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Les g�lules sont les liens. Genre.

D�gringolade
07/02/2004 @ 21:23

La ville et la solitude stimule vraiment mon intelligence. Je fait toutes sortes de raisonnement, peu originaux soit, mais qui prouvent que la machine fonctionne. J'ai des discussions passionn�es, pouss�es, pointilleuses, incompr�hensibles qui durent des heures. La m�moire � long terme me revient lentement, signe que l'effet du seroquel s'estompe toujours et toujours plus. Ah, les m�dicaments. Qui �moussent la m�moire, les �motions, la vie toute enti�re. C'est tr�s confortable. Je ne regrette pas les avoirs pris. J'avais besoin d'un peu de s�r�nit� achet�e pour me donner le temps de me replacer. De me construire solidement. �a a �vacu� toute la vapeur, l'a rempac� par une huile visqueuse � souhait, lubrifiant tous les processus mentaux de la vie, faisant d�raper toute tentatives caus�e par la sursaturation d'intensit�e, partir tr�s loin, mourir, ne pas manger, se priver, s'ha�r, se mutiler.

Et maintenant, je suis redevenue intense, subjective, passionn�e, mais rationnelle. Relativis�e par mon exp�rience d'une perception normale et bien entretennue, je suis capable de faire face � la vie malgr� le choeur de chanteurs contemporains qui crient � la moindre peccadille... Quoique des p�cadilles, c'est loin d'�tre ce qui m'arrivent ces temps-ci. Du moins, selon mon �chelle.

D'abord, j'ai une extinction de voix depuis environs deux semaines. Au moins quatre gros matous de ruelles squattent ma gorge � l'unisson, ce qui fait que je perd la voix, je la regagne, je la reperd, je la regagne... Le toux accompagn� d'une toux s�che, douloureuse, qui se manifeste en quintes. L'air des r�sidences est poussi�reux et sec. Il faudra trouver une solution. Une amie m'a propos� de laisser la douche couler quelque fois pour faire de l'humidit� mais moi, gaspiller l'eau... Un humidificateur c'est au-dessus de mes moyens. Vous avez d'autres suggestions?

�a c'est rien. Vraiment rien. Vous savez, le bonheur intense que je vivais depuis trois semaines... Les sommets incroyables d'euphorie et de contentement sur lesquels je me tennais, � peine capable de croire � tant de f�licit�e... �croul�. Ou du moins, chamboul� de fond en comble, bouscul�, battu, assom� puis jet� dans un cachot noir et suintant de larmes, attendant son sort dans l'incertitude... Ma perle rare, mon exemple personnel de la perfection, mon amour, mon doux mouton, il me dit, mardi le 3 f�vrier dernier, quelques rares mots apr�s beaucoup d'insistance et de douceur de ma part, des mots durs comme des poignards lanc�s par quelqu'un contraints de le faire. Quelque chose � propos d'un malaise g�n�ralis� de sa part, de son ins�curit� face aux relations stables, de son impression que les choses sont all�es trop vites. Il me dit qu'il n'est pas pr�t, que de plus il a besoin de faire le point, il me demande du temps. Je rentre chez moi. Je pleure durant deux heures. J'�cris une premi�re lettre atroce, de haine, de d�sillusion, de souffrance, toi aussi tu m'abandonnes, toi aussi tu te joues de moi, toi aussi dans ton magnifique d�dain tu t'amuses de moi et me rejette sur le mur comme une poup�e de chiffon, L la fille jetable... Et puis, quelque chose de tr�s doux s'insinue en moi, une sorte de confiance, de victoire de l'amour, j'�cris une autre lettre belle, courte, o� je lui accorde ma confiance, ou je lui dit qu'il est une personne merveilleuse et que si cela doit se terminer l�, ces trois semaines auront �t� une sublime, divine, incoyable exp�rience que je n'oublierai jamais. Je retourne au c�gep vers huit heures, je lui donne la missive, je lui dit que je lui fait confiance, nous nous embrassons tr�s furtivement.

