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Les g�lules sont les liens. Genre.

Libert�, haine, jalousie, amour
20/01/2004 @ 20:16

Je suis en r�sidence depuis samedi. Chez moi, finalement. Le premier chez moi libre de toute mon existence. C'est si reposant... Si rass�r�nant. Mon gentil S peut dormir � mes c�t�s, nu, et se promener dans son plus simple appareil dans ma chambrine. Je peux laisser tra�ner mes v�tements par terre, je peux ramasser mes "d�g�ts" quand bon em semble, je peux me faire du caf� � 3 heures du matin, je peux sortir quand �a me pla�t dans le quartier chinois, je peux prendre des bains interminables, je peux fumer des bidies jusqu'� me rendre compl�tement �tourdie, je peux em bourrer de dattes pour le souper, je peux faire des exp�rimentations culinaires ciomme bon me semble, je peux manger au moment qui me convient, je peux enregistrer n'importe quelles conneries sur mon r�pondeur, je peux surfer sur des sites d'art �rotique si �a me pla�t, je peux d�placer mes meubles, je peux agir sur l'inspiration du moment, je peux me laisser d�cider de mes occupations spontan�ment, je peux... vivre. La libert�, finalement, �a tient � de bien petites choses. Pas la libert� totale... Un humain n'est jamais libre que quand il est seul. Apr�s tout, "la libert� des uns prend fin o� la libert�e des autres commence". Mais un degr� de libert� sain, qui me permet d'�tre autonome et d�tendue, c'est merveilleux... Plus de voix glapissante! Plus d'ordre! Plus de tension... Je veux de la compagnie? Je cogne chez ma voisine C, j'appelle telle ou telle personne, je sors, j'�cris � mes amis en ligne...

Je me sens si bien.

Il y a une jolie petite minette noire sur l'�tage, un �tre f�lin, t�nu et fluet, au comportement �trangement intelligent, sournois et communicatif.. Elle r�de en ce moment dans ma chambre, depuis au moins dix minutes.. Elle met son petit museau partout, elle reniffle, elle grimpe l�g�rement, elle explore, elle liche le m�lange d'eau, de sel et de lait que j'ai pr�par� � son intention... Elle est encore plut�t farouche, elle conna�t mal ce nouvel environnement qu'est ma chambre, mais je sens que ce sera bient�t une vieille habitu�e des lieux.

Dans mon cours de philo 102, "conception de l'�tre humain", il y a une persone qui m'amuse, parce qu'elle me rappelle ce que j'�tais avant, et pourquoi. On se pr�sentait tous, ce faisant en d�clinant notre nom, notre champ d'�tude, comment nous avions trouver notre cour philosophique de la session pr�c�dente, si nous lisions et si c'est le cas, quoi en particulier. Ce gar�on, donc, avait l'air suffisant, �tait positionn� au fond de la classe, le dos bien �tendu vers l'arri�re du dossier, les bras crois�s, la t�te un peu rengorg�e et un demi sourire, en fait amenant plut�t en t�te l'id�e que sa commissure gauche soit rattach�e � un fil qu'on eut tir�. D'un ton bien fat, il d�clara avoir trouv� le premier cour de philo bien simpliste pour lui...

Hum. Qu'avait-il � prouver? Pourquoi ce ton? Est-ce qu'il essayais d'exprimer son m�pris, sa supr�iorit� sur nous? D'autre personnes on avou� avoir trouver la chose facile, parce qu'il avaient eu des cours d'histoires et trovuait que c�tait du r�chauff�, ce n'�tait pas du tout la m�me chose. N'importe quel cour de philo, aussi b�-b�te et r�chauff� soit-il, stimule toujours la pens�e, force le processus mental de r�ponses, m�me si on se les ai d�j� trouv�es depuis longtemps. Ce n'�tait pas vraiment dans le propos en fait, mais dans l'intention derri�re le propos.

