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Les g�lules sont les liens. Genre.

La Pr�somption Humaine
10/10/2003 @ 13:58

Je suis malade. Pas all�e � l'�cole, et je sens que je devrais en avoir un remord mais �a ne vient pas. Une luette, c'est tr�s amusant. C'est mou, c'est gluant, insensible, et �a se colle aux amydales, mais avec une petite secousse de la t�te, on peut la faire se tasser. Bein dr�le. L s'amuse d'un rien.

Ces temps-ci, la pr�somption humaine m'amuse beaucoup. C'est quelque chose � laquelle je vient � peine de commencer � r�fl�chir, avec cette absence de syst�me que vous me connaissez. Oh, je ne pr�tend pas �tre d�nu�e de pr�somptions: je suis tr�s pr�somptueuse, autant que vous, sauf que puisque mes pr�somptions ne sont pas des automatismes, elles sont plus saillantes. Une pr�somption, c'est un esp�ce d'arr�t de la pens�e d�finitif sur quelque chose, sans qu'il y ait trop de fondement. La diff�rence avec le pr�jug� est que le pr�jug� n'est pas r�fl�chi: la pr�somption est au moins minimalement r�fl�chie.

Beaucoup de gens associent la pr�somption aux intellectuels, et ils n'ont pas tort, en surface. Les intellectuels na�fs r�fl�chissent mais s'arr�tent vite, et aiment bien � �tendre leur intellectualit�; on les reconna�t aussi � l'utilisation excessive des citations. Par ironie, laissez moi vous citez la parole de quelqu'un de mon association �tudiante � ce sujet, qui cite la suivante de quelqu'un d'autre, s�rement: "la citation est le palliatif de l'intelligence". H��� h�h�h�h�h. Ce qui fait que les intellectuels les plus voyants, justement � cause de leur na�vet�, sont aussi tr�s pr�somptueux. Ils se prennent la grosse t�te. Il se prennent tr�s tr�s tr�s au s�rieux. L sourit.

Mais bon on parlait de pr�somption humaine... �coutez, la pr�somption est normale. Nous sommes dott�s d'une conscience incompl�te, relative, non universelle, que l'on comprend mal. On est entre deux �tats �volutifs: entre la b�te et l'�tre civilis�. Forc�ment, � moins d'�tre masochiste, on recherche le confort en toute chose. Et certainnes questions sont si complexes que la r�ponse est tr�s ardue � trouver. Aussi, on se trouve une petite explication mignonne, jolie, rassurante, et on s'en fait une pr�somption. Jugement h�tif: pr�somption. En toutes choses. L'humanit� est pr�somptueuse. Certainnes personnes plus que d'autres, comme moi. Mais moi, je le vois, et m'en amuse: d'o� ma eprsonnalit� tr�s sarcastique. Je suis incapable de prendre quoi que ce soit au s�rieux. Non, en fait, c'est faux: je prend certainnes choses tr�s au s�rieux, mais ce n'est jamais absolu: il y a toujours au moins un doute. Je suis une sceptique; essayez de me convaincre de quelque chose, pour voir.

Et ce scepticisme n'est pas du d�faitisme: ce n'est pas une fa�on de me d�faire de ma curiosit� et de mon questionnement: mais je refuse d'adopter une r�ponse pour toujours, ou m�me de fa�on temporaire. J'adopte des questions; mais des r�ponses?..

Et �a manque � mes confr�res, je trouve. Les pr�somptions s'empilent sur les pr�somptions... Ce qui bloque la communication. On argumente en concr�tisant nos positions, plut�t que de les laisser ouvertes; la structure argumentative m�me de notre lange ne nous permet pas d'�tre soup�onneux et perplexes.

La science est pr�somptueuse. Se souvient-on (tiens, je vais pallier � mon intelligence)de la citation de cet homme du 19i�me si�cle, dont je ne me souviens pas du nom, et dont je n'ai d'ailleurs cure, qui disait "La science � tout d�couvert?"... En 1800 ? Et bien, c'est encore une chose que l'on fait. On s'appuie sur la science comme si elle �tait d�finitive. On prend les interpr�tations des scientifiques comme de l'or en barre. Mais voyons! C'est idiot. Une seule petite lecture d'un magazine comme "Scientific American" nous r�v�le � quels points les scvientifiques ne sont pas s�res de ce qu'ils avancent, tente une intepr�tation, sont influenc�s par les moeurs sociales de lerus �poque, par leurs philosophie, leur apartenance � tel ou tel groupe, leurs marge d'erreur... Si �a se trouve, on se trompe probablement sur beaucoup de choses dont on est s�res!

