Oh, hi. I missed two contraception pills in a row. I gulped them down both without water one or two hours ago. My uterus just emitted some strange, blood-stained secretion. Mh. It feels good, being a girl.

I'm writing in english and i don't know why. It's something i don't do often. It's not my language. It's not my thoughts. It's not my head. The subtelties of english connotations aren't quite my property yet, wich makes it unsuitable for this diary. This diary is all about subtles connotations. And lately i'm unable to render them. I try. I try.

Je l'ai vu hier. C'�tait une belle soir�e. Je gagne de l'assurance. Il a dit quelque chose de totalement cruel et gratuit, mais c'est peut-�tre encore une petite provocation. D�s que je mord aussi, il se refait doux et aimable. L'affaire de la lettre, c'est �cart�. La r�ponse que je lui ai envoy�e lui a replac� les id�es. Parce que quand on a des sentiments, on le sait: c'est oui ou non, il n'y a pas de peut-�tre. Si ce n'est pas oui, alors c'est non.

Bon. Bien-s�r ici il y a des nuances. Il y en toujours. Jamais est-ce que le dialogue entre tous nos int�r�ts ne sera d'une clart� absolue. Mais. Quand on reste perplexe devant une demande d'aprofondissement de relation, quant � moi, c'est qu'on a pas tant envie que �a.

Alors que la complicit� et les petits inside jokes prolif�rent entre nous deux. Alors que ses mains se posent de plus en plus souvent sur moi. Et les miennes sur lui. De toutes les fa�ons. Avec tous les stratag�mes. M�me le chat est l'innocent entremetteur de ces jeux de mains. Mais �a devient disproporitonn�. Il me demande si j'ai envie de prendre ma douche avec lui et ensuite il fuie tentativement mes approches lorsque nous sommes couch�s. O� s'il s'av�re que je suis particuli�rement confortable, comme lorsque ma joue en vint � s'appuyer sur sa tr�s douce �paule nue, il change de position. Je ne comprends plus. Qu'est-ce qu'il veut. Qu'est-ce qu'il sent. Tout ce que je sais, c'esr que mon amour s'�chev�le et que mon d�sir monte. Je deviens obs�d�e, folle, la moindre de ses pointes peut me donner des crises de larmes en publique plusieurs heures apr�s son expression premi�re.

Et toujours le moindre de ses contacts me donne des frissons. Pendant environs une heure, j'avais mon derri�re nich� contre le creux de son aine, et cela faisait mont� en moi des vagues de plaisirs touhjours croissante... Au point o� j'ai atteint la jouissance... Et �ventuellement j'ai orgasm�.

Orgasm�.

Sans contact direct. Sans stimulation de ma part. Ni de la sienne, vraiment. Juste mon corps en contact avec le sien. Une vague d'excitation, de chaleur, de jouissante plus grande que les autres, j'ai halet� et puis �a s'est calm�. Plut�t puissant.

� un certain point nous �tions les deux sur le dos, c�te � c�te, et nos peaux se touchaient. Mais je ne pouvais plus faire la diff�rence entre sa peaue et la mienne. On dirait que je m'�tais fondue en lui. Que nous avions fusionn�s. Que des atomes crochus �taient entr�s en collision et se maintenaient fermement. Je ne pouvais plus �tablir de fronti�re entre nos �piderme, j'avais l'impression que nos deux corps s'�taient soud�s en une seule entit�e.

Exp�rience assez sensuelle.

J'ai �t� � deux doigts de baiser sa belle bouche, qui �tait si pr�s de la mienne. � plusieurs reprise j'ai soudainnement ouvert les yeux et j'ai vu, dans un battement de paupi�re, un joli sourire de coupable et une t�te se tournant. Je n'ai pas tr�s bien saisi.

J'ai senti un doigt qui tra�ait la ligne de mon �paule end descendant.

Il continue de transcender sa triste ville de novembre avec son �me de po�te. Et son rire merveilleux � l'une ou l'autre de mes pitreries. Et nos gamineries incessantes. L'orage nous a tremp� mais je ne pouvais r�sister � la tentation de sauter dans les flaques d'eau.

plus de d�tails demain.

-L