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Les g�lules sont les liens. Genre.

Heures...
09/08/2002 @ 17:35

Je dois admettre, � la honte de ce romantisme charmant mais un peu d�nue de sens qui s'est impr�gn� en moi depuis que je me farcie la t�te de toutes ces histoires, je dois admettre que l'heure, convention humaine par excellence, est une borne perceptive tr�s importante pour me rep�rer. Chaque heures diff�rentes, pauvres chiffres d�nu�s de sens, marquent leurs connotations, leurs possibilit�s, leurs couleurs, leurs significations, toute personnelle qu'elle soit. Lorsque l'on me prive de l'heure, je me sens perdue, plus exactement, je me sens d�sorient�e. Toujours, mon oeil furette � la recherche d'un cadran voulant me rev�ler la position du jour.

Cependant, j'aime bien fausser cette perception, quelque fois. Pour �tre plus exacte, disons que j'aime � changer de type de borne. � en prendre une autre. � englober tout le sens de la dur�e dans un autre type de "mesure", s'il en est.

Tout cela pour dire que j'ai pass� tout l'apr�s-midi dans le roman "� l'Est d'Eden" par John Steinbeck, ouvrage merveilleux par sa chronologie et sa proportion exquise. La lecture en est si agr�able que la dur�e s'�coule, comme un demi-sommeil physique velout� et le bien-�tre mental de se faire raconter une histoire merveilleuse et imag�e, �galement, merveilleusement. L'apr�s-midi ne se comptait plus en heure, mais en page. Peu m'importait la convention humaine... Ce livre me procurait la sensation fantastique d'�tre dig�e dans un espace de temps d�fini, immuable. C'est difficile � expliquer. Enfin, il y avait fort longtemps qu'un livre ne m'avait pas produit cet effet-l�. Normalement, un mal de t�te, la faim, le besoin d'excr�ter ou l'inconfort rompe ce fragile, discret �tat de gr�ce.

Alors, comment se d�roula ma journ�e?

Et bien, pour le troisi�me jour (non cons�cutif, sauf pour le pr�c�dent) j'ai oeuvr� � la proffession idyllique de caissi�re-�talagiste dans un kiosque de fruits et l�gummes. Non-sans-blagues. J'aime bien, �a paye bien, la patronne est patiente avec ma maladresse parce que je suis zel�e, mais c'est un peu chiant d'avoir � travailler une fin de semaine. Parce qu'une autre employ�e a pris un cong�. Hmpf. Et j'ai bien h�te que l'on fasse des horaires � la fin, j'ai envie de savoir un peu plus qu'un jour � l'avance si je turbinne ou non. Pour pouvoir m'organniser d'une fa�on pour voir T. Mon blond. T qui se refuse � me rendre les pointes acides dont je le criblais, T qui est tendre malgr� son apparence d'indiff�rence. Ah... En amour, je suis. Semble-t-il.

Toujours qu'� 6,50$, on se rammasse rapidement une petite fortune. Tennez, en trois jours je me suis fait 78 $. � la fin de cette semaine, j'en aurai 130. Que vais-je donc faire avec cet argent?...

Et bien, j'avoue que je songe � encore PLUS de v�tements. Enfin, peut-�tre pas tant que �a, mais il y a une camisole que j'ai vue � Montr�al qui me sourie. C'est un imprimm� du logo qu'ils utilisaient durant la seconde guerre pour encourager le travail des fememset qui montre Rosy Whatshername �prouvant la duret� de son muscle, l'air dur, et disant "We can do it!". �a flatte mon humanit�.

Mais je songe aussi � l'emmagasiner pr�cieusement. Le sauver pour l'ann�e prochainne. Afin de voyager. J'ai tant envie de voyager... D'aller en Europe. Voir l'Angleterre, Londres, Alex et Vincent. Voir la France. Voir la Belgique et la Hollande, pour la m�re de T et mon ami Thomas. Voir la Scandinavie pour Jenny et la fascination qu'exerce sur moi ces pays froids, ac�r�s du nord. Je veux aussi allez aux �tats-Unis, pour la Louisianne, la Nouvelle-Orl�ans, la Californie, New-York, Boston, Chicago par rigolade... Je veux voir tous mes amis de l�-bas. Peut-�tre m�me revoir Br, dans sa bigotte de Caroline du Nord...

Je ne crois pas jamais en ramasser assez pour l'ann�e prochaine, je suis si volage avec mon argent, je n'arrive pas � me convaincre de sa valeur ou du moins � m'en �mouvoir, je le jette par les fen�tres sans regrets, pour les articles les plus futiles qui soient. Mais je dois admettre que tant d'argent ramasser aussi rapidement, cela m'est rarement arriv�. Et cela m'agace, d'un autre sens, car j'aime m�riter ce que j'acquiert, et cela m'irrite de savoir, non, disons plut�t de soup�onner que mon travail ne le vaut pas. Je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression qu'on me consid�re comme une bonne employ�e, malgr� tous les efforts et l'initiative dont je tente de faire preuve. Je ne ch�me pas une minute! Ce n'est pas �tonnant que jer evienne � la maison compl�tement crev�e.

Dites, pour ma lettre � Anthony Kiedis.... D'apr�s les avis que j'ai re�u, j'ai le feu vert pour trouver le moyen de l'envoyer. C'est si profond�mment irr�v�rencieux, ironique mais tendrement imag� que je dois trouver un moyen pour cette missive de se faufiler jusqu'� sa port�e. Mon plaisir serait de savoir qu'il l'aie lu, de savoir l'�carquillement d'yeux que je pourrais avoir caus�, l'affolement, le rire, l'amusement, la perplexit�, la r�probation... L'image qui se forme dans ma t�te � ce propos me para�t d'un comique d�licieux.

Comment ferai-je, telle est la question.

Bon... Voil� pour le moment. Je vais aller laisser ma pens�e d�river au hasard.

amicalement,

-L


N'importe quoi.

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