Salut les aminches...

Alors, d�sol�e pour la corute interruption. J'avais le coeur bris�, j'avais des travaux, j'avais des amis, j'avais bien d'autres choses � faire, � penser, � dessiner, � pleurer...

Et aujourd'hui, j'ai le coeur gai.

Oui, vous avez bien entendu, le coeur gai, gai, gai comme lorsque l'on dit "heureux", "joyeux", gai comme le vrai et l'original sens de ce terme.

Bon, enfin, ma joie n'est pas si extravagante, mais cela va mieux, et lorsque je pense � C, il n'y a plus qu'un l�ger pincement, pas m�me, une petite irritation m�lancolique faisant l�g�rement osciller la aprtie la plus tendre et intense de mon coeur. M�me si tout me fait penser � lui, m�me si l'�vocation d'un l�zard, d'une cr�pe, du mot d�licatesse me met ce visage trasncend� par ce que je sais de lui en t�te, les larmes ne coulent plus et je ne suis plus roul�e en petit cocon sur ma couette. Grosse peine d'amour, pensez-vous? Allez, vous n'avez rien vu. �a ne se compare m�me pas aux chaudi�res de solution lacrimale vers�es en l'honneur de T, ni � la d�pression caus� par B. On peut bien dire son nom au complet: Brett. Brett Stahl. J'ai envie de publier ici son nom pour que si, par hasard, il recherche son nom par fantaisie sur l'internet, il puisse aboutir sur mon journal et qu'il me laisse un mot. Je ne lui en veux plus du tout... Il est tout au plus un souvenir de certainnes choses bonnes et mauvaises, et je lui pardonne ses fautes que je met sur le compte du manque d'exp�rience, de confiance en soi et de peur de perdre celle qu,il croyait la seule et pour l'�ternit�...

Hear that, "sweetie"? If you drop by here, don't be afraid and post a little something in my guestbook, it'd please me to hear about you. Seriously. I'm more curious than a cat.

J'ai eu une �trange fin de semaine. Mes parents �taient partis � Qu�bec, question de faire le m�ange chez ma tante M. Mon fr�re �tait plus ou moins l�, comme toujours; j'�tais donc plut�t seule. Samedi, j'�tais suppos�e aller voir un show d'un groupe �mulant Genesis. J'appelle donc T � son travail pour lui donner de mes nouvelles, et il m'informe qu'il est si malade qu'il n'ira pas finalement.

J'�tais d�j� �motionellement tr�s basse, � cause de D qui avait du annuler notre sortie, de C qui ne m'avait pas vraiment parl� de le journ�e, de C qui ne voulait pas de moi de tout le travail que j'avais � faire... Je suis peut-�tre rest�e une demi-heure assise au bureau de la bilbioth�que, compl�tement immobile, pleurant silencieusement, la t�te vide. � ce moment ma m�re � appeller pour savoir si nous n'�tions pas mort, je lui ai dit ce qui se trammait, et elle avait l'air sinc�rement d�sol�e. Ensuite j'ai appell� R pour savoir si elle tenait toujours � ce qu'on se voie (le soir d'avant, en pr�vision du show, je m'�tais organis�e pour qu'on puisse se rencontrer), et elle n'�tait pas folle-enthousiaste. Apr�s ceci, je suis all�e me rouler en boule sur le divan du salon pendant peut-�tre �tre quinze minutes, puis je suis mont�e en haut avec le t�l�phone. R a rappel�, ayant sentie que j'avais le moral dans le bout de mes ampoules au pied gauche, et a insist� pour me voir.

