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Les g�lules sont les liens. Genre.

L'effet Boeuf et l'effet social
19/09/2002 @ 19:51

Je l'appelle? Je l'appelle pas? Qu'est-ce que je fais? La situation est de plus en plus confuse dans ma t�te, je soup�onne la v�rit� sans �tre capable de faire les liens et les connections. En gros, je crois que T va jusqu'au point de m'appr�cier, mais pas assez pour venir � moi. Et mon gros probl�me � moi, c'est que j'en ai plus qu'assez de toujours aller vers les gens et de faire tout mon cirque pour un peu d'attention. J'aimerais bien avoir des amis � qui je n'ai rien besoin de prouver, et avec lesquels l'admiration est mutuelle. Je ne comprends pas pourquoi c'est si compliqu� de me trouver int�ressante, ou du moins, mon orgueil d�mesurer ne le comprends certainnement pas. Mais quand je vois toutes ces personnes que j'aime s'aimer mutuellement entre elles et se voeur un quasi culte en m'en excluant, je me sens profond�ment jalouse, rancuni�re et affaiblie. Si je ne vaux pas leurs amiti�, je ne vaux pas grand chose.

Et l�, j'imagine que je devrais me dire "mais si ceux-l� t'aiment pas, L, trouve-toi en d'autre!" ce � quoi j'ai quelques objections � �lever. Premi�rement, il est fort possible qu,au fond tout ceci soit un d�lire parano�aque et histrionnique. Deuxi�mement, j'ai une �norme mis�re � avoir des contacts sociaux. �a me rend nerveuse, et j'y suis extr�mement maladroite. Troisi�mement, ce sont eux, pour ce qu'ils sont tous et chacun, que j'aime.

Mais... J'ai vraiment tr�s envie de me sentir consid�rer. Faiblesse, caprice, sans doutes. Cela reste un besoin. J'ai envie qu'on vienne me voir dans la salle des casiers pour me parler, j'ai envie qu'on m'apelle quand on me voit passer, j'ai envie de recevoir des t�l�phonnes, j'ai envie de me faire sourire, j'ai envie de me faire rechercher, j'ai envie qu'on tienne � m'�couter.

Rien de cela n'arrive, et si �a ne serait pas du Zyprexa je fondrait en larmes, mais peut�tre que la drogue m'emp�che d'�tre sinc�rement �mue par cet auto-appitoiement.

Parlant de Zyprexa... Quel effet boeuf! Disons que c'est abrutissant. C'est le seul mot qui convienne. Je me suis "r�veill�e" ce matin et je ne tenais aps sur mes jambes. J'�tais �tourdie, et pleine de torpeur ensommeill�e. J'avais de la mis�re � marcher droit et � m�me tenir debout. Il n'y avait aucune force dans mon tonus musculaire. L'envie de dormir �tait terrassante. C'est un miracle qu'il ne me soit pas arriv� un accident durant le trajet de chez moi jusqu'� l'�cole... Je parlais sans savoir trop ce que je disais.

J'ai dormis la majeure partie de mon cours d'anglais, et ensuite ma somnolence s'est graduellement estomp�e, jusque vers la fin de la journ�e. J'ai dormis dans l'autobus et alors que je lisais sur mon lit, je me rendais compte que mes yeux sautaient sur les mots. Je me suis endormie pendant une heure, et j'ai souper.

Et dire que je suis sur la plus petite dose....

Mais je suis tr�s contente qu'elle me l'aie donner. Il y avait beaucoup de signes de ma d�pression � venir, et je les remarques par leurs pr�sence un peu moins insistante aujourd'hui. C'est rendu qu'un rien ne m'affecte, toujours socialement parlant (on en a la preuve), que j'avais une envie de pleurer deux fois apr jours, que je ne fais confiance � personne, que mes flash de violence interne r�aparaissaient... Entre autres. Et j'ai eu la bouche s�che et de la difficult� � avaler. Mais enfin.

Une chance qu'il y a M. Qui est ma motivation majeure ces temps-ci. C'est le seul qui vient vers moi avec le sourire. C'est un velour, dans tout ce blessant gravier.

R veut me pr�senter un nouveau gars. Marginal de premi�re classe, vraisemblablement mignon et musicien. Je me m�fie un peu. Mais en m�me temps je suis extr�mement curieuse.

Et l� il y a S qui veut m'en pr�senter un autre. Je serais cotnente, si j'arrivais � esp�rer que...--!! Vous boyez? Vous voyez?! D�faitisme et incapable de se projeter un futur positif! J'�tais sur le bord!

Et le suis encore.

Je devrais aller laver ma carcasse crasseuse. Et faire ces deux malheureux num�ros en math. Et courire apr�s T pour restaurer notre amiti�, par mes seuls efforts bien entendu, vainement, futilement.

Il m'a vraiment laisser tmber parce qu'il a trovuer d'autres gens. Enrageant. Ou bien vu qu'il me sent frustr�e, il croit qu'il doit me laisser toute seule. Ou tout simplement il s'en moque. Mais je l'aime tellement, que je vais endurer et l'appeler et l'harasser, simplement parce que je suis trop �og�ste pour le laisser aller, comme une vraie amie devrait le faire.

-L


N'importe quoi.

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