(voir la plus int�ressante entr�e pr�c�dente)

Je lui ai finalement parl�, � T. Au t�l�phonne. Je l'ai harponn�. Nous avons eu une conversation qui nous �tait tr�s n�cessaire. Et j'ai compris bien des choses.

J'ai compris que j'ai eu tort dans bien des suppositions.

Et raison pour quelques autres.

Mais j'ai appris bien des choses nouvelles.

Et j'ai compris, enfin, que son m�pris est un sentiment g�n�ralis�. Et que par cons�quent, je ne le m�rite pas. Je suis donc libre. Il ne me tient plus par l�. Par la peur de son rejet. Qui �tait en fait la peur que mon individuliat� soit menac�e par son fier jugement, que je croyais tr�s lucide. Il ne l'est pas tant que �a, et cette conversation me l'a fait r�aliser. Finie, la servitude de l'esclave imm�ritante pour le grand T tout puissant. Je suis son �gale. J'ai gagn� cette bataille, et je lui ferai comprendre. Je suis aussi forte que lui. Puisque j'ai r�ussi � lui extirper ses informations. Sur lui-m�me. Et lui faire savoir, par certaines allusions, qu'il avait omis un c�t� de la vie pendant bien longtemps. Et cela a r�ussi. Il �tait affect�.

Oui, il me hait, mais c'est d'une haine g�n�rale. Son m�pris dont les sources ne sont nulle part ("c'est un sentiment") lui a d�peint une image de moi qui est fausse, mais je suis parvenue � lui faire sentir, enfin, qu'il avait affaire � aussi fort que lui. J'ai sentit que je le for�ais au respect.Par certainnes subtilit�s, dans ses r�pliques. Par l'assurance que je lui d�montrais. Oh, ce respect est un sentiment �ph�m�re, mais que je m'empresserai de raviver. Je sais comment, maintenant.

Et finalement, j'ai d�couvert que ce m�pris, puisqu'il n'a pas de fondements, ne m'affecte plus. De l� la raison pour laquelle je me sens son �gale.

Oh T, mon adorable salaud, je ne suis plus � ton crochet maintenant: sans le vouloir, par les soins de mon honn�tet� dont tu as mal saisi les int�r�ts, tu t'es vendu. Enfin, vendu... Tu m'as r�v�l�, malgr� tes r�ticences, gr�ce � ma d�sarmante et touchante franchise, une partie de toi qui m'as lib�r�e.

De par ce fait, je n'ai plus besoin de craindre ton rejet: ton rejet, malgr� le fait qu'il repr�sente une amiti� g�ch�e, ne m'importe plus dans les fondements de mon �tre.

Et je suis tr�s confiante que je vais le regagner, ton respect. Cela a d�j� commenc�.

Je serai ind�pendante de toi, maintenant. Je n'aurai plus � minauder et � g�mir pour ton affection: je sais que je l'aurai pas de toute fa�on, ou du moins pas de cette fa�on l�. Et puis je n'ai plus besoin de qu�ter maintenant, car je sais que je ne suis pas la coupable d'un crime de nature ou d'action envers toi. *Tu* es dans l'erreur. Pas moi.

Et puis, merci pour le tuyau � propos de M-A. Je ne savais pas que je l'avais impressionn� comme �a.

-L (PS et J, intuitivement, a eu raison sur une chi�e d'affaire, je dois lui reconna�tre)