Des raies blanches, lumineuses, rutilantes, et des raie grise perle, discr�tes, douce. Une maille � l'endroit, une maille � l'envers. La douceur est en point mousse et la brutale lumi�re en jersey. Infime tricot industriel. Comme tout, d'ailleurs. Tout. Infime. Et industriel.
Tr�s proche de la r�tine, les mailles, dans leurs coh�sion finie, s'alignent, �gales l'une � l'autre, sans souci. Des gouttes d'eau, belle dans leur r�alit� exacerb�e, perlent, tombent, se d�forment, peu soucieuses de leur esth�tique d'un instant, eau ubique, toujours la m�me, jamais pareille. Un indice de r�fraction de un point trois p�riodique.
Un instant d'immobilit� dans cette fr�n�sie absurde: la constante parano�a du toucher combl�e par un bruit blanc sensuel, celui de l'eau chaude qui ruiselle sur ma peau expos�e, une lumi�re filtr�e par les minuscules mailles, aucun autre objectif que celui d'�tre l�, et de ressentir. Un grand silence dans la pens�e: le flot imm�diat, d'avant plan est tout entier consacr� � percevoir et confirmer le flot de chaleur confortable sur ces pores avides de toucher.
D'autres mailles, elles, me donnent chaud
ya des gens gentils malgr� tout
-L