C'est de penser � corps perdu. C'est de vivre � corps perdu. Une grande sensation de lourdeur, de nullit� et d'immobilisme. Je me sens tel un gros tas d'inutile. Les gens vivent dehors, avancent dans un chemin qui progresse ou r�gresse. Moi je suis sationaire. Assise sur du ciment. La volont� est morte. Le besoin d'avancer ou de reculer, le besoin de direction, de nivellage de l'existence, de faire, de partir d'un point vers un autre, est �teint. Je suis. Comme une pierre. Les envies sont mortes aussi. Les buts, les buts... allez vers quelque chose, commencer et finir, devenir autre.. non. Simplement faire des choses hors du temps, hors des autres. Ne pas commencer quelque chose qui aurait besoin d'un apport, d'une continuation. Que des actes isol�s.
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Je ne suis pas disponible.
-L