Je me sens tellement molle. Morose. Seule. Apathique. Et coupable de l'�tre. Je vais aller me faire une tasse de th� je crois. Peut-�tre. Meh. Le th� c'est bon lorsque venant d'une th�i�re et vers�e dans de jolie petites tasses que l'on remplit. Dans une grosse mug, c'est tellement moins int�ressant. Et je suis pleine.Comme d'habitude j'ai pas pus m'emp�cher de me bourrer la face avant le souper, qui est excessivement tard. J'ai faim plus t�t, moi. Et on m'oblige � manger, ensuite. Pas �tonnant que j'aie des kilos de surplus. Ergh. Je me sens pleine, et de nourritures peu int�ressantes, pas satisfaisantes. Je ne peux pas le noyer avec d'autres nourritures parce que je me sens insupportablement bourr�e.

Et je m'ennuie de T. �norm�ment.

Je sais que je m'�tais promis de faire quelque chose hier. �a n'a pas aboutit. J'avais froid je me suis mis en jeans et en veste. Je me sens comme un �chec. J'ai pas le courage de rappeler mon psychologue et d'endurer des s�ances de n�ant.

Je vais aller essayer de faire quelque chose de constructif.

Mais j'aurais tellement envie de parler � quelqu'un!

Je sais que c'est le d�but d'une autre d�pression, de tellement se sentir seule, de tellement vouloir parler � quelqu'un, m�me si notre situation sociale n'est pas diff�rente de l'habitude, et que lorsque l'on se retrouve en situation d'interraction sociale, on ne soit pas satisfait pour autant... C'est terrible. C'est affreux.

De penser que je retombe lentement dans la d�pression. Je le sais, car �a a commenc� exactement comme �a l'ann�e pass�e. Et je sais que graduellement, qu'en ce moment m�me, ma volont� de riposter contre la maladie va aller d�croissant... C'est encore plus horrible de penser que je radote de pareille inepties dans mon journal.

Mais quand on y pense, �a aussi c'est un signe avant-coureur!

�a fait trois paragraphes que je tappe sans regarder le clavier. �a am�liore un peu la forme de mon �criture...

Bon. Je d�colle de mon si�ge.

-L