�a y est! Je suis une Gold Member? Oui, bon, pas un p�nis hippie comme

Austin Power le troisi�me voudrais vous le faire croire, mais tout bonnement que je me suis abonn�e au service payant de diaryland. Ben oui. C'est fait. Ma longue r�sistance � la commercialisation, aux d�savantages et au syst�me de caste internetiens (ceux qui payent versus ceux qui ne payent pas) est donc vaincue. J'ai encore un an devant moi � faire passer des petites banni�res pour �nerver les am�ricains (� moi le hate mail! yeah!), afficher pour 10 m�ga bits d'images ainsi que tout le reste des petits conforts int�ressants..

Dites donc, je regardais mon nombre d'entr�e ce mois d'avril... C'est un record dans toute mon histoire de journalisme internet: 8 entr�es avec celle-ci! C'est honteux! C'est int�f�d�cimal! Quelle honte! �a s'explique en partie par le fait qu'au moment o� je voulais ajouter une entr�e, j'en �tais toujours emp�ch�e, malgr� les forte d�n�gations d' Andrew, par le fait que les serveurs �taient d�bord�s... De plus, j'ai �t� tr�s volatile, tr�s instantann�e, toujours dehors, ce mois d'avril. En fait il est pass� si vite et si heureusement, que je n'ai qu'une vague et floue succession de jours progressivement plus ensoleill�s, joyeux, distraits et un peu vides.

Mais oui, vides. Ce bonheur laisse amplement place aux pens�es, qui sont tout aussi profondes et complexes qu'elle le seraient en temps de R�cession Humorielle, simplement elles sont plus l�g�res, plus �ph�m�res... Ce qui n'enl�ve pourtant rien � leurs caract�re. Disons qu'elles y sont quand j'en ai besoin, quand ma t�te muse au loin. Je peux puiser dans mon intelligence quand j'en ai besoin, dans l'argumentation ou la cr�ation... Mais elle ne d�borde plus, elle ne hurle plus de douleur, elle n'a plus besoin de s'�pancher comme des larmes retenues ou la pluie sur les fleurs... Elle est au repos. Elle sourit. Elle est sereine.

Elle n'est plus constemment entrain de se diminuer, ou de douter d'elle-m�me. Elle ne perd plus son temps � ergoter sur les sentiments (et non pas la eprceptions, c'est fort diff�rent) d'autrui � son �gard...

Elle ne remet en question que les id�es et les principes, elle a cess� de sauter sur la Conscience, de la d�chirer en lambeaux, de las ecouer avec de grands yeux maniaques en demandant f�brilement "Dit? Dit??"

�a va tr�s bien.

En petites nouvelles , T a fait sa d�claration d'amour � une des E, celle qui est toute image et z�ro substance, et c'est triste. Mais mes sentiments pour lui sont cuirass�es dans le b�ton, il ne peut plus me faire mal parce qu'il a d�j� enfonc� son couteau dans mon coeur jusqu'� la garde, je ne crois pas qu'il veuille se salir la main. Et de toute fa�on, la belle, l'apparence de choses qu,elle n'est pas, la Demoiselle sans Sinc�rit�, elle s'est refus�e. Fallait s'y attendre, mais bon.

C�t� positif, il y avait, � un party, lors du vendredi avant la fin de semaine de P�ques, un joli gar�on, d�linquant, tout � fait r�tif et m�chant avec les autres mais ne manquant pas d'intelligence. Le joli ga�rcon trovuait que j'�tais une jolie fille. La jolie fille, en l'occurence, moi, �tais tr�s gel�e et un peu sao�le. Mais �a ne l'emp�chaiot pas de voir tout le sexe dans le regard du joli gar�on... Ah, comme j'aime ce regard sombre, chaud, d�goulinant de luxure, pleins de d�sir, qu'envoie les gar�ons quand ils lichent une fille des yeux, comme de la cr�me glac�e toute fondante de chaleur!... Chaleur int�rieure.. Bon c'est tout.

-L�a