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Angoisse, II
22/10/2004 @ 13:38

Cela faisait donc quatre jours que j'avais des crises d'angoisse aig�e durant la nuit. Comme en t�moigne l'entr�e pr�c�dente, l'ampleur de cette crise �tait particuli�rement grande durant la nuit de mercredi � jeudi. Tout allait bien durant la journ�e, malgr� l'entrevue de groupe d'une heure et demie de temps, dont je suis sortie avec la morose certitude de n'avoir point �t� s�lectionn�e. La nuit pass�e avait �t� assez agit�e, avec mes craintes de voir surgir partout les satan�s esprits dont K m'avait abondament entrennue durant l'apr�s-midi. Mais une lumi�re allum�e m'avait suffit pour obtenir un respectable 5 ou 7 heures de sommeil, si ce n'est pas plus. Malheureusement, dormir durant le jour n'est pas tr�s reposant, cycle circadien oblige.
Alors que, dans une paix d'esprit totale, je me pr�parais � �teindre les lumi�res et la musique pour me pr�parer au sommeil, je sentis mon pouls qui s'acc�l�rait, mes entrailles se contracter et une furieuse envie de pleurer, satisfaite amplement d'ailleurs, � l'id�e des angoisses qui allaient recommencer, malgr� la veilleuse que je m'�tais install�e. Je suis rest�e assise sur ma chaise, � chi�ler comme une perdue, sans savoir quoi faire.
Je commen�ais � entendre pleins de petits bruits �quivoques. Des petits bruits r�guliers, �tranges, trop rythmiques, trop organis�s, dont la provenance me semblait fort inconfortablement incertaine, dont la nature �tait douteuse, que je ne pouvais m�me pas certifier comme r�els ou comme le fruit de mon imagination affol�e.
Le coin de mon oeil �tait sans cesse attir� par des anomalies, j'haletais comme un animal traqu�, je me sentais seule, terriblement seule, avec plusieurs pr�sences qui m'observaient, jaugaient de moi et de mes r�actions. Dans une panique absolue, j'en parlais � un ami qui �tait miraculeusement en ligne � ce moment l�. Il �tait entrain de finaliser de peines et mis�res un travail pour son cours de psychologie, sur Freud ironiquement, qui, en 1919, publia un texte intitul� "L'inqui�tante �tranget�", relatant justement de ces moments d'angoisses ou le familier rev�t un caract�re surnaturel, hostile.
� un certain moment, alors que ma rationnalit� d�bord�e tentait de remettre de l'ordre dans cette t�te pleine de brume, j'entendis distinctement, dans mon incertitude de la r�alit� m�me de cette audition, trois coups fermes et sec, cogn�s � intervalles r�guliers. Toc. Toc. Toc. Plus lent que si l'on e�t cogn� � une porte, mais s�par� par des intervalles d'une dur�e rigoureusement �gale. Ces trois petits coups semblaient provenir d'en-dessous de la table de l'ordinateur, pr�cis�ment cogn�s en dessous de celui-ci, devant moi.

J'ai pouss� les deux pires hurlement de ma petite vie, terrifi�e � la mort, toute sanit�e enfuite, dans un �tat de d�mence achev�e. J'ai courru � ma porte, j'ai voulu m'enfuire de chez moi, sortir au plus vite de cette pi�ce pleine d'une ambiance noire, opressante, �lectrique.
Il me restait juste assez de pr�sence d'esprit, et ce seulement d� aux nombreuses fois o� je me suis retrouv�e embarr�e hors de chez moi, pour pousser le loquet afin que la porte ne se referme pas sur moi.
Je me suis accroupie dans le couloir, les bras autour de mes genoux, toute prise de convulsions, � sanglotter comme une folle. L'impression de d�tresse et de solitude �tait � son plus fort.
Un peu de musique et de lumi�re, qui venait d'une chambre voisine, m'a r�confort�e. Les humains existaient encore. Ils n'avaient rien entendu de ma peur abjecte, mais il y en avait un, pas encore englouti dans son sommeil, chez qui j'aurais pu cogner.

Je suis rentr�e chez moi, tremblante, d�stabilis�e, pas bien quoi, j'ai rallum� toutes les lumi�res, j'ai mis de la musique, le disque le plus calmant en ma possession, soit Mutations de Beck, et j'ai tent� de braver l'angoisse. Les petits bruits persistaient, mais la lumi�re y �tait. J'ai appel� le centre Transit, une ligne t�l�phonique 24 h qui s'occupe des gens en "situation de crise" (j'�tais en situation de crise, finalement) et la gentille dame, � la voix un peu ennuy�e mais n�anmoins calme, pos�e et appaisante, ma recommanda de lire une revue dans un bain extr�mement chaud.
Ce que je fis. Effectivement, ma pens�e se d�tourna un tant soit peu de mes pr�occupations d�mentielles. En sortant du bain bouillant, une demi heure plus tard, mon corps �tait en effet mou et lourd. Ma gorge, cependant, restait douloureusement contract�e et mon coeur continuait de battre une marche militaire. J'avais encore peur, mais moins.
J'ai entrepris de finir la lecture et l'annotation du livre sur lequel j'avais une dissertation le lendemain. Vers les 4h00 du matin, je n'en pouvais plus, je capotais, j'�tais morte d'�puisement. J'ai arr�t� le disque, laiss� pas mal toutes les lumi�res allum�es et j'ai dormi un petit 2 heure et demie avant que la sonnerie p�te mon trippe � 7h00. Dehors, il faisait un jour blanch�tre, gris, humide et m�content. Plus capable, j'ai appel� ma m�re et lui ai demand� si je devrais aller � l'�cole dans cet �tat-l�. Je luiai expos�e la situation. Finalement devant mon petit ton bris�, elle m'a dit de m'en venir � Pincourt.
Le soir, j'ai sentit, alors qu'on �teignait les lumi�res, et que la compagnie montait se coucher, la m�me impression d'anxi�t� ressurgir. Mon pouls s'acc�l�rait sans raisons, j'avais encore l'envie de pleurer. Sans raison aucune, sauf de vagues et idiotes appr�hensions supersitieuses. Je suis descendue, me suis fait une tasse de lait chaud, suis remont�e dans mon lit et me suis assise dessus, les lumi�res allum�es, haletante en larmes, encore. J'entend ma m�re qui demande � mon p�re, moiti� endormi, "Est-ce que c'est L qui respire fort, �a?". Il acquiesce alors ma man arrive pour me trouver le visage en larmes et me demander pourquoi j'appelais pas.
Elle a dormi � c�t� de moi et �ventuellement �a m'a assez calm�e pour chass� tout Heumeinlich (ou peu importe comment �a s'appelle) de ma fragile petite psych�e � l'imagination maladive.
Maintenant �a va mais j'ai manqu� des cours importants.
-L


N'importe quoi.

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