Je sais qu'il y a d�j� lors que je devrais �crire une vraie entr�e. Mais que voulez-vous. La motivation pour cela s'en va d�croissante (pas sur un plan d�finitif, parcontre), surtout lorsque l'on sait que j'ai d'autres pr�occupations sur la conscience.

Pourquoi ne pas vous les dire, tant qu'� y �tre...

Et bien voil� 4 jours que le Luster m'ignore. Je en sais pas ce que je lui ai fait. J'ai l'impression qu'il est en d�rpession amoureuse intensive et qu'il veut se garder fid�le pour son ex (�a ne lui ressemble pas, mais bon). La derni�re fois que je suis s�re qu'il m'aie parler c'�tait pour me dire qu'il se sentait down et qu'il me parlerait s�rement le prochain jour... Si je suis "dont je suis s�re", c'est qu'un anonyme est venu me parler des d�savatanges des voyages interstellaires d� au probl�me de la vitesse. Selon mes d�ductions, j'en suis venue � conclure que c'�tait lui, mais qui peut �tre s�re... Depuis, lorsque je lui adresse la parole, il s'en va subittement offline. Message subtil pour me dire d'aller me promener? �a ne lui ressemble pas, il me le dirait bien en pleine face. Je n'aime pas �tre trait�e de cette fa�on. Mais encore l�, peut-�tre cela n'a t-il aucun rapport avec moi, peut-�tre est-il tellement d�rpim� qu'il �vite la communication ext�rieure � tout prix... Enfin, s'il ne me dit rien, je ne peux rien savoir.

Pour en venir � ma journ�e d'aujourd'hui... Eh bien, c'�tait la rentr�e des 3i�me et 5i�me secondaire. Une journ�e pleine de rebondissements, de bonnes surprises comme de mauvaises. J'ai pu revoir, avec 3 jours d'avance, mes deux hommes favoris, soit T et L-A. La raison de cela est que, la veille, les deux �taient revenus chez T, s'�taient dit qu'ils passeraient la nuit blanche (ce qu'ils n'ont pas fait), fumeraient tout le reste du pot qu'avait emmen� A lors de son dernier voyage, et prendraient l'autobus du lendemain pour voir leurs amis du 5�me secondaire. (En l'occurence, moi, J, J-M, et quelques autres inconnus). Laissez-moi vous dire que ce L-A avait vraiment... Une gueule. Qu'il a acquise � passer un �t� au bord de la mer a pratiquer son sport favori, la planche � voile.. � �tre sociable.. � avoir des aventures.. � bronzer et vieillier. Il fait tr�s "surfer". Il est adorable.

Comble du bonheur, � eux s'est joint un bel inconnu du nom de "...", que je trouve incr�diblement beau et avec elquel j'ai une chance d'interragir. Il est du m�me genre que A, arrive presque � son niveau. Cheveux � l'�paule, sombre, myst�rieux et silencieux... Le type qui me fait craquer (a d�faut d'en avoir d'autre)... Mais malheureusement, �tant la personne juv�nile que l'on conna�t, je n'ai pu emp�cher de faire la folle-�-lier maniaque devant lui pour me faire remarquer. J'y peux rien. Il faut que je change mes tactiques. Assez les temps de la petite fille excit�e mais timide, faisons la recontre de la jeune femme vaporeuse et sensuelle... Dans mes r�ves.

Mais j'ai pu le regarder deux fois dans les yeux.. La premi�re fois, ne sachant rien de ses relations avec T et L-A, je le regardait intensivement sans �tre consciente de mon regard, en personne qui observe et contemple. Je ne me rend pas compte de l'effet qu'� mon regard, comme J me l'a fait remarquer plus tard. Il a d�tourn� les yeux, troubl�s. Par mon air psychotique , s�rement. La deuxi�me fois, alors que je lui adressais la parole (oui, oui--: je lui ai adress� la parole!), il a soutenu, avec des yeux calmes et doux, le m�me regard inquisiteur et per�ant qui est le miens. Ah! �a s'annonce bien. Si je me contr�le. Si ce n'�tait pas qu'une identit�e passag�re. Si... Bien des choses.

Sinon, je suis avec J dans pratiquement tous mes cours, m�me ceux qui sont d�cloisonn�s, � part pour son option (histoire) et nos maths. Je suis tr�s contente. Et en Art Plastique, il va y avoir B et M-E avec moi.... Et M aussi, malheureusement. Mais bon. Un mal, moins que n�cessaire mais in�vitable tout de m�me...

Et finalement, � la sortie des cours, moi et J avons parler � A, ancien prof de fran�ais, qui nous aime bien, et j'en veux pour rpeuve le fait qu'elle nous a fait promettre de venir la voir souvent pendant l'ann�e, d'un petit ton suppliant.. Chose qu'elle n'a pas dit � toutes ces anciennes �l�ves. Flatt�e, je me sens. Pour J aussi.