Vous devez savoir que R habite chez son amoureux, un d�nomm� J que je n'aime pas du tout. Il a la d�sagr�able manie de crier, et d'interrompre R quand elle me parle au t�l�phonne, en plus d'�tre abjectement possessif (il ne veut pas qu'elle sorte, ou pratiquement pas), parano�aque (il croit qu'on est toujours entrain de parler de lui ou de se dire des "secrets") et immature (il fait tout pour obtenir l'attention exclusive de R, il chi�le, il fait des sc�nes, un vrai ptit gars de dix ans). Mais cette fois-ci, il �tait particuli�rement d�sagr�able. R devait raccrocher � tout moment, et � un moment donn� il a rappell� lui m�me en me d�bitant des conneries, j'ai encore raccroch�. R a rappel� une derni�re fois, et cela semblait s'envenimer aprticuli�rement dans l'appartement. Et la derni�re chose que j'ai entendue c'est un traumatisant "l�che moi!!!" lanc� par R, avant que la ligne soit coup�e.

Je vous rappelle que je n'�tais d�j� aps �motionellement tr�s haute...

Je suis rest�e extr�mement angoiss�e pendant 15 minutes, d�chir�e entre le choix de l'appeller et d'empirer les choses, de ne rien faire et de me sentir responsable, ou d'appeler les coches, question de mettre de la merde partout. En d�sespoir de cause, j'ai appell�, tenez-vous bien, Tel-Jeunes, et la gentille dame m'a donnez toute sorte de bons conseils et d'avis. Je raccroche, j'appelle chez son p�re mais compose le num�ro de sa m�re accidentellement, lui fait part de la situation. Elle me dit une chsoe assez incroyable: qu'elle refuse d'appeller l� parce qu'entre son chum et le chum de R, c'est pas l'anour fou. J'ai trouvez �a assez path�tique: ta fille est peut-�tre en danger et tu refuses de faire quoi que ce soit � cause d'une chicane qui ne te concerne pas?! Je compose finalement le num�ro de son p�re, Y, mais �videmment, il est absent. Y n'est jamais l� quand on voudrait lui parler... Je raccroche donc et je reste seule avec mon anxi�t�... R rappelle, raccroche, j,entend la voix de son imb�cile de copain, je raccroche � cause de mes nerfs surmen�s, elle rappelle, on s'arrange et je pars imm�diatement evrs la gare de Pincourt, m�me s'il est 14h12, que le train est � 15h50 et que le trajet prend 45 minutes � pied. Je m'arr�te donc en chemin au fabuleux Faubourg de l,�le, l'�norme et laid centre d'achat de ma belle cit�e (sentez le sarcasme), et rencontre J (non pas Super-J, ni J qui s'est fait tattou�e avec moi, non plus que J la blonde de L-A... J la belle mul�tre, l'amie d'A. y'en a trop, des J). Je lui raconte bri�vement ma situation. Avec elle, il y a C (non, pas Emo-Boi, ni Cy la gothique, C le Chilien (du Chili, pas un rapass; eux, on les appelle les !chilleux", pas les "chilliens"...) du party de M), et il m'ignore totalement. C'est dr�le, depuis qu'on s'est revu au parc, il a totalement perdu int�r�t en moi. J'aurais cr� qu,il rappellerait. Ben dis donc, je ne suis pas si belle que �a, il semble. Quelle d�ception. Non, vraiment.

Ensuite je me prom�ne au centre d'achat, ach�te trois trucs compulsivement au Garage, et reprend le chemin de la gare. J'embarque finalement dans le train � l'heure d�e, et je suis ensuite bonne pour 50 minutes d'immersion anglaise. Arriv�e � Lucien L'Allier, je prend le tunnel vers le m�tro et rencontre ma petite R ch�rie. Comme � chaque fois que l'on se voit, on se fait un grand sourire d�bile et on se salue tout aussi d�bilement. Elle me conte comme elle a eu peur qu'il la suive, je lui raconte comme moi j'ai eu peur tout cour.

Alors qu'on veut prendre le m�tro, une grosse frustr�e de la vie, dans sa petite cabine � ticket, nous interdit l'acc�s parce que:
1) Je n'ai pas ma photo m'identifiant (pourquoi j'aurais besoin de �a, la carte n'indique m�me pas "tarif r�duit")
2) Nous sommes le dernier jour du mois; reste qu'on est ENCORE en mai.

On s'engueule, et on se rend � bonnaventure

Allez, je vais manger, la suite plus tard!

-L