J'ai besoin d'�crire. Je n'ai rien � dire, mais �a me d�mange. Ouh, Ah. Il est trois heures du mat. Tout a pass� dans l'autre entr�e auparavant et pourtant je ne trouve pas le sommeil. Je suis agit�e d'un frisson d'agitation nerveuse, un dr�le de truc que rien ne justifie. Je veux parler. Je danserais presque. Libre association de mots, alors? Non. non, �a me semble inutile. Colle pas avec ma d�marche. Ma h�te d�-marche litt�ra�reuh. Ma h�te d�m-marche litt�ra�reuh qui ne m�ne nulle part. Mais les id�es d'intrigues reviennent! Elles reviennent naturellement, avec une facilit� d�concertante, m�me quand je suis �veill�e maintenant.

J'ai l'envie de la bataille, de la provocation, d'une joute verbale � part �gale. Pas quelque chose de b�te comme ma derni�re et d�cevante aventure. Quelqu'un de loyal mais de farouchement oppos�. Et l'�clat du croisement de fer. J'ai d�j� eu d'excellents opposants en discussion et je me souvient de mon plaisir � argument� avec eux, de leur rigueur et de leur dignit�. Ils m'ont donn�s � r�fl�chir.

J'ai froid. Vraiment?

Je suis physiquement fatigu�e mais ma pens�e courrent, �perdue, sans suite et direction. En avant, et la bouile dans l'estomac avec!

Un frisson, encore.

L'amour est mort.

Mort, et j'ai dans� sur sa tombe. J'ai tenu ma Princesse par la main, et j'ai dans� sur la tombe de l'amort. L'amour est la mort de L. Le grand dompteur, le pers�cuteur, le tyran, le m�chant, l'�go�ste et l'injuste. Une vie sans sexe et sans amour pour Mademoiselle L la Frigide, la dure, la froide.

Oooh il faut m'�viter le frisson du d�sir, l'envie irr�sistible de l'�tre en face de moi, c'est trop cruel, trop inconforme aux promesses offertes. Personne ne dansera dans les pluies de juillet avec moi, c'est presque bien comme �a.

Pourtant, pourtant j'aurais voulu chanter...

My boyfrieeeeend... is in a ROCK BAAAAAND!

Je suis une groupie dans le sang. Une groupie r�prim�e, refoul�e, qui ne s'assume pas, soit, mais une groupie tout de m�me.

G me demande sur msn ce que j'�cris, je r�pond des conneries. Elle me dit, "des pou�mes?" je r�torque, "pas des conneries � ce point-l�."

La sublime futilit� du Blog, surtout le blog de l'�tat-d'�me, les tas d'�mes!

Un autre G, G le blond, me demande si j'ai pris du speed apr�s lui avoir dit que je me sentais hyperactive. Je lui ai dit que j'acc�dais � la fuckitude naturellement de toute fa�on.

Je soufflette Apollon et je ris. Je serais un peu comme Lilith.

Lilith au gants de tulles.

Lilith et Saphos qui se prom�nent main dans la main comme de vraies Demoiselles. Des Princesses! Des Princesse, de vraies princesses, �a n'a besoin de personnes. �a reste entre princesses...

Je connais quelques princesses. Nous d�daignons toutes � un plus ou moins grand point les hommes qui nous font mal, m�me si beaucoup sont nos amis.

Je me jettais, juste avant-hier, sur l'une d'elle dans le gazon du mot-royal.

Et les hommes disparurent!

Avec une autre, nous sommes aller en narguer un. Et c'eut �t� une supr�me narquoiserie si notre qu�te eut �t� fructueuse.

Le beau G blond m'offre de me gu�rir de mon mal. Il est gentil mais il n'y peut rien.