Il faut se d�faire de cette morgue. C'est tr�s nuisible. �a m�ne � tellement d'incompr�hension. Si seulement le monde entier pouvait �tre comme L-P ou bien L-G, tellement ouverts et doux et sans cette abjecte pr�somption na�ve! J'ai raison! Tel, tel l'a dit avant moi! Je suis invincible! J'ai trouv� la v�rit� au quart de mon existence! Ce que je ne comprends pas doit �tre faux! Une �chaffaudage de faits me sembles mignons, J'appelle cela un syst�me, j'en fait une doctrine!

Tout syst�me peut �tre contredit.

Notre conscience est toujours biais�e. Une connaissance basique de la psychiatrie ou m�me de la th�orie behavioriste nous le r�v�le.

Comment est-ce qu'on peut vraiment se prendre au s�rieux?

Moi, je ne suis plus s�re de rien depuis deux semaines. J'accepte que je ne comprends pas. J'accepte de ne pas savoir. Je ne m'y arr�te pas: mais je refuse de mettre des boulets � ma pens�e. Je refuse les argumentations qui ne tiennent que sur des mots et des cercles de mots. Des ourouboros de la pens�e. Des justifications faites en tordant et pliant le langage. C'est tellement malhonn�te. Je refuse la simplicit�. Je refuse la clart�. I don't want certainty: i want knowledge!

Ma pens�e est en �bullition depuis cette nuit du 3 octobre, au jardin botannique. Mes perceptions �taient radicalement diff�rentes. � cause de mes compagnons, je me sentaient radicalement moi-m�me, et conc�e comme telles. J'�tais bien. J'�tais avec lil zukkie et L-P. Il y avait de la po�sie dans leurs yeux. De la v�rit� dans leurs attitudes. Aucune hypocrisie. Aucune menterie. Le champs libre et ouvert. Aucune position arr�t�e. Aucune auto-illusion. Ils n'avaient pas raison, moi non plus, on a saut� dans un tas de gravier comme des gamins pour voir si c'�tait comme du sable. J'ai mis la main dans une limace. Pas de petit jeu social idiot. Mes ins�curit�s ont vol�es en �clats. Mes certitudes aussi.

Un sens � la vie? Mais pourquoi faire? Notre conscience n'est rien en soit. Nous avons autant de sens � notre vie que les animaux; nous sommes. Nous nous reproduisons. Nous �chaffaudons, nous aimons, nous sommes passionn�s, nous voulons am�liorer notre sort. �a ne suffit pas? Pourquoi cette pr�somption � trouver le fil directeur? Il n'y a pas une v�rit�. Il y en a une infinit�. Mille milliard de gougol-plex de v�rit�s. Il n'y a pas une architecture. Il n'y a rien que nous ouvons saisir en sa totalit�. Et ce n'est aps n�cessaire. Nous avons cr�er le sens, et la science. Approfondissons ceux-ci, trouvons leurs un fond. Ne cherchons pas d'origine universelle: nous ne la trouverons pas.

Et c'est ici une pr�somption toute personelle. Une immense pr�somption: si je ne saisis pas l'origine de tout, pourquoi quelqu'un d'autre le ferait?

Mais je reste ouverte. Si je croise une explication qui me para�t valable, je vais au moins la consid�rer.

Je reste ouverte.

Et je ris de votre fermeture.

Oh, vous ne l'�tes pas tous ferm�s: vous ne l'�tes pas absolument. Chacun son niveau de fermeture. Je suis ferm�e aussi. Comme disait Mo: d�pendant de la situation, c'est bien d'�tre ferm�s ou ouverts.

Mais MAUDIT qu'il y en a qui se prennent au s�rieux!

C'est dr�le.

S�cotine dit que �a passe.

J'sais pas...

-L


N'importe quoi.

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