Y'a beaucoup trop de west islanders au Centre-Ville, le vendredi soir. Y'a beaucoup trop d'�tres provenant de l'autre bout du spectre humain qui bouchent les trottoirs, jacassent, se dandinent, se ressemblent, se diss�minent sur les quelques coins de rues de mon quartier trop commercial. �a parle anglais, �a de la dr�le de peau plastifi�e, �a porte tous la m�me chose, � se demander comment ils font pour se distinguer, entre eux et eux-m�me. �a marche tr�s lentement, aussi.
Y'a aussi des vieux d�gueulasses qui emmerdent les putes �maci�es. Je voudrais leur hurler d'aller mourir, dans la puanteur f�tide de l'alcool dont ils sont impr�g�n�s, satur�s.
Des petites connes idiotes, avec des souleirs douloureux, des cheveux remont�s, des airs de connes. Des petits cons idiots, qui ont l'air de co�ter cher. Des beaux, des belles. Des bizzares. Des jusskorrek. Une exception de-ci de-l�. Beaucoup de copies-conformes.
Une masse, surtout, qui sort. �a SORT! On les range dans un placard durant la semaine, d�mont�s, les yeux ternes, cach�s. La fin de semaine, c'est la �ni�me r�p�tition de l'envahissement par les automates, pratique effectu�e dans Ville-Marie.
Merci les foufs, merci le loft. Vous m'emp�cher d'errer ou de trouver mes banlieusards � moi.
-L