Il n'y a pas grand chose � dire. Je reviens de l'�cole. Je vais au th��tre demain. La situation avec T s'am�liore, j'imagine, quand je le regarde je me dis "il est beau et je l'aime". C'est un peu masochiste de ma part, je l'admet.

Vous aurez remarqu� que j'ai un peu modifi� cette page, les liens sont maintenant en CSS et ne modifie pas toute la chose si on change le format des lettres. La plupart des gens ne sait m�me pas comment modifier cette option de toute mani�re, alors tout est beau.

Sinon, � l'int�rieur de moi-m�me, quelques questions intelligentes se posent.

Lundi midi, en r�union du midi pour le projet de muraille, j'exposais mon id�e aux membres de mon �quipe et ils me regardaient b�atement, et l'une me dit ensuite "Wow, c'est profond, �a..." Je m'en suis sentie flatt�e.

Mais pour en revenir � un des pi�ces ma�tresse de l'�chiquier de ma vie courante, je crois que je suis entrain de devenir un par trop obsessive de ce sacr� M. En fait, M ou n'importe qui d'autre, c'est mes hormones et mon instinct sexuel qui crie famine et p�nurie, et r�clamme une attention plus intense que la simple auto-satisfaction. M, je vais te harponner, petit chat. Je suis chatte moi aussi, et je saurai me faire d�sirer de toi!

Mhouais. R�ve toujours, L.

Je suis dans une torpeure fatigu�e mais �motionellement neutre.

Je passe de longues secondes � regarder videment mon �cran.

Rien de tr�s productif ne sera entrepris aujourd'hui, sauf la possible r�alisation de mon devoir de math et encore l�...

Que dire de moi-m�me � long-terme?

Je r�fl�chissais � une des facettes de ce probl�me dans l'autobus scholaire, et je me disais que je me trouvais de moins en moins passionn�e, ou plut�t, beaucoup moins prompte � la r�action spontann�e. Dans un contexte de discussion de groupe, surtout. Que se passe-t-il? Est-ce la maturation? Ou plut�t l'�coeurement � petit feu de la cr�dulit� et manque de jugement critique de plusieurs humains r�unis dans un paquet? Je n'ai pas la r�ponse � ce moment.

J'essayais aussi de me d�finir. Depuis les derni�res fois o� je pouvais fructueusement mettre le doigt sur l'essence de mon �tre, j'ai accompli certains changements, certainnes choses sont rest�es sur le statu quo, mais j'esp�re ne pas avoir connu de r�gression comme certains. De ce fait, je ne suis plus capable de former cette repr�sentation emntale, cette visualisation int�rieure, cette synth�se de moi. Quand je pense � moi, le concept que je devrais symboliser n'est plus aussi clair et d�fini qu'avant.

C'est la m�me chose pour T, quoi que je ne sais pas si je n'ai jamais �t� sur le point de le d�finir. Plus je le connais, en fait, moins j'ai l'impression de pouvoir le r�sum�. T... C'est un �tre complexe, infiniment plus profond qu'il ne le laisse para�tre, plein de gouffres et d'abysses inexplor�s m�me par lui-m�me, je crois. C'est quelqu'un de secret, et invuln�rable de par cela. Il ne se laisse toucher par le public que sur la surface, et laisse rarement quelqu'un p�n�trer dans ses tr�fonds. J'en ai eu l'occasion, � quelques reprises, � force de questionnement et de communication assidue. Et ce que je voyais, toujours m'�tonnais, mais surtout m'�merveillais.

Car T prot�ge beaucoup des meilleures chose de lui m�me sous un masque impassible. Le T que j'ai su entrevoir �tait romantique, r�veur, doux, sensuel, bienveillant, pensif, tol�rant, passionn�, artiste, sentimental et dans une constante d�couverte d�sarm�e et enthousiaste du monde. Ce T m'a bien s�r touch� au plus haut point. Cependant il y a beaucoup de chose � propos de ce gar�on que je n'ai pas encore d�couverte, comprise et per�ues.

Cela ne m'emp�che pas, par ailleurs, d'�tre irr�m�diablement amoureuse de lui, adorant l'unique �tre qu'il est.

Cela ne l'emp�che pas, lui, par ailleurs, de savoir tordre et maltrait� ce que je lui montre de fragile, sans le savoir, par d�fense, peut-�tre.

Et si je ne sais plus comment me consid�rer, je serais dans une plus grande mis�re encore � dire ce qu'il en est de sa perception de moi.

Je ne sais plus, s'il m'aime, s'il me voit sous un jour positif.

Nous avons v�cu un choc, r�cemment, nous nous sommes percut�s de pleine face � force d'envoyer � l'autre le ressac amer de notre insatisfaction, et l'impact nous a laiss� �tourdis, confus, presque repentants. Lentement, les vagues troubl�es de nos eaux s'appaisent et redeviennent pacifiques. Son sourire me gratifie de plus en plus souvent, et il recommence � partager un peu plus de lui avec moi. Il redevient tr�s lentement mon complice.

Le probl�me est que, graduellement, mon bonheur devient compl�tement d�pendant de lui, et que le sort de mes jours r�volue autour de lui, mon seul grand astre �blouissant. Comme je l'ai d�j� dit, un seul doux regard me d�sarme et me mets � ses genoux, tandis que le plus subtil froncement de ses sourcils me projette au bord du suicide.

Wich is not good. Oh no, not good at all. Even though we feel like a french crazy camel, my preciousss!

Mhouais. J'ai faim. J'ai h�te � demain!

M�me J me dit que M me regarde plut�t souvent. Ti-hi! ...

Je dois l'admettre, je n'ai plus rien � dire. Ce qui ne m'emp�che pas d'�crire. Mais mettons un terme � ces d�blat�rations... ici.

-L