Passons aux mauvais �v�nnements....

Un nom suffira: Au. Qui m'a trait�e comme une merde l'an pass�e mes me retennaient par les bons sentiments avec son jeu d'hypocrite. Au, que je ne veux pas souffrir. Au, pour laquelle j'ai un reste de sympathie d�coulant du fait que son jeu est si bien jou� qu'il semble r�el. Au, que j'ai dans pratiquement tous mes cours, sauf Math, arts plastiques et autres choses, j'ose l'esp�rer. Au, � qui je n'ose pas dire "fuck off!". Mais c'est loin d'�tre le pire...

En fait, le pire de cette journ�e d�coule de T. Mon amour. Mon J�sus. Ma beaut�e. Cruel, cruel T. Qui semble �tre g�n� de moi, non mieux,

tenter de m'ignorer o� de me surbaisser lorsqu'en pr�sence d'autre. Tortionnaire de T qui donne un c�lin si doux et affectueux, avec deux bisous, � une grande blonde vide et qui embrasse par tendance sociale, et qui saute de crispation quand j'ose l'effleurer. Peut-�tre ne lui d�range-til pas de se pr�ter � ce petit jeu social d�nu� de sens mais de sentir toute la tendresse retenue dans mes gestes l�gers. Peut-�tre est-il une people slut. Mais toujours est-il qu'un poignant sentiment de jalousie et de d�tresse m'empoigna quand, directement devant mes yeux affol�, de profil, je vis mon cher ange, si gracieux et si beau, se pencher sur cette petite poule affect�e et l'embrasser si doucement. �a hurlait en dedans de moi, une voix qui sanglottait sa peine, l,autre qui extirpait rauquement sa rage et d�chirait tout autour d'elle. Et une, qui, ne se faisait pas entendre, mais restait froide, pinc�e, immens�ment rancunni�re.

Je voyais l'�tre le plus ch�ri de mon coeur qui sursaute � chaque contact de ma part peloter une grande cruche insignifiante, trop mince, trop blonde, trop lich�e.

En y repensant, dans l'autobus, j'�tais sur le bord de pleurer.

J'ai essayer d'�tre rieuse, d'avoir ma part. Apr�s son tour, j'ai tendu ma joue, fait une petite moue de princesse en pointant du doigt cette douce epau offerte. Mais il m'a dit "non tu l'as aps" (autre coup de poignard dans mon coeur) "il faut le faire comme �a".

Un genre de rituel. De jeu, d'imitation de ballerine. �a n'a pas march�, je ne suis ni gracieuse, ni d�licate, je lui ai fonc�e dedans � mond euxi�me pas de dance.

Peu importe que ce soit un jeu. J'en avais le coeur bris�. De voir quelles mis�res j'endure pour pouvoir toucher du bout des ongles que je n'ai pas cet amour, alors qu'il distribue une si belle tendresse avec tant de d�sinvolture, pour d'autres si... si... vides.

Car je l'aime.

Vous ai-je d�j� expliquer pourquoi je suis si �prise de J�sus?...

C'est parce que c'est le seul �tre avec qui jamais j'ai pu communiquer aussi pleinement. Avec lui seulement, les mtos que j'exprimme vont dans la bonne direction. Et nous partageons tant de choses. Tant de go�ts. Tant de secrets, cach�s, bien qu'il ne me le reconna�trais jamais. Nous somme sis proches. Ce qui nous unit, c'est une fa�on d'aller similaire, mais avec tant d'interpr�tations diff�rentes... Nous sommes deux artistes. Deux personnes passionn�es. Diff�rement, mais passionn�es. Deux personnes avec � peu pr�s la m�me attitude individualiste et hippie, disant ce qu'elles pensent mais r�vant d'un monde utopique. On est bien ensemble. On se rejoint � un certain endroit. On se compl�te et on se refl�te. Sauf qu'on s'en

rend jamais compte en m�me temps. C'est un amour si difficile � expliquer, parce qu'il me semble tant aller de soit, tant �tre fondamental. C'est quelque chose qui peut durer des ann�es entre nous, malgr� les chums et blondes passagers et les passions d'occasions, parce que c'est plus tendre, mois exalt�, mais beaucoup plus, oh combien plus profond...

Enfin. C'est envirions tout ce que j'ai � dire.

C'est faut, j'en aurais bien plus � dire.

Mais j'en ai pas envie

Allez donc signer mon Guestbook, au lien Gb sur la table de navigation � droite, dans le couplet des Red Hot. �a ferait plaisir � moi.

-L