�a fait un bail non.... Et le pire c'est que j'aurais des choses � raconter, des choses m�me relativement song�es, mais elles ne viennent pas en t�te, ces petites pens�es nacr�es qui sont ce que je consid�re le meilleur de moi-m�me...Les gens semblent peu conna�tre mon c�t� penseur d'ailleurs. Malgr� les grandes tirades d'opinion que je peux leur faire. Bah. C'est dr�le, �a ne me donne pas l'imprression d'exister moins ou �a n'enl�ve rien � mon essence, au contraire de ce que le stupide scribe de Marx pr�tendrait. Je ne me rappe�le jamais pr�cis�ment son nom, Hegel, Engel, Hengel, mais en tout cas c'est un avocat absolu du conformisme et, de par cette profonde incompr�hension de la "dualit�" de la nature humaine entre sa socialit� et sa solitude, il me r�pugne fortement.

Pourtant il s'est fait quelques d�veloppements int�ressant dans ma vie et je vais vous en faire part.

Premi�rement j'ai enfin r�solu le probl�me T. Enti�rement. En th�orie, du moins. Cela est venu d'une discussion avec Ja qui m'a point� des choses que j'avais d�j� d�duites mais que je n'avais pas associ�e.... Vous vous souvenez comme j'en �tait arriv� � la conslusion que j'avais d��u T? Et celle qu'il n'avait jamais vraiment aim� personne, puisqu'il �tait trop port� � id�aliser ? � un point o� celle qu'il aiamit n'avait plus rien de commun avec la v�ritable personne vis�e?

Mettez ces deux id�es ensembles, faites en un processus et appliquez-le � moi. Et voil� toute l'histoire.

Donc en r�sum�, je le rencontre, on se f�rquente un peu, on se perd de vue par ma faute � cause de la r�action juv�nile que j'ai eu apr�s mon kick, on se refr�quente, on devient les meilleurs amis du monde, moi tout � fait insoup�onnante qu'il est entrain de b�tir une L dans sa t�te qui ne correspond pas n�cessairement avec l'authentique L, cette L qui ne voit rien d'amoureux dans l'amiti� de T se fait un chum T s'�loigne et � partir de ce moment la couvre plus ou moins de son m�pris. M�pris m�rit�? Non. Encourru? Non. D�pendant de moi-m�me? Pas plus! M�pris qui tient seulement de ce qu'il a voulu faire de moi ce que je n'�tais pas.

Et maintenant, moi-m�me, comment me sentais-je par rapport � cela? Bien � prime abord, cela m'indiff�re, quoique je sois soulag� d'enfin avoir le fin mot, qui est si simple et rassurant. Mais une partie de moi veut ha�r, la partie qui a �t� trahie, bless�e et foul�e pendant toute cette ann�e et demi de cruaut� et de d�dain.

Et samedi, ce samedi qui s'en vient, demain, il y a un gros party chez lui. Je suis invit�e. Ja tient un peu � ce que j'y aille. Mais je ne sais pas: je ne sais pas si j'en ai *envie*. Je ne sais plus. Je me sens am�re, maintenant, au-dessus des sentiments, seulement pein�e de m'�tre fait consid�r�e aussi bassement et de toujours �tre consid�r�e comme �a. Mais, vous vous dites, sa consid�ration devrait m'�tre indiff�rente, puisque j'en comprends le m�chanisme erron�.... Mais voyez-vous, il a fait un peu la m�me chose avec Ja. Et avec elle, il ne se comporte pas comme un trou du cul. Jalousie de ma part? Peut-�tre un peu. Mais ce n'est m�me plus reli� au fait que c'est T.

Ja... Je l'aime bien. On est beaucoup ensemble ces temps-ci. Elle s'est d�couvert de l'affection pour moi. J'en profite un peu sournoisement, l'aimant �videmment mais accaparant cette chance de socialisation que je n'ai rien fait pour provoquer et que je ne pourrai faire pour raviver quand elle viendra � mourir. Parce que je ne crois pas � son amiti�. Ce n'est pas elle; Certainnement pas. Mais je n'ai jamais eu d'ami qui ne m'aie pas oublier ou aupr�s du/de laquelle je ne sois tomb� en d�faveur. Sans que je ne puisse pas voir le lien entre la cause de cela ou une quelconque fa�on que que j'ai eue de me comporter avec ces personnes: pas de cause � effet ici. Il y a longtemps que je ne crois plus en l'affection de personne � mon �gard. Parce qu'elle ne dure pas. Elle doit donc n�cessairement �tre fausse, et bas�e sur des assomptions faites sur mon comptes. J'y suis devenue indiff�rente. J'ai l'impression que peu importe ce que je fasse, cet �tat des choses durera. Je ne sais absolument pas comment retenir les gens aupr�s de moi, alors ils vont et viennent � leurs gr�, quittant ou retournant dans mes parages comme une mar�e qui n'aurait rien de r�gulier. N'importe, j'appr�cie beaucoup sa pr�sence.

