La question du jour est: "Mais qu'est-ce que je vais faire, sans T?". Le r�ve de la semaine est moi, dans la maison de T, essayant de lui sacrer des faces dans la claque mais �tant incapable de le faire � cause d'un an�antissement total de la force et de l'�lan implique dans le coup juste avant que ma main n'atteinge son beau visage d'ange, comme si j'essayais de le frapper en-dessous de l'eau, se retirant un instant dans sa propre chambre en d�clarant mon intention de partir, et puis de revenir, lui assis, moi debout, de lui entourer doucement les �paules de mes deux bras par derri�re et de lui embrasser le cou en le traitant de salaud. Ledit salaud appr�ciant le geste.

Je crois que �a r�summe tr�s bien ma situation d'esprit par rapport � la pr�sente situation. Il y a � peu pr�s toutes les facettes de mon dilemeneexpos�e dans ce r�ve.

Le probl�me principal est, je suis extr�mement frustr�e d'�tre autant accroch�e � ce gars-l� au point de le laisser faire de moi ce qu'il lui pla�t, �tant une assoiff�e de sa rare affection. Et pour cette raison je veux entreprendre un sevrage de lui. Mais je sais qu'avec le peu de consid�ration qu'il m'accorde, il ne remarquera m�me pas la chose. Comme expliqu� plus avant, il se fout de l'intensit� de ses relations amicales, il en veut juste beaucoup. A social slut. L'hypocrisie et l'insipidit� de ses petits jeux sociaux ne le d�range pas. Je crois m�me qu'il ene st vaguement conscient, mais que �a ne pourrait pas l'affect� pour rien au monde. �go�ste gentil, il se satisfait � lui-m�me.

Et de toute fa�on, mes essais � l'ignorer sont rat�s d'avance, je suis totalement incapable de lui vouloir profond�ment.

Et comme on sait, la derni�re chose que je veut qui arrive est que je le perde.

Et c'est dans des occasions comme celles-ci, cr��es par le manque, que je me rend compte � quel point j'en suis amoureuse. Oui, amoureuse. Un amour dormant et sans passion, mais inextricablement enracin� dans les couches les plus fondamentales de mon �tre. Un amour qui se r�veille et s'enflamme dans les cas d'urgences, et se love � nouveau et hiberne lorsque tout est r�tabli, jusqu'� ce que le temps vienne. Un temps, qui ne sera d�termin� que par l'alerte int�rieur d'une pr�paration mentale achev�e. Un temps trop subjectif, qui se donne la maturit� pour excuse � sa l�chet�, et surtout � son immense crainte du rejet. Cette attente risque dangereusement de me faire passer � c�t� de quelque chose dont je conna�trais jamais l'�gal par la suite. Mais pour l'instant, des circonstances ext�rieures � ma volont� m'emp�cheraient justement de faire quelques pas en avant dans sa dirction que ce soit. Justement, et c'est � ce moment l� que cet amour remonte � la surface. Parce que c'est un amour poltron, et qui cherche la s�curit� avant la satisfaction, tant il est s�r de lui-m�me.

"C'est la vie"?

Enfin. J'ai une tonne de travail � faire en fin de semaine, je serais mieux de commencer tout de suite...

Path�tique vie, que celle d'une jeune fille qui passe sa fin de semaine � faire des travaux d'�cole!

-L