Ces temps-ci, ma vie se r�sume au sommeil. Je me couche g�n�ralement t�t (jamais plus apr�s minuit). Je me r�veille tr�s tard (vers les 13h00, si je peux). Et lorsque je suis �veill�e, je fantasme de dormir.
C'�tait mes trois lignes styl�es, concises et significatives.
[Mon blog n'aura jamais la pr�tention d'arriver � un produit finit. Pas que ceux qui s'efforcent de le faire sont pr�tentieux, mais ici, disons que ce serait �trange de tenter de le faire, parce que ce n'est pas mon int�r�t, de le faire. C'est des notes sur mon existence. Quand je me relis, je me rappelle de ma vie. Vous, l�-dedans, vous �tes accessoires, pas essentiels. J'vous aime bien mais �a m'indiff�re, je pourrais �crire sur word. C'est juss' tellement pluss' le fuuuuun d'�tre suh' l'internet. Il doit y avoir un f�tiche l�-dedans.]
Donc, on parlait du sommeil. Quelques fois j'�prouve un certain sentiment de culpabilit� � me complaire autant dans mes nuits. Je pr�f�re ce genre de non-existence � l'existence, dirait-on. Cet �tat parfait o� la s�r�nit� me semble impossible � troubler. M�me les cauchemards perdent tout de leurs poignantes sensations dans le grand calme o� ils baignent. La mort est accept�e, dans le r�ve, on n'y souffre pas. La pens�e seule, et encore hors de contr�le sur elle m�me, s'�tire, s'�tale dans mille directions, dans une inconscience d'elle-m�me. Il n'y a pas de voyage, ou de lin�arit� dans le sommeil. C'est un ensemble. C'est bien.
....Ooouf �a me fait pas de me prendre au s�rieux moi l�.
-L