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Les g�lules sont les liens. Genre.

Des instants arr�t�s
13/05/2004 @ 12:57

L'appartement est une �tuve. Un bain-marie. Je cuis lentement dans la chaleur d�r�gl�e du thermostat et ma propre insignifiance. Une insignifiance bien ti�de et confortable, mais dont la ti�deur et l'intensit� s'accentue. Aucune direction. Aucun but. Aucun �lan vers l'avant. Aucune pouss�e. L reste debout sous les �toiles � les regarder, et ses globes oculaires sont sabl�s, d�polis, ils ne r�fl�tent rien. Ce regard, fen�tre de l'�me selon les litt�raires peu originaux, est glauque, borgne, vid�, gris, insignifiant. Je ne me sens plus le besoin de ne rien prouver � personne. Je sais que je deviens visible au monde ext�rieur quand je met des jupes ou des robes. Aussi je puis choisir mon degr� de visibilit� c'est bien pratique. Hier, comme m'a dit "S", membre du groupe Starbuck et les Impuissants, j'avais l'air d'un m�lange de clockwork orange et de Marry Poppin avec mes bottes lac�es, mon chapeau, mon maquillage noir asym�trique, et ma robe paysanne � volants. Personnage fort int�ressant par ailleurs, nous avons parl� de son band, de Frank Zappa, de Mr Bongo, de Les Claypool, d'une troll�e d'autre, de bien des choses, de la vanit� des "gothiques".

La belle fille � c�t� de moi, c'est K, ma ch�rie aux cheveux bleus, dont je suis lentement entrain de tomber amoureuse, comme une imb�cile que je suis. C'est ma confidente, mon h�ro�ne, mon amie, ma petite et ma grande soeur, mon invuln�rable. Cette nuit que nous avons pass�e ensemble, je me souviens d'un moment, un moment entre moi et elle, ou l'harmonie se cr�ait, ou la lumi�re naissait de l'intense friction des atomes se trouvant dans le faisceau de notre regard. Depuis ce temps, je glisse � mon insu sur cette pente malicieuse qui n'a rien de passionelle, qui n'a rien de l'amour m�l� de rancoeur des gar�ons, du d�sir animal du m�le, de la volont� de reconnaissance.

[... quelques heures ont pass�es.]

La journ�e a pass�. Puis apr�s?

�a fait deux jours que j'�coute "Pretty Hate Machine" en boucle. En ce moment je me sens d'une somnolence pas normale, et il n'est que 23h30. Cuite par le soleil. J'ai vu S-P, ami de L-P. On a eu une belle conversation int�ressante. Je l'avais reconnu dans un petit trou � pizza de la rue Ste-Catherine, et j'avais dout� pendant environs 5 minutes, puis je me suis enfin branch�e.

Sinon, je me d�linquantise. Je bois dans le parc Lafontaine la nuit avec mes amis louche, je me ramasse chez des gens que je ne connaissais pas, je vole des tulipes dans les jardins priv�s et un des c�nes oranges dans la rue au nez des gardiens de s�curit�, je me fait reconna�tre comme "la fille qui faisait des bruits bizzares", je chante sur les trottoirs, je bas les pav�es de la rue, mes argumentations sont molles, je suis molle avec les gens, o� est mon ancienne rigidit�? Je me moque de mon avenir, je me moque de mes propres amis, je me moque de mon manque de substance, je me moque d'aimer sans �tre aim�e en retour, je moque des beaux gar�ons. Compl�tement indiff�rente. Une job? Hein. Des projets? Non.

J'ai des propos tr�s bourgeois et je m'en fous, dans mon nouveau cynisme de fille de dix-huit ans. Je ricane et je plonge le couteau ac�r� de mon intelligence oisive dans la fragile gel�e des principes, des efforts, de la dualiste religion.

Comme je disais � ma th�rapeute, j'ai besoin d'un amoureux. Qui ne peut �tre que L'Homme Id�al. Mais en m�me temps, on se fait bien trop avoir quand on est amoureuse; et les hommes id�aux que je semble trouver sont tous des sarfs et/ou des couillons. Comme j'en ai assez de me faire traiter comme un tapis de porte, je pr�f�re rester digne dans ma solitude de princesse en jupe ou mon invisibilit� de fille en pantalons larges et informes.

Hargneux et d�lateur. Humiliant. D�terminant leurs portraits subs�quents � tous.

Fiers dans leur beaut� � grand prix et m�prisant ce qu'ils pourraient avoir de mieux.

Ou insouciants dans leur jeunesse irresponsable de m�les, jouant des �motions de la bonne amie comme de quelque chose de facilement rempla�able.

Je n'ai qu'� hausser les �paules et les laisser au rancart.

-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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