Des fois je d�sesp�re: quelqu'un y peut-il quelque chose dans ce vaste monde, moi y comprit? Le Prince Charmant pourrait, mais les Princes Charmants sont tous des tra�tres, ceux que je rencontrent en tout cas. J'ai un pattern pathologique. Je ne tombe amoureuse que de cas-probl�mes; mes princes charmants ont tous quelque chose qui clochent affreusement quelque part. Sauf p't�t L-P. Mais c'est pas une option, j'le crois pas capable d'�tre amoureux, et j'ai eu son aveu sur le sujet r�cemment. It's all good.

C'est pt�t mon infection non trait�e qui a empir� la chose mercredi dernier.

Je me sens puissante dans mon immobilit�. J'me suis encore fait avoir par du maquillage cheap mais le rouge � l�vre (rouge cheap et choquant) est moins d�cevant qu'au premiers abords. J'en mettais dans la 211 en contemplant un gar�on au mince visage de britannique et � la chevelure fris�e blond serr�e lisant "Ainsi parlait Zarathoustra" de Nietzsche en fran�ais, ce qui me surprit. Je songeais comme toujours et je me demandais comment les gens font pour s'ennuyer dans les transports en public quand ils ont le privil�ge de se retrouver ainsi face � face avec eux m�me, oisifs, sans avoir besoin de s'en sentir coupable: ils font quelque chose, ils "voyagent". Leur t�te peut vagabonder au hasard. Il para�t que c'est long et platte. Ah?

Apr�s mon entr�e-lamentation-sexuelle une de mes princesses m'a dit, fort gracieusement telle la princesse qu'elle est: "ah il t'as pas lich�e, c'est �a?"

Ouin, lichez. Lichez-donc!

Pas moi, mais...

Je gaspille de l'espace de serveur, en ce moment, avec ces mots inutiles.

Pourquoi je ne vais pas dormir?

Une pr�sence qui manque? Une soif d'une pr�sence dans mon bonheur �chevel�, serein, narquois? Est-ce qu'il y a vraiment de la place pour quelqu'un d'autre?

Ro est b�te elle a encore c�d� � son copain. K-aux-cheveux-bleus est sage, elle a laiss� tomb� cette amourette que je trouvais louche et d�plac�e. Et elle m'a accord� raison, envers et contre tous!

Je ne suis pas si facilement leurr�e, moi. Je n'ai pas peur de dire le contraire de ce que dis le groupe, moi. Je suis pas une vile courtisane, moi. Une odieuse groupie rigoleuse et acquiescante. Je suis d'un seul bloc, pas de place pour la complaisance.

Sauf au lit... Mais �a... �a c'est excusable. C'est visc�ral. Personne ne m'a aid� � m'en sortir, tous m'ont plut�t recal�s dedans, en fait. Pas d'leur faute. Jamais d'leur faute. Pas d'la faute � L-P s'il commence toujours � me caresser insidieusement quand je dors mais qu'il se tasse quand j'essaie de le coller, par exemple.

C'est rarement de la faute des hommes vous savez?

C'est bien de leur mettre la face dedans, des fois. Je peux, moi. J'ai assez d'orgueuil et de sale caract�re pour le faire.

Lichez, je vous dit!

One two three, repeater!

Au lit peut-�tre?

Qu'est-ce que je fais debout (assise)?

J'�coute Fugazi.

Quoi j'ai pas assez trim� aujourd'hui?

On dirait que non. Encore debout. Je vais prendre une marche dans la froide, moustiqueuse et inint�ressante Pincourt? �a se consid�rerait � Montr�al, mais...

Il me faut une porte blanche qui ne m'appartient pas.

Je dois entrer quelque part et m'�crouler dans le couloir jusqu'� ce qu'on me trouve, les yeux pleins de brumes. Et le soufflet.

Super-J est un des ces individus dont il faudrait plus. J'en r�ve d'une arm�e de comme �a, en plus violentes, qui foutrait le d�sordre o� il faut.

Tout ceci est excessif.

Mais nous sommes si insuffisants g�n�ralement.

ok....ok...ok.

J'esp�re que vous avez pas lu tout �a.

-L

Prochain show... PRIMUS!!!!