Le lendemain... je suis toute d�molie, encore. Le d�sespoir est revenu. Il se trouve que K (aussi appel�e "CJ") se trouve dans l'exacte m�me situation que moi, son copain vient de la laisser, nous pleurons ensemble et passons la journ�e dans la compagnie l'une de l'autre. J'ai boycott� le cours du matin, j'�tais trop mis�rable. J'ai crois� S � son casier, je suis all� le voir, il m'a prise dans ses bras, je lui ai demand� d'une petite voix minuscule sil m'aimait quand m�me, il ne m'a pas r�pondu et m'a regard� avec des yeux pleins d'eau. C'est � ce moment l� que j'ai commenc� � fortement croire que cette suppos�e pause est en faite une fin, et qu'il me laissera bient�t, tr�s bient�t. Le soir, avec Seccotine (dont le site est en reconstruction imminente), je tiens un conseil de fille, pour qu'elles m'aident � y voir clair. Nous discutons abondament. Nous buvons deux bouteilles de vin blanc. On commence � s'entre-embrasser. Nous sortons dans une brasserie, puis une autre. Nous rentrons. Nous couchons toutes les trois ensembles...

Mais oui. Je me sens sale. Sur le coup je me sentais fi�re, mais maintenant, quand j'y repense, il y a quelque chose d'horriblement faux, inutile, absurde, dans cet acte qui n'a pas �t� satisfaisant de toute fa�on, quelque chose qui ne concorde pas avec la personne que je suis, quelque chose qui me pointe toute la laideur de ma rancune, de mon ressentiment, de ma confusion. Le lendemain, jeudi, nous nous rendons � l'�cole et ne nous recroisons pas. Toute la journ�e, j'ai souhait� croiser mon aim� et m'en enfuir � la fois. Je l'ai finalement vu dans l'entreporte, alors que je m'en allais. J'avais tellement mal... tellement mal. Tellement. Mal. J'ai pouss� un soupir silencieux, pouss� la porte brusquement et je suis partie sans me retourner. Je ne me suis pas faite rattraper. J'ai pleur� et regard� le mur tout l'apr�s-midi et une bonne partie de la soir�e, mourrant de faim, n'ayant pas la force de cuisiner, me demandant si on pouvait mourir d'immobilit� et le souhaitant.

Le vendredi... Le vendredi il ne restait plus une larme en moi. J'�tais m�me plut�t euphorique. Pour rien. Parce qu'� trop pleurer, on ne peut s'emp�cher d'ensuite sourire. Parce que toutes mes peines d'amour, toutes et sans exceptions, on �t� suivie d'un grand et joyeux emportement, d'un redoublement d'�nergie, d'une fureur de vivre. M�canisme de d�fense de mon curieux m�tabolisme, je suppose. Je me suis d�j� prise pour une bipolaire, ce n'est pas pour rien. Super-J m'a pay� un d�ner, je lui ai d�bit� toute mon histoire, et elle me soutenait de sa fa�on caustique et sans mi�vreries. Je suis all� voir mon papa, il m'a donn� de l'argent car mon fond d'�tude est gel� � la banque depuis une semaine, je suis all�e m'acheter une camisole rouge avec de la dentelle noire pour me faire un peu plaisir, et essayer une robe dor�e d'inspiration ann�e 20 au tr�s-chic et tr�s-trendy Ch�teau, qui m'allait follement bien. Seccotine m'a invit� � venir me changer les id�es au Syndrome avec elle et des amis, j'ai appell� K pour qu'elle vienne me rejoindre. Nous avons pass� une excellente soir�e, trop lascive, trop dansante, trop arros�e, trop d�bauch�e, et qui est toute une histoire en soit.

Aujourd'hui j'ai une une tr�s grande conversation avec K et son ami (qui �taient revenus coucher chez moi) dans une sympathique caf�, j'ai laiss� un message pour S chez lui car je me sens capable de lui parler sans pleurer maintenant.

Et voil�. Mes amies et amis m'ont tous �norm�ment soutennus d'une mani�re touchante, et c'est eux qui m'ont gard�s de m'enfuir tr�s tr�s loin. Ro a t�l�phonn�, elle m'a r�confort� de sa fa�on indolente et sinc�re. K m'a propos� d'�tre mon espionne personelle.

Je vais bien....

Je veux juste que mon amour me revienne. Qu'il me laisse le tirer de sa d�tresse. Qu'il se rende compte qu'il n'a rien � craindre de moi et que je ne l'attache d'aucune fa�on.

-L


N'importe quoi.

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