Je relisais une de mes vieilles entr�es de 2002. La 47 i�me pour �tre plus pr�cise. �a parle de T et de mon amour pour lui. J'en retire deux choses:
1) J'�cris bien quand je suis s�re de ma pens�e
2)Dieu que je l'ai aim�, ce gars-l�.

Bon, est-ce que je suis entrain de vous dire que je ne l'aime plus?... Pas pr�cis�ment, mais �a ne me pr�ocuppe plus. J'ai r�ussi � me reconstruire un univers social et moral dans lequel il n'est plus une composante essentielle et indispensable. De plus, j'ai �t� capable de me d�tacher suffisament de lui pour savoir investir mes sentiment envers une autre personne et lui avou�e, et m�me si �a n'a pas march� j'en suis contente. Mon amour pour T ne br�le donc plus tout sur son passage. Je ne sais m�me plus si je l'aime, vraiment. J'ai �t� trop d�courag�e et ennuy�e par l'attente et les insultes... Disons que je reconnais cet amour, que je n'y met pas un terme total, que je cloue pas encore les planches aux fen�tres de cette belle romance jamais v�cue. Je rel�gue cette histoire dans le coin le plus parfum� de ma m�moire, et je laisse une m�che hors de la poudri�re, si jamais une �tincelle propice se d�ciderait � re-bouter le feu � ma passion.

C'est une machine dangereuse et puissante, ma passion amoureuse. Elle est forte, exalt�e, intense, obsessionelle, pr�te � la plus servile soumission et � la plus sereine attente, et capable des tsunami de larmes les plus gigantesques et de haines colat�rales immenses. Elle se plie � tous les sacrifices, accepte tous les coups des poignards de l'indiff�rence, des fl�ches des insultes, de l'acide du m�pris sans broncher, mais elle peut pr�parer pendant ce temps une col�re � faire �clater le roc en une fine poussi�re de talc.

Pour revenir � T... Je continue mon attente, mais je lui donne une importance secondaire. Tout ce temps et tout ce froid (qui se r�chauffe et fond comme neige au soleil, par ailleurs: T aime qu'on l'ignore, il semble) on tant et si bien assom� mon amour qu'il est en plein coma dans le fond de mon coeur. Ah oui, inconscient, mais vivant... Vivant faiblement, certes. Mais mon ancienne certitude de notre amour, quoique affaiblie, reste in�branlable. Je t'attends, T, comme je t'ai attendu longtemps, je t'attend diff�rement. Qui sait si maintenant tu ne viendra jamais et ne r�compensera jamais cette longue patience? Ce n'est plus tr�s grave, tu sais. J'y ai surv�cu. Tu m'as presque tu� mon cher, e�s-tu �t� � peine plus m�chant et je me donnais la mort de d�ception, tant cette contradiction entre ton m�pris et mon amour me semblait irr�conciliable. Mais maintenant je suis forte et solide, et je t'ai rang� au fond de l'armoire. Tu ressortiras comme un pantin endiabl� si l'envie t'en prend... Mais non seulement j'en doute, avec mon �loignement tr�s prochain (Quoiqu'avec toi et tes impr�visibles fa�on de percevoir, sait-on jamais si ce qui serait un solvant pour certains serait un catalyseur pour toi), mais en plus tu ne m'auras pas si facilement. Je n'ai pas pardonn� ton ancien et injuste traitement de moi, et de plus, je veux �tre s�r que tu m'aimeras avec la m�me profondeur, la m�me connaissance de cause et le m�me d�vouement que moi. Car notre amour ne peut avoir lieu que sous ces conditions. M'entra�nerais-tu dans une petite aventure idiote et sueprficielle, dans laquelle tu m'id�aliserais pour ensuite me rejetter, que tu me d�truirais totalement. Je ne ris plus avec ces choses-l�.

En autres nouvelles.... Je me sens mieux que pr�c�demment. J'ai fait 6 kilom�tres de patin et 4 heures d'automobile, �a a suffit pour bercer et r�conforter ma pens�e.

Demain je vais � la Ronde (qui est maintenant un parc 6 flags, ugh) avec des amis dans le cadre d'une activit� d'�cole. Souhaitez-moi que je sois capable de m'y amuser.

-L