Et bien �a y est, je l'ai fait. Avec lui. Et ce futl�g�rement rat�. Un flop, comme on dit. On ne s'est m�me pas rendu jusqu'� la fin. �a faisait trop mal. Je criais comme un cochon �gorg�. Pourtant tout le reste... Ah! Ses baisers sur ma peau blanche, les miens sur le velour d'or qui lui sert de chair... Ses mains, sur moi.. Sa langue. La chaleur de son corps. Le mouvement gracieux, dansant, de son pompage au-dessus de moi. Et les caresses, apr�s l'acte. La communication. Son corps contre le miens, et son attention � ma fragilit� bless�. Son d�nuement de susceptibilit�. Ses bras me prot�geant. La s�curit� dont il me couvre. Ses yeux dans les miens. Son secret. Son respect. Sa respiration de loup. Sa patience. Son rire �clatant. Ses beaux cheveux � reflets de cuivre. Son dos courbe, m�le, f�lin.

Ah, mais cette souffrance... Quelque chose qui ne se d�cidait pas � se d�chirer et tirait lamentablement, d�fonc�, lac�r�contre les parois de mon vagin. Le regret de cette chose douce, un peu caoutchouteuse, vivante, con�ue pour ce usage, qui fait mal, mal, mal.

Mais je crois que, malgr� tout, il est parti. J'ai regard�. Il n'y avait rien. Peut-�tre cela prendra-t-il un certain temps pour cicatriser.

Il a promis de me d�baucher comme il faut. Il m'a dit "pis tu disais que t'�tais pas belle?". Il me disait qu'il m'aimait entre autre parce qu'on peut avoir des conversations de plus de cinq minutes ensemble sans sombrer dans le silence.

Mais il n'a pas, encore, les mains que S avait sur moi. Il est plus rude. J'aime la d�licatesse.

Il m'a dit des choses sur lui-m�me. Des choses fort int�ressantes. Et je me sens; privil�gi�e.

-L