Amusant, qu'en dites vous? L'kid�e m'en �tait venue il y a quelque temps, et hier soir, j'ai pass� deux heures � apprendre qu'il y avait un programme sur mon ordinateur pouvant cr�er des animations, � comprendre le fonctionnement du logiciel et finalement cr�er cette mignone oeuvre de n�ophyte que vous pouvez contempler ci-dessus. Vlan dans les dents, les imp�rialistes. (Noyez, je n'ai pas dit Am�ricains: je n'aime pas g�n�raliser, et je connais beaucoup de personnage r�fl�chis et personnant leur propre �ventail d'opinions, et qui sont am�ricains malgr� tout. Alors, arr�tez moi �a, ce racisme l�, non mais! (sentez le sarcasme). Non, en fait, J'ai dit Imp�rialistes justement pour d�nomer cette tranche de la population �tats-uniennes (parce que les Am�riques �taient occup�es par plus qu'un pays qye les �tats-Unis, aux derni�res nouvelles, mais avec la guerre anti-terroristes qui fait Rage (pas Contre la Machine cependant), on ne peut jamais savoir) ultra-patriotiques, endoctrin�s et conformistes jusqu'� l'absurdit�, ceux qui appellent les frites des "freedom fries"... Ce n'est pas que je les aime pas, mais j'ai d�vellopp� un certain m�pris envers tous les endormis suiveurs, comme on le sait)

En autre nouvelles, j'ai vu J pleurer pour la premi�re fois aujourd'hui. Ce fut troublant. J'allais jusqu'� me demander si elle en �tait capable...

Vous voyez, J donne cette impression d'�tre bard�e de fer d'acier et de duralium tremp� contre le monde, l'univers et l'humanit�, et cette impression est inversement proportionnele � la connaissance que l'on a d'elle.

Car j'ai d�couvert une chose qui change toute la donne aujourd'hui, quelque chose qui m'�tonne et qui me remontre comment je me suis laiss� bern�e par les apparences; J a le coeur tendre. Tendre comme un chat au pelage doux qui ronronne dans le creux de vos cuisses. Elle a une �norme empathie, et hait de vraiment faire mal en autrui.

J d�teste faire de la peine.

Et dans ce cas-ci, sa protection en titane renforc� s'est r�v�l�e � double tranchant; car cette impression de duret�, d'autonomie, peut conduire certaines �mes impressionables � assumer pour cela chez J une granduer d'�me qu'elle a certainement mais qui n'est pas absolue, une sup�riorit� incontestable qui est l� aussi mais pas dans le sens o� on l'entend... Certains vont jusqu'� la prendre pour mentor.

Et cela m'amuse d'une fa�on un peu perverse, parce que cette invicible barri�re destin�e � repousser tout �tres vivants en a attir�s plus d'un, surtout cette ann�e. J n'a jamais eu autant d'admirateurs secrets. C'est fou. Il s'imagine tous quelque chose � partir de ce qu'elle veut bien laisser diffuser.

Et ceci est une autre chose que J d�teste; se faire id�aliser. Je comprends tr�s bien, c'est quelque chose de aprticuli�rement chiant. Car non seulement "l'admirateur" ne fait que narcissiquement projetter son besoin d'affection en attribuant � l'innocent objet de son d�sir, mais en plus il insulte son identit�e propre en d�clarant pr�f�rer son id�e de la perfection qu'elle se fait de la personne plut�t que son �tre v�ritable.

Bon, je ne dis pas que l'id�alisation est un mal absolu, rien n'est absolu dans ce monde si ce n'est cette notion de relativit�, et m�me l� encore ils subsistent quelques absolus, comme l'horreur impardonables du viol par exemple. Mais l'id�alisation fanatique, persistante, celle qui pr�f�re son idole � la r�alit�, celle-l� fait mal, d�truit, et emp�che de grandir.

Et comme je l'ai d�montr� plus haut, la verri�re de J en am�ne plus d'un � avoir cette r�action.

Pour dire �a de fa�on claire, J � une admiratrice (on est pas sans savoir que J aime pas les gar�ons) qui ne la conna�t en rien et se faisait une image d'elle... Qui me ressemble, selon J!

Et �a c'est un coup dur.

Pour tout le monde.

Mais moi j'ai une chance de mon c�t�, m�me un immense avantage; ma verri�re repousse tout le monde, parce qu'elle est fait de v�rit� pure. Ma vraie nature p�tille au soleil, une anture excessive et peu coh�rente pour le non-initi�, et cela me pr�vaut de tous les ennuyeux.

Ah! Ah! Que cela vous serve de le�on, animal! (Roman de l'�re romantique quelconque, genre Alexandre Dumas)

Je vous laisse sur une pens�e �difiante d'un Enrag� Authentique:
"What? The land of the Free? Whoeover told you that is your ennemy!"
-Zack de la Rocha, RATM

(PS:To all pissed off USA patriotic, rightist and republican citizen who may be offensed by the content of this diary and the opinion entitled to its author; you may send all the hate mail you want and clog my notes and my guestbook. Be aware, thought, that i'll reply thoroughly to all of them and that i'm quite a good argumenter. But i'll solemnly ignore, to my discretion, all remarks that are too stupid, absolutist, ignorant and intolerant. That, really, leaves me indifferent, and it only says more about your short-sighted views than it can affect my own convictions. Thank you.)