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Les g�lules sont les liens. Genre.

Jeunesse, Singulier Pluriel, caf� campus
01/04/2003 @ 19:57

D�s que je me met s�rieusement � la finition du nouveau layout que je projette de faire, je bogue sur diary-x. S�rieusement. J'en ai vraiment marre de TOUJOURS, malgr� les d�n�gations des op�rants, tomber sur l'�cran de refus, alors que je m'attendais � tomber sur ma famili�re et bien-aim�e bo�te blanche de texte! J'ai pas d'argent, moi, parce que j'ai pas d'emploi, si j'aurais de l'argent je l'ach�terais, ce putain de "gold membership", seulement pour en finir, mais il s'adonne que je suis une pauvre �tudiante de fin de secondaire, et de plus, une �tudiante trop nouille pour se trouver un emploi. Sans blagues.

Et �a me fait de la peine. J'aime diaryland. Je l'ai propos� � tous les gens que je connais. Je m'en suis servie assid�ement durant trois ans. Dans la vie d'une adolescente, c'est �norm�ment....

Oh �a me fait penser...

Ma jeunesse... Elle file! Elle sera bient�t perdue. L'ai-je gaspill�? Me suis-je bien amus�e? Ai-je �t� bien jeune, bien folle?...

En r�trospective, je pourrais dire que oui, il me semble. Certains �v�nenements, tout resplendissants, miroitent devant les yeux de ma m�moire et font pencher ce jugement comme favorable.

Mais si l'on consid�re le tout � l'unit�, de jours en jours, chaque deux douzaines d'heures examin�e pour elle-m�me, puis-je �tre aussi satisfaite? Les nombreux jours de morosit�, de d�tresse, de lamentations, d'apathie, ne d�mentent-ils aps que j'aurais pu faire mieux?... Mais, d'un autre c�t�, ne rehaussent-ils pas mes grands moments d'un vernis tout sp�cial? En effet, l'extraordinaire tient de sa raret�; le multiplier l'appauvrit. Alors si je n'ai pas sortit tout les soirs, eut mille amis, fum� des tonnes de drogues, vu tant de concerts que je ne peux tous m'en rappeler, coucher avec tant d'hommes que je ne puisse mettre un nom sur tous les visages, si seulement je puisse me rappeler de ces derniers... Est-ce un tort?

Je parle de jeunesse enfuie, alors que j'ai 17 ans. Peut-�tre devrais-je parler de mon adolescence bient�t r�volue. L'�ge de la majorit�, conception �trange pour une personne que l'on voudrait garder dans l'enfance, est � 11 mois et demi d'intervalle, et cela m'�tonne bien. Moi, une adulte? Ma m�re fait tout pour me convaincre que ce n'est pas le cas. Les employeurs trouvent cela risibles. Les philosophes disent ma pens�e na�ves. En fait, c'est toute la soci�t� qui me fait sentir comme jamais assez vieille. � 20 ans, je ne serai que la jeune technicienne inexp�riment�e sortie de l'�cole. � trente ans, je ne serai que l'employ�e point assez m�r pour obtenir le poste de direction. � 40 ans, je n'aurais pas la sagesse des a�n�. Et ce qu'il y a d'amer, dans de telles consid�rations, c'est que lorsqu'on est assez "vieux" pour tout le monde, nous avons perdu toute ntore jeunesse � la regretter, � se la faire dire, presque reprocher, en l'associant avec une �trange folie et irresponsabilit�s sans compromis.

�trange race, o� des animaux aussi gr�gaires peuvent tant se jalouser!

Que veux dire l'�ge? N'est-ce pas plut�t l'exp�rience? Ou encore mieux, la fa�on dont on interpr�te l'exp�rience? Voyez-vous, j'ai lyu beaucoup. Et �norm�ment de cette litt�rature dites "romantique", qui regroupe des �crivains comme Hugo, Balzac, Stendhal, Dumas, Tolsto�, Flaubert et qui sais-je. Tant de livres surann�s, mais dont le ton hautain, toujours,insultait l'itnelligence en pr�sentant comme �vident des faits n�buleux. L'intelligence, piqu�e, se for�ait de ruminer ces subtilit�es d�suettes ayant perdues tous leur sens de nos jours, et achevait des miracles d'analyse. Exag�ration comprise. Cela m'a fait vieillir. Dans mes id�es, mon expression, mon caract�re, ma perception. J'ai entendu que l'on croyait entendre une vieille femme dans la bouche d'un enfant! Sans pr�tentions. Quoique personellement, j'ai tendance � croire qu'ils se sont laiss�s abus�s par mon vocabulaire fleuris et sentant le Dumas � plein nez. Donc ma lecture, m'a fait vieillir. Je peux �tre plus grave que mes compatriotres, plus pensives, plus tristes, aussi. J'ai un peu s�ri. Mes id�es n'ont pas cette fra�cheur, ou du moins, elles n'en ont pas autant, que celles de mes camarades, qui souvent, semblent sortir une r�flexion pour la premi�re fois alors que je l'ai plusieurs fois retourn�e auparavant dans ma t�te. �trange, n'est-ce pas? Je me sens petite parmis eux, car je ne comrpends pas tous leurs jeux sociaux, mais peut-�tre est-ce que cela tient du fait que mon esprit � rumin� trop de choses trop vites, et que je sois d�phas�e. Je ne sais pas. C'est terriblement p�dant, en tout cas, de le penser. Tant pis; ceci est un journal, j'ai bien le droit d'y p�tarader tant que je voudrai.