Il voulait nous montrer qu'il �tait du-dessus de tout �a. Et peut-�tre, donc, de fa�on sous-jacente ou m�me pleinement conciente, peut-�tre nous ha�t-il. Peut-�tre que notre ignorance suppos�e le d�go�te. Peut-�tre qu'il adopte le parti pris de sa sup�riorit� pr�acquise sur cahcun des individus qu'il rencontre. Je sais, j'ai �t� longtemps comme �a. C'�tait un mode de d�fense. Le mode de d�fense du petit �tre �motif criant en moi, suppliant pour un peu d'amiti� et de consid�ration, qu'un langage trop sophistiqu�s pour mes camarades de la petite �cole m'avait gard� d'avoir au premier coup. les intellectuels sont honnis, dans la belle terre du Qu�bec. On a une dent contre eux d�s le d�part. On leur enseigne � �tre ainsi. Dans les petites banlieux tranquilles, �loign�es, o� travaillent dans des emplois r�p�titifs et peu stimulants ces bon bougres de la classe moyenne basse, berc�s par la t�l�, confortables dans leur douce inculture... Maintenant je ne hais plus, je ne m�prise plus, parce que j'ai pens� assez longtemps au pourquoi du comment pour comprendre ces gens. Sans plus de jugement de valeur. J'ai l'humilit� de reconna�tre ne pas pouvoir d�finir des �tres en entiers si je ne connais pas leurs vies enit�re et tout le cotnenu de leurs t�tes, j'ai la conscience de ne pas pouvoir sentencer sans conna�tre le dernier mot de l'histoire. Ou au moins une grande partie. Comme tout, rien n'est jamais absolu. On peut sentencer des comportements qui sont offensifs, d�gradants, assujetissants, cupides ou automatiques... Mais l'�tre derri�re? Enfin, j'essaie. Je susi loin d'�tre sage. La haine, �a peut �tre une �volution de la jalousie. Jalousie du talent, qui fait que par exemple, moi, j'ai ha�e � tort R. Jalousie de l'amour, qui fait qu'on hait et ex�cre l'autre, cet autre meilleur que nous, autre raison pour laquelle j'ai reni� temporairement R. Jalousie de la consid�ration, cette incompr�hension de l'affection qu'on porte d'une fa�on qui nous semble absurde � cet �tre, Cet �tre, qu'on se met � m�priser, � d�adaigner, � ridiculiser. Comme pour R. Jalousie du succ�s, qui fait qu'on hait certainnes de nos coll�gues de classe qui nous surpasse; c'est une des haines les plus facilement r�primables, puisqu'elle nous atteint moins �motivement que les autres. Cette jalousie blesse surtout l'orgueil, pas le d�sir d'amour. Le d�sir d'amour!... Torture entre toutes. Ha�r par principe, c'est rare. Il y a souvent une jalousie, une rancoeur derri�re ette haine. Ha�r par habitude, �a se peut, quand notre d�sir d'amour s'est souvent fait trahir.

Et la meilleure fa�on de se d�barasser de sa haine, c'est de s'avouer sa jalousie. Ou bien son envie, sa rancoeur, sa d�ception ou sa d�sillusion... La jalousie n'est quand m�me pas la source ma�tresse de la haine.

On peut aussi ha�r par pr�jug�s. Bien souvent, en fait. En fait, on se conforte souvent avec des pr�jug�s pour valider sa jalousie.

Et c'est bien plus reposant d'�tre sans haine... Quoique c'est un sentiment passionn�, exaltant bien que mauvais, puissant bien qu'abject.

Mais maintenant que mon d�sir d'amour est combl�, que j'aime tellement, cela me semble difficile d'ha�r... Je suis toute emplie de douce passion, de beaux sentiments, toute mon immense soif d'affection est d�salt�r�e... Je pardonne.

