Je reviens du restaurant. Je suis pleine. Je mange trop. Et je me soup�onne d'avoir des tendances boulimiques, parce que de manger quoi que ce soit qui ne soit pas sant� ou n�cessaire ou dans les repas me fait sentir coupable.

Pour continuer la fabuleuse s�rie de "L s'appitoie sur son sort", nous allons aujourd'hui traiter de la parano�a de L. En effet, L se croit d�ppr�cier et m�me ha�e de la majorit� de la population, cela incluant son doux amour M-A. L devrait peut-�tre penser que la majorit� du monde n'ont rien � foutre de sa gueule, dans le terme le plus neutre de l'expression qui soit, et que son amoureux ne la prendrait pas dans ses bras aussi tendrement quand elle sent toute la morosit� du monde se d�verser sur elle.

Parlant de lui, L est entrain de devenir compl�tement d�pendante de son joli minois. Elle le veut avec elle partout, � toute heure, m�me s'il est scientifiquement prouv� qu'ils ne trouvent pas grand chose pour occuper leurs corps allanguis, sauf la baise. De deux choses l'une: elle doit et trouver des solutions audit probl�me d'activit�, et r�aliser que les gars ont besoin de temps pour eux-m�me et leurs amis. Le dernier point a �t� relativement respect� quand L a simplement sugg�r� qu'il l'appell durant la prochainne fin de semaine de notre gentilhomme qu'il d�crivait sans l'inclure.

Pour revenir au premier point, la situation est particuli�rement �pineuse vut les pr�sentes donn�es du probl�mes. Il se trouve que L et M-A sont des individus � tendance solitaire, et qu'apr�s 16 ans d'existence, bien qu'ils aient plus ou moins appris � s'occuper individuellement, la chose devient moins �vidente � plusieurs, notamment � deux. Et le dilemne fut soulev� apr�s que pour la xi�me soir�e cons�cutive � �tre �tendus ensemble devant la t�l�vision, notre h�ro � perp�tuit� d�clara qu'il "faudrait que l'on se trouve des activit�s". Comme je suis dans une impasse quant � trouver des solutions, TOUTES vos suggestions sont les bienvennues. Je vous supplierais de m'aider quant � cela.

Une petite update sur T, �a vous dirait? Et bien c'est avec un certain auto-contentement que j'affirme avoir brillament succ�d� � le jeter hors du tr�ne sentimental qu'il occupait. Malheureusement, une pointe de m�pris na�t en moi � son �gard. Mais apr�s toutes les cruaut�s, les petites m�chancet�s, les rejets, les injures, les affronts et les d�ppr�ciations venus de sa part, ce n'est pas compl�tement injustifiable. Cependant, cette cure de T est tr�s rafra�chissante. J'ai (plus ou moins) r�ussi (quoique pas tr�s autonomement) � me d�faire d'une liaison destructive et � la remplacer, par une autre plus douce, plus acceptante, qui me met moins sur la d�fensive et m'appr�cie mieux.

Quant � ma productivit� d'�criture, je commence � me rassurer, comme deux ou trois bonnes id�es me sont venues naturellement en t�te. J'imagine que c'est le secret: ne pas s'angoisser (un de mes probl�mes majeurs) et laisser les m�canismes de mon imagination suivre leur cours...

Bon c'est � peu pr�s tout.

-L