oui, l'attirance peut mener � l'amour, si les circonstances s'y pr�te: je me demande si c'est ce qu'il va arriver. J'ai aussi h�te de revoir J, et, avec un peu de recul, T. Ce salaud. Que je l'aime.

J'ai pens� � quelque chose qui serait g�nial, d'une fa�on loufoque, hier soir. Prennons la Salle G, salle des casiers du deuxi�me cycle du secondaire de mon �cole. Vidons-la. Prennons tous les individus de mon degr� et s�parons-les en 7 groupes, ne correspondant pas aux sept cercles de l'enfer de Dante, mais bien aux sept d�nominations suivantes: Les Plastiques; Les Destructeurs; Les Froids; Les Bons; Les Pensifs; Les Absolus; Les Immobiles. Simples all�gories qui �voquent peut-�tre en vous certaines connotations. Peu importe: � l'heure qu'il �tait, je me sentais comme atteinte d'une r�v�lation, mais les termes que j'ai �num�r�s ne sont m�me pas exactement ceux qui me sont venus � cet instant.

Toujours est-il que ces sept groupes se liveraient une petite Vend�e, guerre de buisson et d'embuscades, d'entre les casiers. Avec rien d'autre que des grosse agrapheuses. Celles qui sont faites pour agrapher des choses au mur. Ce serait sublime. Et la victoire serait accord�e � la plus haute moralit� d�montr�e. On donnerait carte blanche quant � la fa�on de d�montrer cette moralit�.

Je vous le disais, que je lisais "quatre vingt treize" de Victor Hugo derni�rement.

Lire Victor Hugo, c'est id�al pour se ressorucer en vocabulaire et en pens�es � ruminer. Je vous le recommande. Fortement. Fort. Ement. Euh. Oui.

J'�coute The Verve. J'ai malheureusement �puis� ce disque, tr�s bon d'ailleurs, depuis longtemps. Je ne suis pas � m�me d'appr�cier toute la m�lodie et le r�ve dans ces jolies phrase critalline de guitarre. Mais j'essaie. Je suis t�tue.

Il fait un temps magnifique, une de ces journ�es d'automne o� le ciel est si intense, dans son bleu fonc�, froid et d�goulinant de lumi�re profonde. Et je suis assise � mon ordinateur a perdre une telle beaut�e. J'ai tout de m�me pris une marche de deux kilom�tres aujourd'hui. La marche, rapide, dans l'air froid, m'a donn� des jambes lourdes et endormies pendant une heure. Cette marche avait comme vis�e d'aller � la bilbioth�que. Qui �tait ferm�e. C'est l'action de gr�ce, aujourd'hui. Oui. Je suis imb�cile. C'est vrai.

Je vais aller voir ailleurs.

-L