Je suis extr�mement heureuse. La session derni�re, ma mononucl�ose m'avait forc� � interrompre, entre autre, le fascinant cour de philosophie que j'abais. Ce cours �tait fascinant car j'avais eu la chance de tomber sur L. M., professeure f�ministe hautement intelligente, admirable, dynamique et pos�e. Cette session, par un divin coup du hasard (paradoxe?) je vais reprendre ce cour avec le m�me professeur. Cela m'appara�t miraculeux car, tout du long de mon parcours acad�mique, jamais, au grand jamais. je n'ai:
-Eu le professeur que j'eu voulu avoir;
-�t� plac�e avec les camarades que j'auraient appr�ci�s.
Le cours de L. M, d'ailleurs, est le seul corus que je comptais continuer malgr� ma mono. Mais, il s'est finalement av�r� que j'�tais trop faible,(et trop sao�le; j'ai jamais autant bu de ma vie) pour ce faire. Aussi, mes amis, r�jouissons nous. Ce charmant individu m'accuse de l'avoir malcit� lors de mon entr�e concernant Poxy. Je rectifierai donc cette rectification en r�torquant que je n'ai point cit� mais bel et bien r�sum�, si ce n'est pas carr�ment interpr�t� ses propos, ce qui est, comme tout un chacun le sait, une chose beaucoup plus ambig�e, vague et controvers�e. Mais comme tout un chacun le sait aussi, ce journal n'est pas tout-�-fait reconnu pour sa rigueure, ni son s�rieux. Comme tout un chacun devrait commencer � s'en douter un tant soit peu, ceci est une chiotte litt�raire, qui ne m�rite m�me pas cet adjectif � connotation trop flatteuse pour le... fumier �tal� ici pr�sent, sur un charmant fond de bleu pass�. J'ajouterai � l'intention de Fred. que la confirmation de sa dodu-esse me d�sole (associant psychiquement avec l'embonpoint de fort mauvais souvenir (c-a-d Brett)) et que, concernant toute envie de phellation (the hit getter!) de sa part, le contraire m'eut troubl�e. Mais alors l�, profond�ment. Je n'ai rien contre la bisexualit� chez les hommes, mais... quand m�me. Mon imagination fort graphique n'aurait point pass� outre et la naus�e, qui me revient par vagues, ne m'aurait point �parg�e. Merci, conscience perverse. Mon d�m�nagement est imminent, je ne suis pas aussi euphorique que l'on pourrait l'imaginer. La perspective de revenir fou�rrer all�grement au centre-ville, � c�t� du ghetto chinouah, avec seulement 5 petits cours dans mon horaire, 1000$ de budget pour l'alcool, toutes choses qui devraient me soulever de joie, me laisse pourtant un peu froide. Je suppose que j'ai assez vieilli pour �tre capable de m'accomoder des charmes de ma petite banlieue path�tique. Bon bon d'accord, derni�rement je recommence � d�primer et � meterrer chez moi, c'est un des effets que Pincourt � sur moi. Mais, tout de m�me. Depuis que mon fr�re est parti, la vie de famille coule tout doucement... Je n'ai plus aucunes tension dans le dos quand je suis dans la maison, les engueulades se font rares, la complicit� augmente. Je suis moins indign�e par les �normit�s que prof�re � l'occasion l'unit� parentale femelle, je r�agis mieux... Enfin, mieux, c'est une fa�on de le voir: je ne sais pas si c'est "mieux" de rester indiff�rente � des choses contere lesquelles on devraient se battre, mais il para�t que c'est une caract�ristique de l'�ge adulte. Le Mur, toujours... Mais il faut dire que puisque j'ai pass� la majorit� de mon �t� entre mon lit, l'ordinateur et un arri�re-magasin SUBWAY (ugh), les contacts � risques avec ma famille ont diminu�s. On s'aime plus quand on se voit moins, finalement. Je me suis inscrite sur adultfriendfinder.com et je me demande encore pourquoi je l'ai fait. Je veut dire: j'peux pas baiser. Ts�. Peut-�tre que c'est une fa�on de satisfaire mes d�sirs par procuration. Reste que jme f'ais envoyer pleins de messages peu sophistiqu�s et que je sais pas quoi r�pondre: "D�sol�e, je suis une agace frigide qui a besoin d'attention donc je ne veux pas vraiment de sexe"? -L