Je suis quand m�me contente d'avoir respecter ma promesse que je me suis faite � moi-m�me au secondaire. Ne plus se soumettre � quiconque se foutrait de ma gueule. Et�ette ind�pendance forc�e, cette fiert�e, a port�e fruit. Mais je dois admettre, et je l'ai fait amplement pendant mes vacances de no�l, que l'antipathie que je protais � R venait de la jalousie. La jalousie d'amour, parce que L-P la vantait trop � mon go�t. La jalousie de consid�ration, parce qu'on me confondait avec elle, et non le contraire. La jalosuie du succ�s, parce que son art obtient plus de succ�s que le miens. Et enfin.. Et surtout, en fait... la jalousie personelle, bless�e, qu'elle ne m'aime pas assez, pas autant que moi je l'aimais et l'aimerai.

Mais maintenant, j'ai S, et son regard rempli de lumi�re, et ses doux mots, et son affection durable, et notre complicit�, et nos r�ves, et nos caresses, et notre mutuelle aisance en pr�sence l'un de l'autre, et son �coute, et sa compr�hension, et sa merveilleuse pens�e, et sa sublime �me qui s'envole doucement, soyeusement dans les sph�res des songes et des id�es, et son amour, son divin amour, son supr�me amour, son amour qui me donne des frissons quand je l'embrasse, qui m'�meut jusqu'au larmes, qui me rassure, me berce, me fait trembler, lui accorde ma totale, absolue et compl�te confiance...

Si �a aurait pas �t� des circonstances d�biles. D'abord J-P qui m'a cont� des choses trop s�rieuses pour �tre dites sans �tres ressenties, puis Ro qui aurait pu �tre sauv�e de son cr�tin de copain par le d�but de sentiments qu'elle avait pour S, ensuite L-P, gentil r�veur, trop serein, trop carpe diem, pas assez soucieux, qui me voulait sienne sans qu'il soit mien...

Ce qui compte, c'est qu'on soit ensemble maintenant.. peu importe les limites du temps et nos aveuglements. On a trouv� quelque chose de pur. Oui. Pur. M�me si je d�teste ce mot et qu'il offense mon id�e de la relativit�e. Pur! Sans arri�res pens�es, sans mensonges, sans besoin de cacher, de taire quoi que ce soit. Pur parce que complet. Pur parce que vrai. Pur parce que justifi�.

Moi qui ne croyait pas en l'amour, du moins pas existant pour moi. C'est si simple! Si simple que �a devient camoufl�.

Je me suis mise � pleurer dimanche durant la nuit, � ses c�t�s, parce que je me sentais trop imparfaite pour lui, trop mesquine, trop innacomplie, trop imm�ritante pour sa divine personne. Mais il m'a rassur�. Il a embrass� mes larmes, il m'a dit qu'il m'aimait parce que j'�tais moi, pas parce que j'�tais trop bien ou trop mauvaise, qu'il �tait imparfait aussi, il a dit que d'aimer et d'�tre aim� c'�tait peut-�tre dieu...

�a me fait encore pleurer d'ailleurs. En ce moment. Parce que c'est tellement beau tout �a. J'ai de la mis�re � concevoir que tant de bonheur me soit �chu.

Je regarde les lumi�res du centre ville, et je trouve �a beau. Je regarde ces hautes tours encaiss�es, � ma hauteur, je flotte dans le ciel de la nuit avec elles, immobile, et le joli portique nord du quartier chinois. Et la fine poudrerie qui scientille par moment devant ma fen�tre. Et la douce pente enlumin�e de la Main, de St-Laurent...

Je suis heureuse.

Je suis libre. J'aime. Je suis aim�e. J'ai des amis. Je suis meilleure en dessin que jamais. J'ai de nouveau le go�t d'�crire, d'exp�rimenter, d'explorer, de vivre. Je suis motiv�e par l'�cole. J'aime mon environnement de vie.

Je suis une fille de la ville. Je suis une na�ve romantique. Je suis une furie passionn�e. Je suis autonome. Je me sens belle. Et je trouve les autres filles belles. Et j'aime de nouveau R, que j'ai vu � l'�cole aujourd'hui, qui m'avait �crit un gentil mot.

�a va bien...

-L


N'importe quoi.

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