Oui je fais beaucoup de choses ces temps-ci. Je rencontre des gens, je vais voir des films, je vais magasiner...

Samedi dernier, chez T; Dimanche, � Rivi�re-Beaudette et la nuit chez Ja; Lundi soir, R m'apelle (Non pas R-fille ma grande amie de mtl, un autre R dont je n'ai pas encore parl� et c'est un tort, car c'�tait l� une soir�e m�morable; �claircissements plus tard); mardi, je ne me souviens pas; Mercredi, B m'a emmen�e magasiner � mtl et on a fait des biscuits au soir; Jeudi, au soir je suis all�e voir un film chez Ja; aujourd'hui, rien, j'ai fait certainnes choses que je m'�tais promise de faire... Et demain, la r�union.

Mais pour �claircir les �vennements du 17; disons que � une r�union organis�e par J-M a pointe des cascades et qui a finis chez un certain D � cause de la pluie, j'ai rencontr�, pour la premi�re fois de ma vie, tout un cercle de personnes avec qui je me sentais enti�rement bien... Et j'ai tellement bu que il y a une partie de la soir�e dont je ne me rapelle pas du tout et qu'il para�t que j'en ai vomi. Et �a c'est sp�cial parce que j'avais jamais vomi de ma vie. Et � cette soir�e, il y avait R. Et R me pla�t beaucoup. Il a des yeux tr�s verts et il lui manque une dent, la palette gauche. Il est grand, bien fait, bronz� par le soleil, muscl� par le patinage... Il a des �paules larges, la taille fine, un torse en triangle... Il a un tattou sur le bras gauche; un soleil au niveau du biceps. Il conna�t beaucoup de groupe de musique, s'int�resse tout particuli�rement � la branche que je pr�f�re: comme Primus, Beck ou ce genre-l�, quoique ces connaissances soient tr�s vastes; il a un tic de langage tout-�-fait charmant, qui le fait opin� vigoureusement de la t�te en disant souvent "ben ouais, ben ouais" d'un air approbateur... Son regard est plein d'authenticit� et de franchise... Et il �crit.

Je n'en suis pas amoureuse; il me pla�t.

Non car en fait en question d'amour j'ai rencontr� quelqu'un avec qui je pressens qu'il pourrait arriver quelque chose d'extraordinairement vaste, profond et durable: mais je ne me sens pas assez pr�te et mature pour me lancer l�-dedans. Et on se conna�t � peine. C'est mesquin mais je le r�serve pour plus tard. J'ai l'impression que peu importe tous les chums que e vais avoir, ma vraie place sera � ses c�t�s et qu'il suffit seulement de choisir le bon moment. Mais ce n'est qu'une impression. Je pourrais me gourrer. Et cela est aussi � la cause de ma r�serve: si je me gourre, je me gourrerais de fa�on tellement catastrophique que, � cette �poque-ci de ma vie, je pourrais ne plus jamais m'en relever... Ce serait une temp�te, un naufrage qui pourrait m'�chouer sur des r�cifs, compl�tement d�molie... Alors je refuse de tomber l�-dedans tout de suite.

Au fait: si vous ne me voyez pas online, � personnes qui me parlez peut-�tre et suivent ce blog, c'est que mon ordi est cass�; kaput. Papa a essay� d'installer quelque chose, a choisit la mauvaise commande et le syst�me a rendu l'�me. Bon c'est pas aussi simple mais �a reste �a en principe. Pour �tre plus pr�cise, il a essay� d'installer le service pack 4.0 pour windows 2000 mais l'installation, � cause d'un chemin manquant qui, � mon avis, est la partie s�par�e que le site nous sugg�rait d'installer de prime abord, a foir�e... Alors le syst�me proposait de; soit laiss� l� les composantes � moitier install�s et risquer des avaries de syst�me; soit d'annuler tout et d'effacer touts les items loooonguement t�l�charg�s (20 minutes de download, c'est tr�s long pour mon ordi) pour plus de s�ret�: respectivement "OK" et "annuler". Papa a pes� sur "annuler". Pouf. Windows est mort. Alors plus de L online pour �couter ce qui vous tourmente et vous raconter son avis et ses perles mentales. �crivez moi �[email protected], je suis capable d'acc�der � mon courriel sur cette adresse l�.

Bon... alors bonne nuit. Je suis faitug�e.

-L