new old contact g-b D-land

| free stats |blogonautistes |
bottleofbluz [arobas] diaryland.com

avant | apr�s |au hasard

Les g�lules sont les liens. Genre.

Suicide et choix
27/11/2003 @ 19:50

J'ai souvent eu le go�t de mourir. Tout le monde me disait, "c'est normal, on fait tous �a, nous, le tout le monde". Alors , pervasivement,j'ai commenc� � y croire, que mes spasmes visc�rals n'�taient que banalit�s adolescentes.

Or je me suis rendue compte � quel point c'�tait de la foutaise et � quel point on avait d�natur� le mot "d�pression". Pour la plupart des gens, m�me pour mes parents, une "d�pression", c'est �tre morose pendant plusieurs semaines d'affil�s. Pas fort. Je me souviens de la loque humaine que j'ai �t�. Je me souviens d'une esp�ce de fant�me revir� par l'int�rieur, qui fonctionnait minimalement dans un environnement incroyablement hostile et angoissant, qui n'avait des yeux que pour qu'ils s'�panchent dans une comprimement difficile partant de la gorge, je me souviens de cette impression de finalit� �crasante, de cette absurdit� du concept de l'avenir, d'�tre m�pris�e et flou�e � tout coup, de ne rien comprendre de l'ext�rieur, de trouver le fait de bouger, manger, respirer, �tre consciente, terriblement �puisant. Je me souviens de la r�p�tition des jours, de l'agonie � chaque soir dans l'autobus scolaire, de la mort, toujours dans ma t�te, toujours. Je ne me souviens de presque rien de vraiment ext�rieur � moi pendant ces 6 mois.

Je r�alisais �a, sur le toit d'un �difice de la rue mont-royal, un mercredi soir, accompagn�e de R et de L-P. Je regardais r�veusement la rue � mes pieds, qui avait l'air si douce et satin�e de haut, si incroyablement attirante et comme l'envie de sauter �tait sensuelle... Et elle qui disait qu'elle avait d�j� pens� se suicider mais qu'elle n'avait jamais envisag� comment. Qu'elle avait �t� d�prim�e mais qu'elle n'�tait que seule un peu de temps � lire et pleurer. On se glorifie de sa souffrance. Je l'ai fait �norm�ment, le fait encore pas mal, mais maintenant j'ai tendance � �tre plus discr�te l�-dessus parce que je sais que les gens rejetteront l'exp�rience comme banale, sans vraiment savoir de quoi il s'agit, et que de toute fa�on si je ne peux pas obtenir de compassion sinc�re �a ne sert � rien...

Oh oui, ils disent avoir voulu mourire, mais ils n'ont jamais ni pens� � l'acte, pass� � l'acte ni pes� les cons�quences. Moi j'ai fait le tour complet de la question, sans jamais me d�cider. J'ai pens� � toutes les fa�on qui me seraient accessibles pour me tuer sans souffrir. J'ai pens� � la rail du train. J'ai pens� au pont qui m�ne vers Dorion. J'ai pens� au lac au bout de la rue. J'ai pens� aux ciseaux qui �taient dans ma chambre et j'avais d'ailleurs commenc� � me pratiquer, sur mes jambes, un petit peu sur mes bras les cicatrices ne paraissent presque plus. j'ai pens�, beaucoup, � avaler quelque chose de la pharmacie. Je planifiait les d�tails. J'�crivais ma lettre de suicide. Je pensais � ce qui se passerait apr�s ma mort. J'essayais de deviner la r�action de chacun. J'essayais de savoir quelle serait mes derni�res impressions, comment serait le fameux passage.

