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Les g�lules sont les liens. Genre.

R�quisitoire pour t'aimer mais te quitter
12/12/2004 @ 12:14

Nous atteignons un stade dans le manque de transcendance qui commence � �tre une s�rieuse menace pour le futur. Le drive est a z�ro et le reste consid�re qu'il est futile de m�me en parler.

Hier nuit/matin j'ai fait � pied Laurier――Ren�-L�vesque, parce que j'ai manqu� l'autobus de nuit et que je voulais �tre seule, vraiment seule, coup�e du monde par le pr�texte que je suivais une trajectoire fixe dont je ne pouvais d�roger, s�curis�e par cette situation o� on n'exigerait pas de moi des r�actions de socialit�.
J'ai vu un beau jeune homme aux longs cheveux soyeux, aux grands yeux doux, qui avait une marchette qui n'embarquait pas sur le trottoir � cause de la neige, avec la personne pour l'aider qui semblait compl�tement d�pourvue, avec une personne ivre qui �ructait d�bilement "Hehey �a va tuuuu?". Il me regardait intens�ment, mais sans intentions. J'ai fait un petit sourire d�sol�e, continu� mon chemin. Je ne sais pas ce que j'aurais d� faire, �a m'a donn� un coup, j'ai continu� � marcher, �a m'a marqu�e.

J'ai pleur� parce que r�fl�chissais au fait que je ne dois plus voir L-P, jamais, ou au moins pour un grand moment, parce que �a me fait mal. Il illumine trop, vous voyez. Y'a ces sentiments, les miens bien-s�r, qui sont derri�res mais n'ont jamais �t� r�gl�s. Y'a toute la r�ussite de sa personne qui me pointe trop mon propre �chec personel, g�n�ral. Y'a son affection non exclusive, facilement excit�e, renouvell�e, multipli�e, qui me fait me questionner sur la valeur et les motifs de ladite affection, si elle est � la mesure de sa d�monstration, si elle signifie vraiment quelque chose, si en �tre digne n'a rien qui ne soit pas commun. Il y a nos arguments et discussions compl�tement oiseuses, inutiles. Il y a son d�dain de ce que j'ai fait, moi, de ce que je ressens aussi, de ce que je vis. Il y a ses critiques tr�s s�v�res, voire m�me injustes, qu'il fait de moi, et qui me d�vastent. Et il y a le fait qu'apr�s deux ans il me fait encore pleurer. Comme l�, comme hier soir sur la rue Laurier puis la rue Clark.
L'automobiliste: "Allo!..... Hi!.... �tes-vous correcte?" "Oui!." La polici�re qui me d�visageait. Les gens qui me d�visageaient. Lui, le beau jeune homme qui semblait pur, si pur, me regardait du fond de ses yeux compl�tement vides, mais vivants, eux, au moins.

Je me disais que je devais compl�tement rompre avec L-p, ne plus jamais lui parler, ni l'approcher, le fuire, lui dire "ne me parle plus, jamais, je suis fragile fragile, mon extravagance n'est qu'une timidit� d�guis�e, une fa�on acquise de me mettre au-del� du jugement d'autrui, et donc de m'en prot�ger, toi, tu me fais mal, je ne compte pas pour toi tu me remplaceras bien vite et je le sais, je ne peux pas t'expliquer, �a ne se dit pas en mots, c'est un malaise m�taphysique et je ne veux pas t'entendre dire que c'est des foutaises, pars, n'appelle plus, n'�cris plus, ne viens plus, oublie moi, efface toutes mes photos, d�truit toutes mes lettres, barre mon num�tro de t�l�phonne, oublie mon corps, oublie ton corps sur mon corps, oublie ce que t'as d�j� mis de toi dans moi, oublie ma douleur � ce moment-l�, oublie le go�t que j'ai, oublie mon odeur, oublie le son rocailleux de ma voix, oublie mon m�chant caract�re et mes yeux bleus furieux qui te fixent sans appel, oublie mes mots, oublie les id�es que tu m'associes, oublie mon amiti�, oublie moi."
Mais �videment je n'ai pas ce courage l� et je ne peux pas me passer de lui. Je vais le fuire subtilement. L'air de rien. Pas retourner les appels. R�pondre distraitement quand il lui arrive de me rejoindre. Ne plus aller le voir. L'�viter.

Pour le moment, du moins. L� j'ai besoin de calme, de paix, de douceur infinie, d'une solitude que personne ne vient troubler; la compagnie que je veux est celle qui me laisse le loisir de rester seule, m�me quand je suis avec eux.
Je dois adoucir l'angoisse existencielle, qui se sublime dans mes peurs irrationelles la nuit; la preuve la lumi�re allum�e ce matin encore, contre le noir et les fant�mes b�te dont on voit les images photoshopp�es sur l'internet. Je ne veux plus prendre de m�dicament, je sais pourquoi je ne dors pas, c'est le silence int�rieur qui amplifie tous les autres bruits.
Je dois me rassurer, me repositionner, reprendre confiance en moi, me convaincre que je suis meilleure, r�ellement meilleure que le rien-du-tout que j'en suis venue � consid�rer comme �tant moi-m�me; la preuve j'�tais toute �tonn�e de voir ma taille si mince sur cette photo de cet �t�, L�a �tendue sur la plage dormant, le ventre plat, l'os du bassin, la cambrure du dos, d'une finesse que je ne me coyais pas; je sublime mon d�go�t de moi-m�me dans la perception erron�e de ma minceur.
Je dois me former des projets. Je suis tr�s capable, voyons, autant ou plus que tout le monde, d'entreprendre ces choses qui me semblent extraordinaire. Sans confiance en soi, bien-s�r, r�aliser ces choses est impossible; mais il faut faire les deux de pairs, construction de la confiance et entreprise des projets ensembles.

Mais je peux pas faire �a avec toi qui me d�nigre et toi qui ne crois pas en moi, et toi qui me juge et toi que j'admire et toi qui ne me laisse pas te toucher m�me si toi, toi, tu t'es assouvis sur ma chaire des dizaines de fois consentantes dont quelques unes souffrantes, j'ai eu ta ti�deur d�goulinante entre les jambes, je ne peux pas aller mieux si toi t'es l�. Toi et ton �norme r�seau d'amis sinc�res toujours grandissants (le r�seau, et les amis, bien-s�r), toi et tous tes voyages, toi et tous tes projets, toi et toutes les belles choses que tu as d�j� faites, toi et toute ta culture, moi et rien du tout.

Tu vois? Tu peux pas me parler quand je suis dans cet �tat l�. Personne ne peut m'aider parce que c'est une condition qui n'admet pas autrui, et toi encore moins qu'autrui.
Si encore tu m'admirais juste un peu! Je pourrais prendre cette admiration et en coller un peu sur mon auto-assurance meurtrie, faire mienne ta consid�ration. Mais je te suis indiff�rente et je le sais parfaitement, tu n'aimes que le fait que je sois toujours toujours toujours disponible, m�me que t'en a d�j� ris, et y'a pas longtemps.
T'es beaucoup trop bon pour moi. Je le supporte pas.
-L


N'importe quoi.

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