Donc, ma jeunesse, ma prime jeunesse... Qui n'est pas encore termin�e, et risque de durer encore un bon 7 ans... Ne fut pas si mal. Des lectures, des aventures, des d�couvertes, des affrontements, des agrandissements, des changements, des exp�riences, des joies, des peines, l'alcool, la dorgue, les psychologues, le caf�, les concerts, les amis (tardifs!), les premeirs succ�s...

C'est bien.

En parlant de succ�s.

J'ai enfin re�u la fameuse �dition du "Singulier Pluriel", o� deux de mes dessins sont publi�s! Quelle merveilleuse chose, que d'�tre publi�e � 17 ans, et o� mon �ge n'a affaire qu'� une fraction de la chose! Excellente chose � mettre dans un portfolio. Mes proches sont fiers. Je le suis aussi.

Quant au Singulier Pluriel lui m�me c'est, (le cas de le dire), un singulier magazine. Les r�dacteurs sont dans l'ombre, il n'y a aucun articles en tant que tels, ce sont des textes, des entrevues, des "ateliers", des annonces de spectacles... Et une lettre toute pleine d'argot � propos de Zidanne qui m'a bien fait lire. Vous voulez des expressions tout-�-fait parisiennes et incompr�hensibles? En voici, pour votre unique plaisir: "mon bahut" (maisons? �cole?), "trop pas" (et ensuite on accuse els qu�b�cois de amssacrer la langue?) "quand j'ai rod� que" (su?), "C'Ketru de d�ment" (ketru??? qu'est-ce donc? "ce truc"? Uh? What? What the fucking fuck! dekoss�, serait appropri�) "carr�ment chelou dans le genre, tu vois?" (c'est tout-�-fait confusionnant, l�) "t�loche" (la t�l� j'imagine), "ketru" encore (verlan pour truc, j'imagine) "totale d�mence" (ces expressions dont on se moque au qu�bec, en les exag�rant, je ne les aurais pas crues r�elles) "toute ma life" (WAAAAAAH) " p�te" (pot? copain? hihi) "star locale en clair" ("ciel! elle parle le bas-normand!") "Le must" (c'est cute, utiliser des mots anglais qu'on comprends pas, non mais vraiment, l�) "genre relou frimeuse" (ah ben l�, je suis prise au d�pourvu) "se la p�tait", "de loin dixit elle", "trop v�n�re elle �tait!" (on dirait Yoda qui parle) "non mais attend oh c'est vrai quoi" (�a c'est juste beeeeeen comique).

Toute la lettre est un peu ridicule. C'est clich�. �a me tappe sur les nerfs. Le genre qui se fait d'un pauvre type c�l�bre une idole incontest�e, sans m�me savoir l'�toffe de laquelle est fait la personne. Et elle croit que "�lite" veut dire le monde du foot. Ignorance, �, ignorance!.. Pauvre petite. Enfin.

Merci beaucoup, Monsieur D! Je suis toute �merveill�e et enorgueillie! Et en plus, je peux maintenant montrer de l'authentique argot LYONNAIS � mes amis question de rire un peu!

Changeons donc encore de sujet, puisque l'on mentionne les spectacles: mon p�re m'a achet� deux billets pour aller voir JOHNNY MARR AND THE HEALERS, petit groupe pop(bah)-rock assez peu connu, que j'ai d�couvert gr�ce � cet instrument de ma gloire (ah! oui!), INTERNET... Ils sont corrects. Guitarre, une certaine ing�niosit�, belle voix, beaux gosses... J'y vais m�me avec Super-J, Adnesle, LA J. Incroyable non? J'ai r�ussi � la tra�ner quelque part. Ce sera le 23 mai, au (c�l�bre!) Caf� Campus, on va rentrer malgr� notre jeune �ge, de deux ans sous l'imp�rative barri�re entre la jeunesse et son poison �lixir, l'alcool.

Bon, j'ai tout dit, moi.

En derni�re note, sachez que je suis maintenant une sommit� � mon �cole, et que l'on me nommera dor�nanavant L "pitcheuse de brassi�re" G S. C'est encore dr�le. J'ai faillit �crire mon vrai nom...

-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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