pour me citer moi-m�me, car je me flatte que cette r�plique �tait d'un certain int�r�t:
"voulez-vous bien foutre la paix aux laideronnes, bande de personnages superficiels!? Au moins, elles ont pris la peine de se d�velopper une personnalit�. AH! Et vlan dans les dents, les h�donistes!

Et de toute fa�on, les esprits sup�rieurs (on ne l�sine point) savent que n'importe quel humain peut �tre transfigur� par sa personnalit�: l'esth�tisme de l'ext�rieur n'est que provisoire.

-une ex laideronne"
La croisade contre la beaut� continue. Franchement, c'est stup�fiant � quel point ce b-a ba de la philosophie reste non-assimil� bien qu'hypocritement confess� par la plupart de mes contemporains. Mais enfin, j'ai la joie �go�ste de savoir que sur ce point je d�passe bien des gens. Tant pis pour eux d'ailleurs, avec leurs idiots pr�jug�s de beaut� ils se privent de bien des choses. Moi au moins je m'encombre pas de ces potiches humaines appr�ci� pour leurs joliesse: mais j'ai nombre d'amis pas si joli que �a et � combien plus riche dans leurs intellectualit�.

De toute fa�on, j'ai d�cid� d'arr�ter compl�tement de me soucier de mon apparence, de manger ce que je veux, de porter n'importe quoi et d'�tre sale. Je ne veux plus qu'on me touche. C'est d�finitif, je crois. �a me semble absurde de me faire tripoter sans plaisir par quelqu'un qui n'a pas d'affection pour moi. Et je suis tellement ins�cure! Je n'ose pas dire ce que je veux, ce que je ne veux pas, je n'ose pas faire un geste, je me sens si gauche et laide et constament jug�e. C'est s�r que j'ai jamais eu l'occasion de coucher longuement avec quelqu'un qui me mettrait en confiance et m'apprendrait des choses... Tout ce que je "sais" il a fallu que je le devine et souvent que je m'humilie pour le savoir. Je crois que j'ai encore le d�go�t de mon corps qui me vient de loin. Au moins ce d�go�t l� ne fait surface que quand je suis avec autrui. Toute seule, je m'aime bien. Je me regarde dans le miroir sans me faire trop de reproches, en me faisant m�me pas mal de compliments.

En tout cas. Apr�s un an et demi d'errance sexuelle, je crois que je vais prendre une grande halte et me laisser tranquille, un peu. Est-ce que j'ai vraiment besoin d'un homme? Pour les sacrifices que j'ai � faire et le tr�s peu que j'en retire? Est-ce j'ai plus besoin d'une femme? Apr�s le fiasco qu'a �t� l'exp�rience que j'en ai fait? Et avec ma pr�f�r�e (pas que je n'aime pas l'autre mais elle n'est pas assez douce pour ma fragilit�) qui ne rappelle pas quand je lui t�l�phonne?

En attendant il fait superbe dehors je vais aller y faire un tour.

-L