Petite, petite, seule... et libre � nouveau. Compl�te de moi-m�me. Un �tre � part, sans appartenance, sans attache autre qu'une contingence confortable, qui s'arracherait sans trop de souffrance.

Je me repa�s dans des livres merveilleux et si pr�s de moi.

Les autres, par des ph�nom�nes que je ne comprends pas mais qui m'excluent pour de bon et � jamais, sont loins, inexpugnables de leurs gangues sociales. Je suis un r�trovirus qui ne se transmet que par la r�verstranscriptase d'id�es mal conceptualis�es, mal-voyag�es.

Je rena�s au primordial et � l'importance fondamentale que des gens comme moi peuvent avoir. �tre seule, noter les disparit�s et vous les l�guer. Peut-�tre. En intention, du moins...
Afin de noter et apprfondir les m�canismes. Ceux qui vous r�gimentent. Ceux qui vous s�parent. Ceux qui vous d�finissent.

...Mais c'est si lourd... Lorsque u'on a pas choisi. Seule, sans les illusions r�confortantes. M�me �motivement, ext�rieure � vous... Tant de corrections.

Les matins d'-embre, bient�t... Une merveilleuse jeunesse de vingt ans � ne partager avec personne. Pourtant. Rien d'exceptionnel. Aimer les mots, l'exercice du coco et le d�paysement mental.

Mes deux ch�vres qui reviennent de Londres. Mais pour deux mois...
Un poulpe qui reste dans son bocal � l'eau croupie.

Et je n'ai rien � raconter. Un message sans os, de la charpie de v�rit�.

Courgette me regarde avec ses yeux de noisettes, et d'avant � apr�s, je n'y vois que le m�me luisant p�tulant de sant� et vide d'entendement.

�a veut tout dire.