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Les g�lules sont les liens. Genre.

les Choses S�rieuses
03/06/2004 @ 22:27

Parlons de choses s�rieuses.

Tout � l'heure j'ai pleur� mes premi�res larmes de vraie tristesse depuis plusieurs longues semaines de contentement serein. C'est qu'il y a un drame dans ma vie, oh, pas de ces drames flamboyants qui arrachent des sanglots, mais il est cependant assez important pour avoir jet� une ombre noir sur la majeure partie de mon existence. Or, ce drame, il vient d'�clater ce matin dans les bras de L-P, alors que par l'acte qui s'accomplissait, j'�tais capable d'en comprendre toute l'�tendue, tous les effets et toute l'ampleur. Toute la r�flexion et tous les liens que j'ai fait ces derniers temps entre les �v�nements ant�rieurs et leurs cons�quences sur le reste de ma vie, toutes les cons�quences, les causes-et-effets, se sont r�sum�es dans un petit syncr�tisme de douleur et d'an�antissement.

Mais afin d'exposer en mots (difficiles) ce que tout cela signifie, ouvrons une parenth�se situant le contexte.

Ce matin, chez L-P, j'ai appel� ma belle K au t�l�phonne pour avoir de ses nouvelles. Sa vie a fait un bon tr�s rassurant: elle a obtenu (� l'aide de toute sa d�termination et de son implacable volont�) son assurance sociale, rembours� toutes ses dettes, elle habite enfin chez elle, se soigne correctement, et elle se cherche activement un emploi et prend les mesures appropri�es.

Elle m'a racont�, entre autres choses, que pas aml tous ses petits amis squatteux m�les avaient un faible pour moi. Elle m'a m�me cit� l'un d'eux, dont elle n'a pas voulu divulguer l'identit�e, m'ayant d�crite comme "La plus belle version de Betty Boop que j'aie jamais vu". Un indice: il m'avait vu le jour o� je portais une petite robe noire et des bas r�silles.

J'ai pleins d'amis aux yeux fi�vreux, de fringants gentlemen tout pr�ts � me rendre de ce genre de services, de douces �mes qui semblent n'�tre qu'un soupir � mes c�t�s.

Aussi, voyant toute cette attention que je viens de commencer � recevoir, je souhaiterais grossir, enfler, me d�former.

Vous voyez, �a me fait trop souffrir.

Parce qu'on dirait que je viens d'atteindre mon sommet culminant de beaut�, d'une fa�on qui me laisse toute �bahie et perplexe, parce que j'ai enfin l'assurance qui va me permettre � apprendre � jouer le jeu de la s�duction et que pourtant, je suis incapable, inapte, handicapp�e, dysftonctionelle et malade au lit. Chaque fois que j'essaie, chaque fois que je me dis que c'est la bonne, peut importe � quel point extr�me je suis excit�e et humide, c'est un characuttage affreux, c'est une torture atroce, c'est un suplice inhumain, c'est une douleur agonisante, c'est un mal excruciateur.

Et je ne dis pas un son. Je ne cris pas. Je ne tremble pas. Je ne griffe pas. Si mon partenaire, attentionn�, me demande si j'ai mal, je ne peux m�me pas dire "oui, c'est insupportable, je t'en prie, arr�te." Je ne dis rien. Je me fige. Je deviens paralys�e. Et j'attend. En silence. En luttant contre le mal. En souhaitant ardemment la fin. Pourtant j'endure. Pourquoi? C'est absurde, moi-m�me je ne comprends pas... C'est peut-�tre parce que j'ai tellement de d�sir, de besoin... Peut-�tre parce qu'� chaque fois j'esp�re malgr� tout. Peut-�tre parce que je ne veux pas qu'il me rejette. C'est en partie parce que je veux tellement lui faire plaisir. Je veux tellement que moi et l'autre puissions partager ce moment. Je veux qu'on joue ensemble. Je veux continuer � le toucher et � �tre tellement serr�e contre lui. On dirait qu'avant et apr�s, je n'ai pas le droit � pr�tendre � un peu d'affection, un peu de toucher sensuel. Alors l'esp�ce de folle exub�rante se fait toute petite, timide, renferm�e, elle prend des yeux de martyr, et elle attend.

Et maintenant, je connais les racines du mal. Je sais d'o� il vient. De l'apprentissage solide comme un roc in�branlable d'une petite fille de 5 ans d�sirant tellement l'amour d'un �tre qui devrait lui en donner, mais ne fait que la m�priser et l'humilier.

...Et je croyais que maintenant que je le sais, que j'ai commenc� � me rationnaliser, � r�parer les dommages de mon enfance, que mon probl�me commencerait � se r�gler...

Or j'ai jamais eu si mal � faire �a. Mal au point d'en �tre rest�e fig�e pendant une heure de temps suppl�mentaire. Mal au point d'avoir grimacer pendant 6 autres heures � chaque fois que je m'assisais. Mal au point que c'est maintenant que j'en pleure.

Je suis d�sesp�r�e... "On" me prive injustement de quelque chose que je veux ardemment. Je suis condamn�e � �tre seule , Chaste, et Pure, seulement parce que mon corps, mon idiot de corps, est incapable d'effacer les traces du pass�. Je ne peux pas esp�rer un compagnon: il n'y a pas un gars qui va m'aimer assez pour ne pas me charcutter et hacher, broyer en charpie cette partie sacr�e de mon �tre, qui va juste me prendre dans ses bras longtemps et me flatter le dos pendant que je pleure mon mal. Je sais, j'ai �t� outr�e par ceux en qui j'esp�rais le plus, ceux qui �taient le plus digne de ma confiance, ceux qui auraient pu me gu�rir.

Et j'ai m�me pas envie de me demander pourquoi il en est ainsi. Je suis �puis�e de l'incoh�rence de leurs sales carat�res. Je suis blas�e de voir s'�vanouir en fum�e ceux avec qui je ressens une communion. S'est �mouss�e la perplexit�e de me demander pourquoi je ne contente pas infinimenent ceux qui me contentent infiniment.

J'ai besoin de parler de tout �a, de sortir ce secret que je n'ai dit qu'� ma th�rapeute. Il me br�le, il me tue, il a g�ch� 12 ann�es de ma vie sans que r�alise vraiment toute son importance. Et comme ce journal devient odieusement public, comme il y a beaucoup trop de gens me connaissant personellement qui lisent ceci, comme m�me mes lecteurs anonymes me connaissent exag�r�ment, je pense s�rieusement � le quitter. Continuer � y �crire de fa�on d�sincarn�e et m'en recr�er un autre compl�tement anonyme, sans aucunes r�f�rences, sans lien avec une communaut� permettant de me retracer, un r�quisitoire enti�rement personel et en m�me temps enti�rement d�nu� d'identit�; de pures pens�es, de celles qui sont d�licates et impossible � admettre qu'on vous les approprie, mais qui ont besoin, malgr� tout, comme tout ce qui est humain, d'�tre exprim�es et entendues.

Je vais y penser.

-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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