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Les g�lules sont les liens. Genre.

Kafka (je m'ennuie des dissert')
08/07/2006 @ 14:26

J'ai fini de lire le Ch�teau de Kafka, ainsi que la post-face r�dig�e par un certain Max Brod, qui a assembl� la premi�re, deuxi�me et troisi�me �dition, ainsi que certains passages ray�s par l'auteur. Tout comme le Proc�s, le Ch�teau est une oeuvre posthume, � laquelle il n'y avait � proprement parl� pas de fin.
Si vous avez lu cet auteur, peut-�tre en �tes vous ressorti comme moi avec une grande sensation de lassitude, d'angoisse m�me, devant l'inefficacit� des meilleures �nergies mises en branle contre les Immuabilit�s Inexorables. Para�t-il que c'est intens�ment dr�le et que les amis dudit sieur Kafka s'en ressortaient cro�lants de rire, � ce qu'on me dit; alors c'est moi qui manque un degr�, ou bien on a une conception diff�rente de l'humour.
Louis-Ferdinand C�line, lui, me fait rire: il est profond�ment convaincu de la m�diocrit� de l'univers et le d�peint avec une telle f�rocit�, c'est � se tordre, et il y a des passages d'une abjection d�licieuse. J'ai d�vor� une �dition toute neuve de Mort � Cr�dit, j'en frissonnait de d�lice, bien que �a sente un peu l'�mulation � succ�s du grand fr�re, Voyage au Bout de la Nuit. J'ai aussi lu Guignol's Band, une esp�ce de d�lire psych�d�lique morbide cru et g�nial, � savourer en y ruminant copieusement...
Mais pour revenir � Kafka...
C'est peut-�tre l'auteur qui me donne le plus de mal � circonscrire son propos, bien que j'arrive � ressentir ledit propos fort intens�ment: le malaise extr�me qui est rattach� � l'intrigue est diffus et pourtant extr�mement pr�cis, � la fois. Alors que les sensations que j'en retirent sont complexes et ind�finissables, je ne peux th�oriser son oeuvre qu'avec des lieux communs assez grossiers.
De ce que je comprends du propos de Kafka, on est envelopp�, strangul� plut�t, par la fatale puissance d'une autorit� hi�rarchis�e, toujours dissimul�e et invincible; rien de la situation, pourtant, n'est articul� pr�cis�ment: dans le Proc�s on ne d�couvre jamais le crime de Joseph K, et dans le Ch�teau on ne saisit pas qu'est-ce que K a de si abject et bas au yeux des villageois, sauf son statut d'�tranger. On se perd dans une suite de d�marches toutes aussi infructueuses les unes que les autres, et les int�r�ts de tout le monde s'y perdent, s'enchev�trant � qui mieux-mieux; de plus la perspective que chacun a de la r�alit� est si profond�ment diff�rente, chacun de leurs syst�mes est si personellement motiv� et fond� (et c'est l� une des plus grandes richesses de l'oeuvre de Kafka, une des meilleures preuves de sa sensibilit� psychologique � mon avis), qu'il n'y a plus une intrigue tangible ou objective, mais une s�rie de possibilit� d'intrigues qui, toutes, stagnent, tournent en rond, toutes vou�es � l'atroce perduration de leurs condition...
Mais quand m�me, quelle tristesse, quel abattement ne pas ressentir quand on finit un de ces romans sans d�nouements, justement!
D'ailleurs, l'id�e d'une fin � ces texte est absurde lorsque leur principe m�me est pris en ligne de compte; le principe d'un inexpugnable statu quo, trop immense et pour l'entendement et pour la confrontation. Une fin, ce serait presque un soulagement, un "retour � la normal": mais il n'y a pas de norme possible dans ce monde fig�, ou en fait, la norme qui y est �tablie, omnipotente, est si d�rangeante qu'on y peut jamais concevoir une stabilit� quelconque pour le protagiste. Celui-ci arrive dans un univers d�j� absurde et invivable, qui ne demande pas d'autre �l�ment perturbateur, soit qu'il y �tait �tranger comme dans le Ch�teau ou la M�tamorphose, soit qu'il n'avait jamais �t� encore en contact avec cette facette de ce monde comme dans le Proc�s. Tout le reste de l'action consiste en les gestes d�sesp�r�s du h�ro, auquel s'identifie profond�ment le lecteur, dont les valeurs et la logique nous sont connus, et dont l'�nergie et la rationnalit� sont m�me particuli�rement saisissants, contre un monde automatique et froid o� il a �t� jet�, et qui est � la fois inhumainement �loign� et terriblement familier des imbroglios bureaucratiques de notre soci�t�. Ce monde semble diam�tralement oppos� au protagoniste (et donc au lecteur) � la fois par les int�r�ts, dur � d�terminer, et par la mentalit�, discordante et encore une fois, �trangement connue.
C'est dans ces m�langes bizzares d'immobile et d'insoutenable, d'insolite et de terriblement r�minescent que r�side la force �vocatrice de l'absurde au sens ou Kafka entend nous le faire vivre.
Mais dans quel but nous am�ne-t-il l� justement?
Et c'est ici que mes conjectures d'�coli�re manqu�e perdent leurs fil d�j� bien tremblotant.
Bien que je trouve les affirmations symbolistes de Max Brod plut�t simplistes, ramenant le Ch�teau et le Proc�s � des illustrations primitives du "Divin" par la "Justice" (le Proc�s) puis la "Gr�ce" et le conflit qu'� la logique humaine � comprendre la logique divine, je serais en peine de trouver le motif conducteur de l'univers de Kafka.

Parall�lement � Vian, dont l'univers me semble plut�t un vaste et p�tulant manifeste contre la perte de sens du langage et �ventuellement de tout le reste, en plus d'une oeuvre infiniment esth�tique et qui ne tente pas de dire autre chose que ce qu'il dit, Kafka semble vouloir atteindre � une d�monstration d'ordre social, peut-�tre m�me politique. Mais cette d�monstration ne semble qu'un aspect superficiel d'un autre motif, un motif plus dense, beaucoup plus ambigu, mais qui prend � la gorge apr�s seulement quelques pages de n'importe lequel de ses textes.

Cependant, j'ai beaucoup plus la sensation de symboles chez Kafka que chez Vian, et c'est ce qui me rend perplexe; mais peut-�tre que comme pour Vian avant de lire plus avant, je vois des choses l� o� il n'y a pas... et de plus en manquent l� o� il y en a. Dr�le, Kafka, vraiment?... Oui, bien s�r, je per�ois l'ironie mordante de l'auteur lorsqu'il fait parler certains de ses personnages, jusqu'� les rendre presque ridicules: mais... c'est dr�le? Ce n'est pas d�sesp�rant?

Vous en dites quoi?
-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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