He's the feline type. He is. He has this slender, gracious body, perfectly proportionnated in every way. He has this dark complexion, of a golden brown that tans easily, and those smooth, thick long hair. He got those fantastic, wild, slightly streched by the far ends, round eyes, with so much sweetness but sardonism in them. A cat's eyes. A cat's brown eyes in wich you'd want to dive like in coffee or liquid chocolate. He has those very accentuated facial features, that seems so silky, so touchable, and so rightly at their place. Those full lips with subtle curves, those cheekbones, the brow, eyebrows, sweet chin, right nose... This mouth so eager to smile and discover white and straight theet, a mouth that twist adorably in points and bends, a smile that half-close the feline eyes and create a little swoonable-over hollow in the chin. The pretty shoulders. The calm power of the limbs. The rich golden color that hue this whole sensual being of an aura of warm darkness.

The wetness it soaks my panties with.

Vous vous demandez de qui je parle? De l'inconnu, bien s�r. Qui n'en

est plus tellement un. Puisque j'ai os� lui adresser directement la parole, timidement hier et directement aujourd'hui. Je lui ai m�me cont� une partie de ma vie. Je le faisais m�me sourire et rire. Parce que je suis compl�tement folle. Bien s�r. Bien s�r. Mais je suis heureuse... D'avoir enfin, avec l'aide de J bien-s�r, m'�tre introduite dans son existence.

Vous voulez que je vous raconte l'histoire?.. D'accord... Moi et J nous promen�ames sur le campus dans la perspective d'aller lui chercher une bouteille d'eau. Soudain au loin (et c'�tait v�ritablement au loin) j'apper�ois une silhouette qui m'est devenue famili�re � force de l'�pier, celle d'un certain inconnu accot� sur un arbre, seul, les cheveux tombant, beau. �tant hors d'entente et de vue, je sautais et je gloussais en discutant de l'identit�e probable de l'�tre silhouett� avec J. Nous en �tions rendu � un point lorsque, relativement pr�s de lui, nous r�p�tions, J et moi respectivement,: "Moi ch'pas s�re" "Moi j'suis s�re" "Moi ch'pas s�re" "Moi j'suis s�re" jusqu'� ce que, se sentant peut �tre interpell�, l'individu en question se retourne vers lui, ce � quoi je pu comment� "Qu'iiiin!". Arriv� devant l'�tre, je d�clarai: "J va faire l'interraction sociale et moi je vais te fixer intens�ment.". M de sourire. Mort et r�surection int�rieure. Tr�pignement mental. �vanouissement et g�missement spirituel. Mais cela ne m'emp�che pas d'�tre une personne un peu nulle et aussi, lorsque J annon�a ses projets d'aller s'acheter une susbtance liquide d�salt�rante, je d�posai mon sac et dit "j'arrive!", et � ses protestations face � ma nullit� je r�torquais : "ben quoi, tu pourrais avoir besoin d'aide". Nous de faire les achats et de revenir � notre �tre. Qui enl�ve ses verres fum�s. Gloire �ternelle de ces yeux divins! Et nous de commencer � parler... Et pour une raison quelconque, je me mets � d�biter mon sac. Ma vie. Ma personne. Ma folie. Et cela semble appr�ci�. Aussi �tais-je contente. Maintes fois le beau sourire de se former sur des l�vres qui semblent invoquer le baiser. Maintes fois m'�garrai-je dans le regard de bronze liquide. B�n�diction. Extr�me Onction. Alleluia! Heurs.

Et apr�s le d�ner, la pause. Et apr�s la pause, la fin des classes. Toujours plus d'interraction. Toujours plus de s�r�nit� calmante et vaguement gaga s'imiscant en moi.

Je suis satisfaite pour la fin de semaine... J'en ai presque h�te � lundi.

J'ai fait la gaffe d'oublier mon cahier de dessins � l'�cole avec le num�ro de T dedans.

Je suis parano�aque. L-A et T ne se foutent pas de moi, pas du tout. Ils n'ont pas besoin de moi comme j'ai besoin d'eux mais ils m'appr�cient.

Et c'est �a.

-L