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Les g�lules sont les liens. Genre.

P�nurie d'eau providentielle
16/02/2003 @ 23:07

J'ai touch� le fond du baril aujourd'hui. Plus que je ne l'ai jamais fait.

Toute la journ�e, j'ai �t� terrass�e par des douleurs au ventre qui me torture � chaque mouvement du tronc que j'effectue. C'est � cause de 23 mis�rables redressements assis effectu�s en deux minutes en cours de musculation, et de quatre heures pass�es � moins 20 sous z�ro le jour suivant. Juste avant le souper, n'y tenant plus, j'ai difficilement escalad� les terribles 14 marches de l'escalier pour me coucher, avec forces souffrances du fait que je pliais le dos. Des larmes coulaient de mes yeux, et ma m�re est venue me mettre de l'onguent sur le ventre, qui me br�lait la peaue comme de l'acide.

Mon �tat d'esprit �tait proche du concombre de mer �chou� dans la vase: pas tr�s brillant, ni plus vif. Mes pens�es devenaient de moins en moins coh�rentes et de plus en plus cauchemardesques, dans une spirale diminuant vers la n�vrose pure et simple.

J'ai eu une sorte de crise de molle de d�tresse, de d�tresse � fleur de peau, qui ne laisse pas � l'�me le r�confort du grand sentiment lyrique, mais ne se traduit que par une molle apathie et un d�lire angoiss�, parano�aque, des sanglots. Le jaune de mes murs me donnait envie de crier, je me sentais emmur�e, mais je ne paniquais pas. Je souffrais, cependant, d'une fa�on franchement effrayante, clou�e � mon lit, la t�te marchant au ralenti et bourr�e de pens�es noire, d�nu�es de sens, morbides... J'�tais d�sesp�r�e, m'ai d'un d�sespoir sans profondeur, sans motifs, un d�sespoir n'�veillant pas le moindre processus mental dans ce cr�ne d�sert� depuis longtemps. Je voulais m'enfuir, mais la triste r�alisation que peu importe o� j'irais, je serais enferm�e et traqu�e me rendait folle, comme accul�e contre le mur. Je voyais une carte de l'am�rique du nord dans ma t�te avec des fl�ches bris�es s'�tendant partout sur la c�te est. Mes yeux fatigu�s donmnaient des configurations �tranges � la d�marquations bleu/jaune du mur de la lucarne et de son toit. J'ai tent� sans conviction de m'�touffer avec mon oreiller.

Et alors j'ai pens� au suicide. Sans d�tour, sans sc�nario m�lo-dramatique, sans consid�rations th��trales. J'ai pens� que c'�tait la seule r�ponse. Que j'avais tout g�ch� dans ma vie d�j�, que d'attendre de voir les �v�nnements du lendemain n'en valait pas la peine, que toutes mes raisons de vivre m'avaient d�sert�es et que toute ma passion �tait morte. Que mon talent s'�tait �vapor� comme les vapeurs de la glace s�che, sit�t sortit du frigo. Que je n'�tais rien. Absolument rien. Que moi qui me croyait si extraordinnaire, je n'�tais qu'un ramassis mal �bauch� et hypocrite de complexes, et que tout me condamnait � mon auto-ex�cution.

J'ai pens� � avaler toutes mes petites pillules couleur saumon d'un coup. �a avait l'air si terriblement simple, si � porter de main, et cette fois, j'allais le faire. Mais je n'avais pas d'eau et les affreuses crampes abdominales que j'avais (et que j'ai encore; c'est atroce.) m'emp�chaient de descendre en chercher. Et c'est tout ce qui m'a retenu.

Quelques minutes plus tard, la r�alit� reprennait ses dehors sobre, ma t�te arr�tait de tanguer follement entre les id�es comme une drogu�e et la sensation claustrophobique �tait partie.

Bon... Je me suis fait peur. Voyez vous, ce qui m'a maintenu en vie jusqu'ici, c'est la l�chet�, celle de me faire mal et d'abandonner et le romantisme, d'avoir confiance en l'avenir et en mon imagination de choses toutes plus sublimes et nobles les unes que les autres.

Mais j'ai �chapp�, � un d�tail pr�s, dans un acc�s de d�sespoir d'autant plus terrible qu'il n'avait rien faisant appel � mon hyoersensibilit� et mon esprit survolt�s, puisque ceux-ci flottaient vaguement dans un recoin de mon �tre... Ce n'�tait que des sentiments spontann�s, de l'angoisse instinctive, qui me poussait au bord du gouffre. Je ne sais trop comment l'exprimmer: l'intelligence n'�tait ici nullement sollicit�e, elle n'�tait pas du tout de la partie.

L'animal, en moi, qui a toujours voulu survivre, la b�te primitive qui commande ma l�chet� salvatrice, voulait mourrir.

Les circonstances, certainnement, n'ont pas aid�es:

J'avais mal, d'un malaise physique que je n'avais jamais exp�rienc� avabt. J'�tais fatigu�e, de quatre heures presque stationnaires pass�es dans l'intense froid de mon hiver qu�b�cois suivis d'une soir�e prolong�e par une visite loin de chez moi , et de nombreuses inhalation de marijuana. Une soir�e qui, de plus, donna l'occasion � mon ancien dieu de me faire mal, encore, de son m�chant m�pris et de sa r�gression d�go�tante. Qui m'emp�cha, �galement, de prendre mes m�dicaments � une heure r�guli�re. J'avais la t�te pleine d'un air immens�ment triste et violent.

J'ai pass� proche...

Je vais prendre une journ�e de cong� demain. D'abord parce que j'ai encore tr�s mal, ensuite parce qu'il faut que je rattrape tout le travail que j'aurais du accomplir aujourd'hui, aussi pour me remettre de ce choc que je viens de subir, et enfin parce que je ne pourrais vraiment pas affronter T et son m�pris criant d'injustices.

Savez vous...

Une autre chose que le manque d'eau a pu me sauver.

L-A, chez qui j'�tais hier soir, m'as dit des choses tr�s belles, tr�s gentilles, douces et profondes, pertinentes. Je l'ai aussi vu dans sa vuln�rabilit�, son amabilit� abus�e par la connerie nouvelle mais d�j� l�gendaire de T. Et, enfin, alors que je partais, pressentant mon trouble sans doute, il m'a embrass� de fa�on tr�s touchante, puis a mis ses mains entre mes �paules et mes trap�zes et m'a donn� tout le r�confort du monde dans son beau regard plein de d�licatesse et d'amour universel.

Heureusement que, dans la temp�te d'images qui surgissaient dans ma cosncience affol�e, celle-l� revint aussi....

-L


N'importe quoi.

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