�a va mal. �a va mal en christ. En addition avec le fait que j'ai retrouv�e une gomme d�gueulasse attach�e � mon post�rieur en revenant � la maison. Probablement "�gar�e" l� par quelques un des twits profonds qui consituent la population de mon autobus scolaire.

Je pleure en ce moment, des alrmes de rages et de haines am�res. Pourquoi, vous demandez-vous? Parce que, et cette r�ponse est inv�tiable et m�me un peu clich�e, je suis �coeur�e. Mais encore?

�coeur�e que tout le monde me prenne pour une insiginifiante, �coeur�e d'essayer socialement et de ne jamais r�ussir, �coeur�e de T qui accorde plus d'attention � des poules insipides et qui ne connaissent pas une chose sur lui mais qui me traite comme le dernier des d�chets humains, �coeur� de l'antipathie int�rieure que me porte M, jalouse, jalouse � mort des poules � T et des gens � qui M parle, �coeur�e des gens, �coeur�e d'�tre seule, jamais comprise, et que mes remarques tombent dans le vide, �coeur�e d'arriv� �puis�e � la maison apr�s avoir essay� d'interragir socialement correctement, �coeure de n'avoir aucun ami qui ne tiennt assez � moi pour m'accorder un peu de respect, d'attention et d'appr�ciation.

Et on en est seulement � la deuxi�me semaine de cours.

�a va �tre beau.

Pourtant chaque matin je me l�ve avec une �nergie renouvel�e, d�bordante de joie, odieusement optimiste qu'il va m'arriver quelque chose de bon ce jour-l�... Mais � chaque soir je reviens � la maison le coeur noir, la gorge serr�e, l'esprit d�moralis�.

J'ai envie de leur arracher la trach�e avec mes dents, tellement je les hait. Je les hait de ne pas m'aimer. Je les hait de me faire souffir en ne retournant pas l'affection d�mesur�e que j'�prouve � leurs envers. J'en tremble. J'en tremble de voir mon J�sus embrass�e ces petites salopes de rien du tout et de m'invectiver avec des remontrances peu approppir�es quand je lui expose mes points vuln�rables. Je suis tann�e qu'on ne me r�ponde pas quand je parle. Tann�e de mes professeurs et des propos vides qui m'entourent. Supr�mement �coeur�e , jalouse, envieuse � en mourir, je le r�p�te, de toute cette attention que mon ange blond accorde � ces affreuses chattes en surface.

J'susi plus capable.. J'veux arr�ter de crier plus haut que ma voix, de rire plus fort que mon amusement... J'veux un peu d'amour et d'attention, moi aussi. De cet amour facile que recive en pellet�es les petites poules de mon �cole. Qu'est-ce que j'ai qui ne me rend pas �lligible � ce traitement.

Pourquoi c'est si confu dans ma t�te, quand le sujet des autres arrivent. Comment se fait-il que je sois si compl�tement incapable de me sentir satisfaite et en s�curit� vis-�-vis mes relations sociales.

Et qu''est-ce que c'est que cette d�ception quotidiennement renouvel�e � la fin de chaque journ�e.

J'ai l'impression d'�tre seule au monde. Seule de ma race. Seule � �tre une esp�ce de folle un tantinet trop r�fl�chie.

Et tous les gens que j'aime, pourquoi ne me t�moignent-ils pas d'amiti� en retour...

Et pourtant comme une vraie imb�cile, chaque matin se l�ve plus souriant et heureux sur ma personne et oh, quelle joie, quelle joie d'anticiper toutes les p�rip�ties de mon s�jour � l'�cole avec mes "amis"!...

J'ai profond�ment besoin que T me traite avec gentillesse compr�hension et amour.

J'ai profond�mment besoin que L-A semble se pr�ocupper sp�cialement de moi.

J'ai profond�ment besoin que M s'int�resse � moi comme personne.

La seule personne � qui je ne peux faire de reproches, c'est J. Elle me supporte et me gratifie et m'accepte. Mais malheureusement, j'ai l'impression que je lui tappe terriblement sur les nerfs.

Appellez moi... Juste pour me dire que vous m'aimez. Un tant soit peu. J'ai fortement l'impression de retomber en d�pression, avec la r�appairition de mes pens�es suicidaires, de ma parano�a, de mes cycles d"humeurs journaliers, de ma col�re trop prompte, de l'envie de me d�couper les jambes, de ma panique quand je suis dans une foule et de ma difficult� � concevoir quelques espoirs pour le futur.

Sinon je vais prendre une douche...

-L la triste