Toute une fin de semaine. Je suis fatigu�e. Et heureuse. Il s'est pass� tant de choses. Tant de merveilleuses choses. Je suis un peu sombre malgr� tout. Ce serait trop long tout raconter. Voici quelques faits me revenant imm�diatement � l'esprit et qui me comble, me coconne dans la tendresse...
Dans l'autobus vers Varennes, alors que la bretelle de ma tr�s jolie robe de velour tombait, d�nudant ma petite �paule.
"Tiens, regarde, ces petits machins l� c'est pratique pour tenir les bretelles de soutiens-gorge quand on en porte, mais quand on en porte pas �a iritte la peaue..." Et effectivement il y avait une petite rougeur sur ma peaue...
D'un doigt ou deux, il caressa fluettement, langoureusement la petite douleur avec un air moqueusement d�sol� et en ayant l'air de me plaindre. �a me fulgurait de frissons de plaisir, qui rayonnaient des nerfs exquisement stimul�s de la peaue de mon �paule, et s'�panouissaient jusqu'� mon sexe.
Le contact le plus minimal venant de lui me prodigue des merveilles extatiques de volupt�s. Il me suffit d'humer son odeur, d'effleurer sa peaue, de sentir sa chaleur pour attiser tout ce que j'ai de d�sir.
� Calixa-Lavall�e, o� on s'est intoxiqu�s en masse avec tout ce qu'il y a de couramment accept� comme intoxiquant, on se faisait des shots et c'�tait tr�s sexy... Sa bouche contre la mienne, carr�ment, un pr�texte pour un presque baiser, � recevoir toute la malicieuse fum�e... Je lui en ai fait un aussi, m�me si j'avais peur de me br�ler la langue. Il a dit quelque chose, qui ressemblait � "tu fais �a comme si tu l'avais toujours fait"...
je continuerai �a demain. je suis trop distraite. Je suis incapable de faire aucun devoir. J'ai la t�te dans les nuages.
-L