Quand je vais habiter seule en appartement, loin du nid familial, je vais essayer de pratiquer le d�nudement mat�riel, par exp�rience philosophique. �viter la surconsommation, les besoins faussement engendr�s, afin de ne pas encombrer et pr�ocupper mon �me par des d�tails si vaniteux.

Ce sera un d�fi. Que j'esp�re bien relever.

J'ai commencer une nouvelle de Science-Fiction-Philosophie/�rotisme fort int�ressante. J'ai tapp� quatre pages hier, je compte en faire un encore plus aujourd'hui. Peut-�tre l'afficherai-je ici. Mais pour le b�n�fice de qui, voil� la question.

Je vais faire mes devoirs et aller � la biblioth�que. Quelle palpitante journ�e. Je vais penser � T, r�ver de lui, imaginer qu'il m'aime encore, qu'il ne m'a pas remplacer, que j'ai toujours cette petite place sp�ciale en lui. �a soulagera un peu ma d�tresse � cet endroit.

Je vais �tre seule et d�soeuvr�e malgr� tout, je le sais bien.

Je crois que T est parti � une sorte de spectacle de talent avec M. Qui semble �tre mon remplacement. Et presque celui de L-A aussi.

T, tu es un salaud qui ne pense pas aux sentiments d'autrui. Et si ce ne serait de cette adoration imb�cile que j'ai pour toi, je t'administerais une bonne paire de claques, mon adorable introverti dysfonctionnel social. Je te hais de ne pas m'aimer comme je t'aime.

Je vais peut-�tre te t�l�phonner, pour me faire dire que tu ne seras pas l�, pour vaincre la timidit�e grandissante que tu m'inspires.

M�me si tes sourires d'hier me fulguraient jusqu'aux nuages d'un ciel bleu et mouchet�s par ceux-ci.

C'est dur, pour toi, n'est-ce pas? Et tu crois que cela me pousserait � avoir plus de compr�hension pour toi? Ah. Va au diable, voil� tout.

Et que se passerait-il si c'�tait v�ritablement par jalousie, � cause de M, que tu affectes cette attitude l� avec moi? La th�orie faiblit de plus en plus. Fais tes preuves, mon grand. Moi, mon �coeurement ne fait que grandir et arrive bient�t � son point limite.

Mais je t'aime. Pour mon malheur. Je me hais de t'aimer malgr� ta haine.

Oh, T, reviens � moi, tout doucement, comme un chat trop fier pour implorer mais trop aimant pour s'en aller. Ne t'en va pas de moi... Ne te souviens tu pas de tous nos moments ensemble? Ne leur accordes-tu donc pas une certainnes importance, ne r�alise tu pas que nous sommes sp�cial, tous les deux et r�unis? Crois-tu que �a se manipule comme �a, l'amiti�, que je ne suis qu'un jouet que tu peux d�daigner un instant et reprendre l'autre?

Sais-tu que le prix � payer pour cela sera grand?

Ne t'en pr�ocuppe tu pas un peu?

Tu vas le regretter, mon ch�ri.

Je suis capable de r�sister aux �lans de mon coeur lorsque je vois ta silhouette. Je suis capable d'endurer les suplices amoureux lorsque j'apper�ois tes blondes boucles. Je suis capable d'�tre rancunni�re et �gocentrique, et de te fermer les portes de mon amour, sans que tu comprennes pourquoi, de la fa�on la plus injuste qui soit. Et en temps et lieu, cela pourrait t'incommoder. Parce que notre liaison est faites pour durer, mais je peux tr�s bien fermer les yeux, baisser les stores, clore les portes, me punissant plus que toi dans le processus, mais te repayant la monaie de ta pi�ce malgr� tout. Oui, ce serait malhonn�te, innefficace, immature et st�ril, mais je pourrais le faire.

Oh, tu te soucie bien peu de ces menaces pour l'instant. Mais cela pourrait te blesser cruellement plus tard, et ce serait pour moi cent fois la satisfaction d'une veangeance de tos ces coups de poignards que tu m'ass�ne, adorablement, dans ton ignorance des choses, ton indiff�rence attristante et ta n�gligeance ex�crable.

Pourtant, pourtant mon amour, je ne le ferai pas, car la partie la plus sage et douce de moi me commande de te laisser libre, d'attendre mon tour, comme une esclave d�vou�e et �perdue. Je dois me forcer � te tol�rer et te comprendre, simplement par amour, malgr� la justice, malgr� le mal que j'endure.

Si tu savais ta chance, salaud.

Je t'aime. Et c'est l� mon d�sespoir.

-L