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Les g�lules sont les liens. Genre.

De retour
24/08/2004 @ 15:07

Je mangeais des grosses olives kalamata avec un plaisr particulier. Elles sortaient tout juste de mon petit r�frig�rateur, ce qui leur conf�rait une fra�cheur agr�able. Mais ce n'est pas ce qui les rendaient meilleures que d'habitude: ce qui am�liorait encore un peu leur go�t d�j� exquis, c'�tait cette assurance que le pot entier m'appartenait. Que je pouvais satisfaire mon d�sir sans avoir � penser � celui des autres au pr�alable. Que je pouvais le finir en une soir�e si cela m'aggr�ait: je ne contrarierait personne, qui se plaindrait de son �gale possession de l'objet. Toutes les olives sont pour moi. Pour ma seule consommation individuelle.

J'ai red�m�nag� en studio, en R�sidences, � Montr�al, et je go�te de nouveau la grande paix de la libert�.

Oh, je n'ai pas �t� malheureuse cet �t�. �trangement, j'ai trouv� que ma famille, ma ville, ma maison �taient beaucoup plus facile � supporter qu'ils ne l'avaient jamais �t�. Peut-�tre que c'est parce que je travaillais tout le temps et dormait le reste, et que j'�tais donc �loign�e des instances de conflits, c'est-�-dire les heures de repas. Plus � entendre les incessantes remarques, reproches et le�ons de ma moralisatrice m�re. Peut-�tre que c'est parce que je n'�tais pas tout le temps confront�e � mon ennui, � ma diff�rence d'avec cet endroit, que j'�tais occup�e et non asphyxi�e dans mon petit coin vide. Peut-�tre que c'�tait parce que je n'y �tait que pour dormir, dans ce petit coin vide.

Malheureusement, la ville m'incite � consommer plus que je ne le ferais et mes �conomies ont d�j� commencer � fondre. J'ai de la mis�re � associer mentalement toutes les heures passer dans ce restaurant et l'argent que j'y ai accumul�. Pour moi, le rapport n'est pas intrins�que. C'est quelque chose de vaguement reli�, sans plus. Je travaillais pour �tre occup�e: j'ai de l'argent parce qu'il en faut. Que l'un vienne de l'autre ne me semble pas m�me fondamental. Alt�ration perceptive d'une fille de bourgeoise, pour qui l'argent a toujours �t� omnipr�sent, stable, assur�.

Et alors? Est-ce que c'est si important, l'avori mon�taire? Faut-il qu'on accorde tant d'improtance � notre relation avec l'argent? Est-ce qu'il n'y a pas autre chose dans ma vie, du ciel bleu, des gens et leurs comprotements, des amis, des couleurs, des odeurs et des envies, mille fosi plus improtantes de ces bataille sur le mat�riel, toujours incessantes!

Je suis une mat�rialiste morale. J'aime le concret sans g�ne, mais je n'en fait pas la finalit� de mon existence. Donnez les millions exc�dentaires aux gens qui souffrent, qu'on rel�gue � l'�tat d'animaux ayant besoin de satisfaire leurs besoin primaires, millions qui dorment dans les caisses d'individus qui n'en ont que faire.

Je me sens bien, en paix, et, pour la premi�re fois depuis longtemps, stimul�e: c'est cette impression d'aller de l'avant, d'�tre excit� par les moindres secondes de sa vie, d'escompter des choses pour le lendemain, pour le soir, pour la prochaine heure, d'avoir une germination de projets et de r�ves en t�te; c'est l'impression d'�tre � ma place, et que c'est l� que je peux �voluer, m'�battre, l� o� il peut m'arriver quelque chose.

Jouer dans le placard, c'est amusant,on peut m�me y dormir et y manger, mais on ne peut pas faire cela toute sa vie, ou du moins �a serait porter s�rieusement atteinte � son existence. Les balieusards vivent dans un placard.

Mon d�m�nagement fut donc sans histoires. Dimanche, j'ai rencontr� une absolument jolie demoiselle aux r�sidences, A-M de son nom, cr�ation litt�raire, yeux de chats et bottes d'arm�e, elle serait, selon ses prorpes dires, la complice id�ales pour mes envies soudainnes, mes coups tordus, mes jeux absurdes. Lundi moi et R avons repris prossession de notre ville, en la jalonnant, la parcourant, la triturant, la marquant de notre pr�sence de femmes faites et jeunes. Aujourd'hui, ce matin, je me suis roul�e avec deux camarades d'animation sur un tapis en poil long, au Urban Outfitters, pour voir l'effet que �a faisait. C'�tait tr�s confortable.

Les quidams et les bizzares abondent sur les trottoirs, la pr�sence de mes amis me fait oublier l'impression de vivre dans la chanson "creep" de Radiohead (ben oui ben oui, je suis clich�): "I wanna have control... I want a perfect body.. I want a perfect soul.. I want you to notice... When i'm not round ...You're so fucking special... I wish i was special.... But i'm a Creep! I'm a weirdo-o-o... What the hell am i doing here?... I don't belong here..."

J'ai d�j� le b�guni pour au moins trois gar�ons dans els r�sidences ou le c�gep.

Une charmante dame, �tudiant pour son doctorat de psychi�trie, a accepter avec gratitude mon offre de lui faire un b� d�ssa�n pour sa pr�sentation qu'elle fera � ath�nes (wiwi). J'ai deux semaines pour ce faire, et �a me motive! �a me motive! La vie reprend! J'�clos de nouveau...

-L


N'importe quoi.

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