J'ai une grippe. C'est des choses qui arrivent, en hiver. Malheureusement, les expo-sciences, quoique peu nombreuses, arrivent en hiver aussi. Et il se trouve que ces deux circonstances seront r�unies pour demain, si mes approximations sont exactes.
*grogne*
Hier j'�tais � un party. Le fameux party de J-M qui �tait annonc� depuis un mois. Auquel j'ai d�couvert que je serai � jamais incapable d'oublier T. On ne peut renier si ais�ment une passion de deux ans, une passion qui m'a fait passer par le spectre des �motions les plus intenses: amour, haine, rage, d�sespoir, espoir, s�r�nit�, adoration... Il me faudra attendre patiemment que l'�cole secondaire se termine afin d'avoir la chance de d�finitivement me gu�rire de cette obsession malsaine.
Car voyez-vous, il n'y a pas d'espoir. Aucun espoir. Il est loin de moi, il s'�loigne de moi, et son attitude pr�sente m'emp�che de le rejoindre, de le toucher en ces endroits intimes de l'�me o� j'ai d�j� eu acc�s. Il faudra que je me contente de sa b�te indiff�rence, de ses petites pointes m�chantes, d'allusions volontaires de n�gligences et de m�pris � mon �gard. Je ne veux m�me plus savoir pourquoi il agit ainsi d'ailleurs: si c'est la r�action � d'antiques sentiments que j'aurais d��u.
Et ce matin, alors que je me r�veillais lourdement du divan-lit de J-M, il me dit, voulant faire le comique: "Salut, beaut�e fatale!" . C'�tait si ironiquement cruel. Je lui ai dit de la fermer.
-L