Mais l'animal ne voulait pas mourir. L'animal d�sirait profond�ment rester en vie. Une passion, une rage de percevoir et d'assimiler. Et comme mon instinct hurlait de peur, je pensais alors � partir. Malgr� la pauvret�, malgr� le viol, malgr� l'absence de syst�me-D, malgr� la mis�re, malgr� le froid, malgr� les am�ricains. Et ces songes, qui devenaient rapidement compl�tement d�lirant et imaginatifs, me soulageait un peu et me permettait de m'endormir. La fiction m'a souvent sauv�e la vie. J'ai r�v� de partir et de bourlinguer � la kerouac, puis � m'ouvrir un Tattoo shop dans un petit recoin �loign� de californie. J'ai pens� me cacher clandestinement dans une cale vers l'europe et � me faire pute de luxe pour f�tichiste des ann�es vingt, avec mon p�le minois et mes 16 ans de l'�poque. J'ai pens� � marcher, marcher, marcher, jusqu'� la mer, jusqu'aux indiens, jusqu'au p�rou, et de vivre avec eux, en leur enseignait ce que je sais en �change d'une place dans leur clan. J'ai pens� � me trouver un suggar daddy, lui voler son argent et m'�tablir peinard en Louisianne. J'ai pens� me cacher � Montr�al. J'ai pens� � joindre une commune hippie dans les profondeur du sud am�ricain conservateur...

Mais un jour, l'animal a voulu mourir. J'�tais dans un �tat d'engourdissement �motionnel, je ne faisais que pleurer sur mon lit, mes m�dicament me confondaient, j'�tais dans le flou, dans le vague, de fa�on encore plus brouill�e que dans mes �tats d�pressifs ant�rieurs, j'�tais compl�tement perdue, je ne comprennais rien, et j'ai pens� au pot de pillules.

Je pouvais tout l'avaler. Il ne restait que �a � faire. J'�tais une loque, un torchon sur mon lit. Mais il n'y vait pas d'eau dans mon verre. Je n'avais pas la force d'aller m'en chercher. Je ne savais pas ce que �a donnerait. Mais...

�a m'a marqu�e. Comment j'ai �t� proche. La seule barri�re, le seul garde-fou, litt�ral garde-folie que j'avais, s'�tait volatilis� magiquement. Thanatos m'attirait dans ses bras qui empestent le formol. Oh la douce odeur d'�ther et de froid m�dical...

Je ne suis pas une fille courageuse. J'ai de la mis�re � commetre des actes radicaux parce que je ne comprends rien � mes contemporains et que j'ai toujours, toujours un doute. Je n'agis pratiquement jamais sur impulsion: tout est assimil�, appr�hend�, d�cortiqu�, analys�, jug�, d�termin�, planifi� puis envoy� dans les nerfs afin de produire le sitmulus voulu.

Quelques fois, L-P me demande si je veux un verre de quelque chose, je le regarde avec des yeux angoiss�s, blaguant � moiti�, disant "Quoi, tu veux que je prenne une d�cision?..." C'est compliqu� comme �a. Il y a tellement de param�tres � tout. Simplement choisir une saveur de cr�me glac�e. Il faut que je prenne en compte mon humeur, ce dont j'ai envie, qu'est-ce que j'ai mang�, si je le veux vraiment, si je n'aimerais pas mieux telle autre saveure, si je vais le regretter, si je prend tel truc souvent, si je ne devrais pas essayer quelque chose de nouveau, bon, qu'est-ce qu'on essaye, qu'est-ce que telle saveure risque d'�tre.... Et je discute int�rieurement et je regarde les pots pleins de mati�re presque vraiment laiteuse et gel�e, arborant des couleurs et des textures vari�es jusqu'� me rendre toute �tourdie de perplexit�. Et les vendeurs attendent invariablement patiemment, avec des yeux inexpressifs.

L-P, dans ce type de moment l�, me fait son mignon sourire en coin depuis que je lui ai expliqu� ma difficult� � choisir quoi que ce soit.

Ainsi j'ai jamais tent� de me tuer. Trop de param�tres, pas assez d'ovaires (les filles ont pas de couilles apr�s tout)! Mais bon sang...

-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

Stimulation sodomique-clitoridienne
Co�t non consentant | Zoophilie caract�ris�e | Femme de petite vertue | Sex�ther | Fixation Orale et Bondage | Sexually Explicit Gallery |Exxxtreme Hardcore Sluts 4 U |Grosse Saloppe | Jeune Bite |Hit and Run | Horny Stud | Unwilling Cumguzzler |