GOTTA GET YOU INTO MY LIIIFE

Oooh d�sol�e je chantais mes beatles... Aaaah j'ai pris une trop grande pause d'eux, qu'ils me manquaient mes quatre petits gar�ons au talent ing�nu.. Ils ont �t� tellement d�sabus� par leurs c�l�brit� instantann�e qu'ils en sont devenu d�go�t� et non pas soumis � elle... Aussi, � partir de "Rubber Soul", d�montraient-ils beaucoup d'originalit� et de volont� de surprendre, et de cr�ation... Et s'ils ont r�ussis � accrocher une petite fille de 14 ans deux g�n�rations plus tard (en l'occurence, moi), c'est qu'il y a une raison. Dans ce temps-l�, la musique populaire exigeait au moins qu'on sache jouer d'un instrument quelconque... *m�pris � la pens�e de la musique pop du moment qui cosniste � du R&B d�natur� et du hiph-hop commercial et d�rogatif... Si Snoop Dog, 50 cents et Sean Paul mourraient simultann�ment sur le march� de la musique d'une cause inconnue je ne pourrais pas dire que �a me peinerait*

Alors mes parents viennent de revenir de leur semaine � Rimouski... C'est bien de les revoir, parce que je vais enfin manger correctement, mais la maison vide du charivari de cris, d'ordres, de disputes va me manquer. En �change, le retour des lifts et de la possibilit� de m'adresser � quelqu'un est r�confortante.

Cette semaine m'as au moins fait r�aliser que j'ai grandi par rapport � mes "craintes". Mes "craintes", en fait, c'est cette angoisse que j'ai par rapport � la vie adulte et qui se fragmentent en une multitude de petites choses simples qui me semblent � jamais hors de ma port�e: comme de vivre en appartement, d'avoir un travail, de conduire, de payer des factures. Avant, ces craintes incluaient le transport en commun, d'avoir � appeller quelque part et de commander dans un restaurant � comptoir... Autant de choses que je suis capable sans aucune anci�t� d'accomplir � ce jour. Et ce matin, alros que je pensais, je me rendais compte avec bonheur que j'avais d�finitivement laiss� certains de ces fardauts d'inqui�tude derri�re moi... �a a �t� une r�alisation subite, un soulagement imm�diat...

La porte d'un r�fr�g�rateur s'ouvrant lentement dans la noirceur ressemble � une apparition divine... Blancheur soudaine, �tincellante, dans les remugles noirs et brumeux! Pr�sence soudaine du supr�me sustantement!

Aah... Emo-boi est en ligne et il ne me parle pas. Quant � moi, je tente d'�viter de sauter sur mon stylus, de piocher maniaquement sur la tablette � l'endroit ou, proportionellement, se trouve l'emplacement de sa vignette � l'int�rieur de la fen�tre de MSN sur l'�cran, afin de faire surgir une fen�tre de conversation pour pouvoir sentir sa pr�sence ind�pendante dans les petits mots qui appara�tront dans aldite fen�tre � la suite du fr�bile cliquetis que j'aurai envoyer � son effet... Description redondante de l'envoie d'un message instantann�.

Mais non. Je ne le ferai pas. Cl m'a comme assom� de retour dans la r�alit� en me disant "L, t'as pas besoin d'un gars comme �a". Une simple phrase compos� de mots primaires contenant tant de v�rit�, d'arguments et de raisons: je n'ai pas besoin d'un petit gar�on inconstant, immature dans son �motionnalit�, incapable de concevoir de l'attirance envers quelque chose de plus qu'une simple image et qui ne fait gu�re de cas de ma tendresse et de mon d�vouement. Inconstant parce qu'il ne cesse de laisser et reprendre sa blonde; immature parce qu'il n'est pas assez �g� pour �prouver un amour qui va plus loin que le coup de foudre. Ce n'est pas, pour autant, une mauvaise ni idiote personne; mais je n'en ai pas besoin.

Et donc, je le boude.

Cependant, ne pouvant me vanter d'une maturit� tr�s sup�rieure � lui, je regrette qu'il ignore aussi souvenreinement ma bouderie et qu'il ne prenne m�me pas la peine de s'en informer

Aaaaaah dans le fond vous le savez tous que j'exag�re le c�t� n�gatif en ce moment... Est-ce qu'on peut vraiment se apsser d'Emo-boi?!?!

Non!

...

-L