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Les g�lules sont les liens. Genre.

Ma job...
19/12/2004 @ 20:57

J'avais pass� une journ�e de merde. Alors quand je suis rentr�e chez moi, j'ai imm�diatement commenc� un m�nage intensif, j'ai rang� les v�tements align�s les bottes pli� les sacs de plastiques fait toute la vaisselle d�crass� les ronds essuy� les tables pass� le balais rang� deux trois trucs d�crass� le bain. Au d�but je chi�lais comme une perdue avec ma voix �raill�e de fille qui a bu, j'ai cass� un verre et en ai �br�ch� deux. Je me suis entaill� le pouce sans m�me m'en rendre compte, comme ce lointain matin d'automone d'il y a deux ans, quand la rage pure m'a agripp�e et que je me suis profond�ment sci� la chair du doigt sans m�me ressentir la douleur. Cette fois-ci, j'ai sentis un l�ger pincement, la rage devait �tre moins forte. Quand j'ai replac� la eptite bouteille de savon � la fleur de zucchini et truffe, directement de chez mon employeur, j'ai remarqu� une rougeur liquide qui tachait le bouchon et le flan de la fiole. J'ai remarqu� que le pouce saignait. Malgr� l'eau froide et la pression, il a persist� alors que je passais le balai.
Alors par rage, mais une rage froide, immobile, s�v�re, sans agression, je me suis �tendu le sang dans le visage.
Je sais que cette photo va �tre choquante sur un fond bleu et ne venant pas d'une gothique en d�pression, mais bien d'une demoiselle l�g�rement schizo�de aux �motions incontr�lables, mais c'est votre probl�me:


(et je vous ai �parg� le c�t� plus sanglant)
Belle ou laide, �a d�pend des perceptions. Le cerne creus�, la mine basse, les cheveux encarcann� dans une coiffure r�glementaire. Barbouill�e par l'expression de mon imcompr�hensible, de mon ridicule, de ma confusion. Cette image est tr�s path�tique, et elle ne poss�de aucune valeure artistique; c'est du formalisme, de l'�venementiel, de la juxtaposition insignifiante.
Mais cet acte infantile m'a redonn� tout mon calme. J'ai compl�tement cess� de pleurer. Le sang s�chait et restreignait la peau de mon visage comme si on y eut cousu du fil; tous les mouvements faisaient craquer les coutures. J'avais un masque fig�, celui d'une fille qui ne pleure plus.
Je me suis donc fait un tr�s bon petit souper, un velout� de courgettes et champignons � l'ail. Mes amydales ne me font plus souffrir, mes jambes ne sont plus qu'un peu engourdies, le th� Lady Grey (pour faire changement de ce cher Earl)a dissout le douloureux gravier qui rocaillait ma voix, et ma confusion est appais�e.
C'est que mon travail exige, en plus d'une station debout et continue sur plusieurs heures d'affil�s, une humlit�, une patience, une hypocrisie et un app�t du gain qui me sont peu habituels. L, l'Aphaule que vous connaissez, devient une colombe enj�leuse, qui se fait une joie de trouver le produit id�al pour vous et votre budget; elle endure vos insultes, votre condescendances, votre lourdeur, vos ind�cisions, vos irrespects, votre amn�sie, vos commentaires d�sobligeants, toutes vos phrases que j'ai entendu plus de cent fois dans la bouche de cent autres clients; elle grince int�rieurement car elle sait qu'elle doit vous pr�senter le plus gros format, puis la vente compl�mentaire, puis la deuxi�me gamme, puis la promotion. Son fouet est son objectif, un montant d'argent qu'elle doit atteindre dans la journ�e sans autres r�compenses pour la chose que la valorisation hypoth�tique que procurerait cette atteinte; bien r�els, eux, sont l'angoisse, la comp�tition et l'humiliation personelles que provoque cette conjugaison des ventes de toutes.
Elle doit comprendre le pidgin, elle doit rester toujours adorables m�me si vous outrepassez les limites, elle doit supporter la supr�me impolitesse de ces vieilles qui se croient tout permis � cause de leur �ge, et les cris per�ant des pauvres petites b�tes qu'on tra�ne de force dans les centre d'achat du genre. Elle doit sourire m�me quand ses jambes ne la supportent plus, qu'elle tremble l�g�rement aux extr�mit�s, qu'elle a des �tourdissements, des naus�s, et des vagues de chaleur. Elle doit engloutir sa pitance �norm�ment ch�re en 30 minutes, dont il en faut 10 pour commander et obtenir, cinq pour faire pipi et cinq pour l'aller et le retour ensemble.
Et, pire que tout... Elle doit supporter des gens jusqu'� Dix heures d'affil�s.

Et toutes ces choses, plus le transport en commun compliqu� avec la foutue 100 qui passe deux fois par heure et � des moments incongrus en plus, cette coll�gue blondasse, tart � mort et que je ne peux supporter dans son insignifiance �norm�ment efficace et puis, tout de m�me, la fin de session, me sont rentr�es dans le corps-en-pleine-face aujourd'hui.
Le sang, donc, c'est ces choses l�.
Mais rendons justice � certainnes autres coll�gues adorables, sublimes, soit N, M et J, � des clients particuli�rement �mouvants, ceux qui sont des soies, des spirituels, de jolis gar�cons, qui sourient, vous rendent votre salut, vous �coute, vous parle d'eux, sont polis et courtois. Rendons justice � l'excellence incontest�e des soupes du Tha� Express et leur modicit�. Rendons justice � la douceur et la compr�hension (�tudi�es, oui, bon, d'accord) de mes patronnes. Rendons justice aux inconnus adorables, charmants, heureux qui m'ont abord�s, hier pour me montrer une comique intersection de rue du quartier Ahuntsic, aujourd'hui pour m'apprendre comment refaire ma bobine de laine.
Et puis �a me permet d'acheter de beaux cadeaux de nawel.
-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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