J'ai besoin d'�tre tr�s sao�le et de tout oublier. J'ai besoin de me faire baiser comme il faut et que �a soit bon. J'ai besoin d'entendre un murmure sexy dans mon oreille du genre qu'exhale le superbissime Trent Reznor dans "The Only Time" vers 1m15 dans la chanson... �a me donne des frissons tellement c'est sexy et authentique. Il me manque la passion. Ou quelque chose. C'est dur � expliquer, on dirait qu'il y a une dimension en moins dans ma vie. J'ai soif de quelque chose. Le SPM me rend toujours un peu plus charnelle que de coutume.
J'ai un coll�gue qui arr�te pas de me toucher en blague et �a m'�nerve. Il y a un tr�s joli client qui me regardait avec insistance mais j'ai �t� snob et je n'ai pas daign� lui accorder plus d'attention que �a. Un beau blond aux yeux bleus.
J'�tais encore plus femme-fatale qu'� l'accoutum� dans le chandail extra-large qu'il y avait de spare au subway: j'avais l'air d'un enfant rwandais perdu dans un t-shirt humanitaire. Disons qu'avec les cheveux peign�s dans un style r�minescent des ann�es 50 et les grands yeux tout arrondi par le maquillage noir, �a faisait un dr�le de composite. Bref, j'avais pas plus l'air de quelque chose que d'habitude. Je re�ois mon chandail � moi demain! Joie et extase!
J'ai sans doutes dit "Subway-dorion-bonjoooour!" plus que je l'aurais voulu aujourd'hui. Mais en tout cas la pluie ant�-diluvienne m'a �pargn� l'exc�s de "qu'est-ce que je peux mettre comme l�gumes dans votre sous-marin!".
Je me demande comment je r�ussis � avoir autant de plaisir avec un travail aussi b�te?
J'ai au moins appris aujourd'hui que dans ma belle province de Qu�bec, le mot "poivre" est prononc� "PO�VRRR'". Cependant je continue de grogner apr�s ce b�te anglicisme de "piment vert": �a s'appelle un fucking POIVRON. POOOOOIVRON, bande d'inculte.
...Au moins j'ai recommenc� � dessiner.
Le beau G m'invite aux Foufounes �lectriques ce vendredi. Je crois que je vais me laisser inviter et essayer de t�ter K pour que je puisse dormir sur son divan.
Ce serait aussi l'occasion de tambouriner intempestivement sur la porte d'un individu ne d�sirant pas que la chose se produise. C'est l'excitation de me demander si je vais me faire semoncer ou non. La derni�re fois (ou plut�t, l'avant-derni�re) je me suis appuy�e dans ladite porte et je suis tomb�e dedans parce que le loquet est d�ficient; je me suis donc ramass�e dans une position comique, �tal�e dans le couloir. Et puis, c'est par principe. J'ai la t�te dure. Je cherche le trouble. J'ai envie de me payer une t�te en furie et de pratiquer ma langue fourchue. Je deviens collante quand on me snobbe; ce n'est donc pas la bonne fa�on de se d�barasser de moi.
Ou peut-�tre pas... Dans le fond, l'hostilit� c'est moche. Mais c'est quoi ces mani�res l� aussi, de titiller ma curiosit� puis de me donner de la botte au derri�re! "J'suis-ton-ami-j'suis-plus-ton-ami". Hein? Quoi? "J'te-fais-des-confidences-puis-j'te-parles-plus".... C'est � n'y rien comprendre. On aurait besoin d'une correction.
Bah... Est-ce que �a vaut vraiment la peine que je m'en pr�occupe?
Ma rationnalit� dit non, mon obstination dit oui.
Enfin, on verra � quel point d'�bri�t� je suis rendue, ma motivation du moment et si j'ai des complices inspir�s.
HEY TOUT LE MONDE! SIGNEZ MON GUESTBOOK VOIR COMMENT QUE �A VA �TRE DR�LE!Non mais pourquoi pas? Dites moi la premi�re chose qui vous passe par la t�te, genre, "vulve", "llama rose" ou "t'es une saloppe". �a va tous nous faire beaucoup de bien.
-L