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Les g�lules sont les liens. Genre.

Joie de Vivre
03/05/2004 @ 12:38

J'avais d�cid� de me priver de sexe. Je vais �galement me sevrer de sentiments amoureux. Parce que c'est trop humiliant et indigne de moi pour ce que �a rapporte. Et puis �a r�quisitionne une trop importante partie de mes pr�occupations journali�res. De L Nymphomane, je suis pass�e � L Phal�ne puis L Statu-de-Glace. Faudrait pr�venir le principal int�ress� mais heureusement nous sommes assez amis pour pas qu'il le prenne � la tragique. Quant � l'Autre (si vous aviez devin� qu'il y avait un Autre) ben d'la marde, il se fout de ma gueule et comme je me l'�tais promis, les gens qui se foutent de ma gueule ne font plus partie de mon petit univers. Je ne vais pas arr�ter de le voir (�a reste un charmant individu) mais je vais arr�ter de faire mon effort sp�cial, de me mettre sous tension pour lui.

...Je suppose qu'� force d'auto-suggestion, je vais �tre capable de v�ritablement me d�sensibiliser et de ne plus avoir tout mon m�tabolisme en alerte quand je le croise (rythme cardiaque acc�l�r�, l�ger tremblement, sang qui monte � la figure, grande impression de f�brilit�... C'est pas des farces.)

Je discutais de ma grande d�motivation existencielle l'autre jour avec quelqu'un. Je lui disais que j'aimerais ne rien avoir � faire, que je ne voulais plus �tudier, avoir une carri�re, aller en voyage, produire... Je voudrais simplement vivre. Exister. Manger, dormir, me promener. C'est si simple. Mais mon interlocuteur s'exclama, abasourdi de mon apparente na�vet�, "Ben voyons!!! Tu peux pas faire �a! �a marche pas comme �a!"

Et �videmment, il avait raison. La normalit� *veut* que je travaille pour vivre.

Mais voil� ce qui est d�rangeant. En tant qu'humain, je ne peut pas faire le choix tr�s d�lib�r� de refuser de produire, d'amener une contribution � la civilisation, de tenter un grand effort vers l'avant ou l'arri�re, de simplement �tre une �me en paix, un individu serein, et n'exister que pour la jouissance m�me d'exister.

La plupart du temps, on s'occupe parce qu'on s'ennuie. Parce qu'on nous a profond�ment inculqu� la notion que de ne rien faire est n�faste, qu'il faut agir, meubler notre temps, faire quelque chose de nos dix doigts. On se sent coupable, m�me, lorsque l'on est parfaitement inactif. Alors on se sent le devoir de produire, de travailler, d'�tre "utile".

Mais que se passe-t-il quand des ann�es de vie humaines nous d�montre que la plupart des actions sont vou�es au n�ant de toute fa�on? Que les geste sont inutiles, qu'ils se perdent dans une grosse glue paralysante, emp�chant toute friction? Que souvent l'effort d'une vie enti�re ne remue pas la moindre chose, dans cette grande immobilit� de la civilisation humaine, toujours pareille � elle-m�me au fond? Que souvent, m�me, malgr� nos efforts d'aller de l'avant, nous reculons, et vice versa? Quand, enfin, nous acqu�rons la certitude que ces exp�riences acquises, ces projets effectu�s, ces accomplissements, sont autant de peines perdues si leur apport se perd dans une personnalit� en friche, si on sait que la m�moire s'�mousse, si les directions nous sont inconnues?

Il se passe ce qui m'arrive en ce moment. Tiraill� entre le remord de perdre mon soit-disant potentiel et la paix de l'inaction heureuse, on penche de plus en plus dans une oisivet� bienfaisante, qui n'�veille plus en nous le sursaut d'activit� inutile, le scrupule du temps perdu, le regret de la volont�.

Ou peut-�tre que j'agrandis d�mesur�ment l'�chelle de ce qui m'arrive. Peut-�tre que c'est simplement la r�action d�e � l'�bahissement du bonheur de vivre, enfin acquis. La certitude solide, la sensation profonde d'aimer vivre de tout son �tre, de se sentir les deux pieds ancr�s dans l'existence. Toute mon inaction pr�sente n'est peut-�tre que le besoin de s'assurer de cette paix int�rieur, le reste de suspicion �motionelle qui ne cesse de t�tonner ce solide axi�me, ce pas franchi, cette marche d'escalier, pour �tre certain que c'est bien l�.

J'aime l'existence. J'ai fini de marcher dans le flou, de flotter entre deux eaux, d'�tre affol�e par mes perceptions et l'impression d'intangibilit� qui en d�coulent. Ce n'est pas un travail de volont�, mais j'ai trouv� l'int�r�t de la vie en la vie elle-m�me.

C'est sans doute normal, apr�s cette grosse r�alisation, de laisser la machine souffler, les composantes se refroidir...

On ne peut toujours agir par peur de l'inaction, on ne peut s'occuper que parce que l'on s'ennuie. Il faut d'abord, je crois, trouver cette certitude de vouloir vivre pour la vie. La direction, le sens, les d�sirs, les buts, �a se trouve apr�s. On fait l'erreur de sauter cette �tape...

Bien-s�r, les crises de d�sespoirs reviendront, les grandes noirceurs angoissantes... Mais maintenant, j'ai une base solide.

-L, heureuse de vivre.


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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