b�tard. Je r�p�te: b�-tard. Un peu plus fort pour les malentendants:

B�TARD!!!

Croyez-le ou non, je suis entrain de parler avec M (Non, pas la M de M-A. Un autre M. Je sais, ce syst�me d'initiales est un peu compliqu� et largement inutile. Mais je n'ai pas envie qu'on puisse se servir de ce journal contre moi, �a m'est d�j� arriv�). Il faut croire que toutes les haines s'�moussent avec le temps, au contraire des amours, qui sont �toiles: elles se font super-nova, explosion cataclysmique, ou naines, petite luere vivovtant. Mais � la diff�rence des naines, l'amour se rallume.

Toujours est-il que ce n'�tait pas de �a dont je voulais traiter. Je voulais traiter... Comme d'habitude, de mon humeur. Qui n'est, par ailleurs, pas si mauvaise que cela aujourd'hui. En effet, la sensation plombante d'isolement s'est all�g�e, je ne sais pas pourquoi. Peut-�te est-ce le fait que je me suis occup�e, de ce fait, l'ennui, fr�re de la solitude, n'a pu m'assomer et s'est m�me frapper le pied de sa terrifiante massue.

J'en ai profit�e pour faire mon lavage, lire un peu de quatre-vingt-treize (roman de Victor Hugo, dans lequel j'ai appris que M-A, d'ailleur, dont le patronyme est � particule, est un prince Loir-et-Ch�rien, awww), coudre la bordure de mes nouveaux pantalons (qui sont d'un sexy rac�, tassez-vous de d'l�), et appeller T. Ah, T... Qui n'�tait pas l�. Il travaillait. Tout comme M-E (� ne pas confondre, encore une fois, avec M-A). Avec qui je serais suppos�e faire quelque chose ce soir. Et je la laisse rappeller, oui je sais que c'est une mauvaise id�e.. Mais je ne sais pas � quelle heure elle finit son travail, et je n'ose pas lui passer un coup de fil. En effet, je suis nulle comme �a.

Derni�rement, j'ai eu certaines pens�es int�ressantes, dont j'aiemrais bien vous faire le compte au complet... Mais r�aliser cette derni�re chose est compliqu�e, puisque la plupart du temps, ces illuminations m'arrivent lorsque je suis dans l'autobus, alors que je laisse ma pens�e muser au hasard du trajet...

Mais je vous dirai ceci.

J'ai d�couvert les m�canismes de mon �volution psychologiques, qui sont fort simples. En fait, le fait que je puisse vous le raconter est dpu aux bons offices de T, qui m'a forc� � m'en rappeller pour lui en faire part. Ce ch�ri de mon plus profond amour. Ce salaud. Autres d�veloppements par rapport � lui dont je dois vous faire partplus tard.

Je disais donc que j'ai d�couvert les fondements de ma progression spirituelle. C'est bien simple. Lorsque je laisse ma pens�e divaguer, les illuminations que j'�prouvent restent stock�es bien comme il faut. Ainsi, s'il m'arrive de repenser � ce m�me sujet, je ne recommencerai pas tous le processus, puisque l'illumination m'aura vraiment fait avancer. Je ne tournes donc pas en rond, o� si je le fait, la solution m'arrive rapidement et je peux aller plus loin. Question de discipline mentale.

Ceci dit, passon � d'autre chose. Passon � T. Oui, le fameux T. Oui, l'id�latr�, l'enrageur T. J'ai d�cid� que je ne le laisserais d�finitivement plus me m�priser et me blesser. C'est R qui m'a fait prendre cette r�solution, fortuitement, en me disant de ne le saluer que lorsqu'il me salueras. En effet. Finit de mendier pour une parcelle d'affection. Cet ange boucl� me traite de haut, avec une d�ppr�ciation tout � fait imm�rit�e. Qu'il-aie-au-diable. Surtout que j'ai d�couvert que M-A n'�tait d�finitivement pas insignifiant. Non, du tout! J'ai eu une discussion philosophique (sur les syt�mes) avec lui pendant, tenez-vous bien, DIX MINUTES! hoot-hoot-hoot! Et je lui ai m�me assign� un d�fi spirituel, oh pr�sompteuse de moi! Hey... Les choses vont bien. Entre lui et moi. M�me si je crois qu'il a cru que je l'engueulais vendredi , alors que c'est moi que j'engueulais� Voyez vous, depuis deux semaine, il y a une question que je voulais lui poser que j'oubliais tout le temps, lorsque j'�tais en sa pr�sence. Aussi, jeudi, � quatre heure, le voyant s'en aller lui et la chance de satisfaire ma curiosit�, laquelle avait eu quatre jorus complet de disponibles pour se r�soudre, je me suis mis � hurler, comme une hyst�rique compl�te: "M-A ! COMMENT �A SE FAIT QUE TU MARCHES SUR LE BOULEVARD ... CHAQUE SOIR! T'HABITES � PINCOURT! B�TARD!!!" Et lorsque j'eu la r�ponse (qui �tait qu'il se rendait � son travail) je lui ai dit, tout doucement, en souriant "aaaah, �a explique tout!.. salut!"

Mais je crois que je l'ai frustr�. Corne de bouc, alors.

Ce qui me fait penser � la petite conspiration que je monte � son intention... Ai-je l'envie de tout consigner ici?.. Bon, puisqu'il le faut:

Je trouve qu'il ressemble � un chat. C'est entendu. Je trouve qu'il est beau. C'est entendu aussi. J'ai besoin d'exprimmer avec rago�t ces deux opinions. C'est �galement et derni�rement entendu. Ces trois consid�rations combin�es, dans ma t�te, n'ont qu'une seule issue: fabriquer quelques annonces de chat perdu ressemblant � ce qui suit: orn� de sa silhouette dessin� � l'encre de chine par nulle autre que mouah (moi), sont les inscriptions "LOST (or at least confused); TALL, HANDSOME & DARK HIPPIE; IF FOUND; CALL; ...into the air". L'�tape suivante est, bien-s�r, d'afficher des photocopies de la pr�c�dente dans quelques uns de ses cours et de d�p�cher un agent secret de lui faire remarquer (car je me m�fie de la capacit� des gar�ons � remarquer les choses) la ressemblance �trange de cette silhouette avec la sienne!

Idiot n'est-ce pas? C'est tout-�-fait moi.

bon je dois aller manger

� plus tard les ... personnes

-L