Je suis le doute, le Grand Doute: je balance tout par terre avec mon trademark� "oui mais".
Sauf que.
Je suis un Grand Doute habit� d'une ineffable Po�sie: l'amertume de l'incertitude absolue, sauf celle de la mort, est adoucie par la beaut� du monde.

Je suis un grand doute caress� par une Plume: adorable ange aux yeux vert d'eau, peau dor�e, l�vres en fraises, tes mains inattendues me parcourent toute. Tes caresses, parfaites, me donnent un plaisir que je ne me prodiguais pas. Tu es meilleur que la masturbation. C'est fort; c'est bien.
Adore mon derri�re, adore mes seins, adore mon corps.
Tu fr�les puis empoignes, c'est la jouissance.
Et cette lumi�re �trange dans tes yeux, je ne la comprend pas. Et ces mots d'amour, cette d�votion, ton �blouissement, je pige pas.
Mais je veux partager ton merveilleux.
Et puis le satin qui te recouvre me fait une fort bonne courtepointe, de par ces nuits d'apr�s travail...

Oh, l'argent ne s'accumule pas. Il fond. Comme h�ro�ne dissoute dans la cuill�re; que sais-je.
Mais, ch�ri, ta beaut� et ton odeur comble tout.
Ton �norme appendice bouche le trou.

Mon �me virevolte. Elle fait rien. Gang, je fais rien. Dessine pas. Premi�re phrase patiente imp�rieusement, irrit�e; l'�criture ne se fait pas.
Non, je flotte, je plane, je travaille, je performe, je baise, j'ai m�me pas le temps de lire les gens trop cool pour moi (se reconnaissent-ils? toutes fa�ons y r�pondent pas � leurs courriels) et de regretter les boudeuses trop hautes pour moi (se reconna�t-elle? de toute fa�on c'�tait pas vraiment elle).

Pisse sanglante, hurlement d'horreur, mon chevalier m'accompagne au Royal Victoria, la jaquette d'h�pital est tr�s chic avec mes bas ray�s. L'infirmi�re est humaine, je le lui ai dit, cela l'a velout�e pour au moins quinze minutes.

J'ai fait connaissance dudit chevalier chez des copines, puis j'ai amen� une ch�vre chez les copines, puis j'ai conquis l'amant sur le m�me matelas, dans le m�me moment que la ch�vre conqu�rait le sien.

La baise salvatrice se devait d'arriver �galement pour nous deux, apr�s le Mensonge Partag� qui nous avait fauch�e toute deux.

C'est la Vie du Corps.

-L