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Les g�lules sont les liens. Genre.

Yer Blues
13/10/2006 @ 23:48

Tu es probablement ce qu'il me faut. Tu as une belle t�te ample et bien faite, les pens�es en jaillissent comme un vin frais, qui �tanche et ennivre. Tu es beau sans extravagance d'esth�tisme, tu as le calme pour soulager mes temp�tes �corch�es de sentiment. Tu es multiple mais point dispers�, tu peux canaliser, tu pourrais presque m'apprendre quelque chose.
Et, plus que tout, nous nous parlons. Et nous comprennons. Nous sommes deux, chacun de notre c�t�, mais nous nous voyons, tr�s clairement. C'est si rare.

Mais pour toi, il faudrait que je quitte mon pays.
Je sais, sans vouloir me l'avouer franchement, que je ne te ferais pas tout quitter.

Je ne peux quand m�me avoir cette importance; je l'ai peut-�tre un peu plus avec toi qu'avec tous ceux-l�, mes cocufiants, despotes avares de tendresse...

�a serait peut-�tre pas une mauvaise chose.
Montr�al, que j'ai tant aim�, vient de me faire redescendre sur son b�ton. Je voguais depuis plusieurs mois dans le souffle d'amour de la ville, au gr� des nu�es et de ses cadeaux secrets de beaut�.
Vide, coquille et morceaux friables. Tessons de bouteilles, les graviers durs sur les chauss�es abrasives. Y frotter la peau d�licate du bout des doigts est douloureux.

Oui, le chant de l'�me unique de la Cit�e, sous les autoroutes suspendues, les tabliers macul�s, la parole muette que nous adresse les b�timents, pudique mais invitants.

Quelles d�ceptions, et quelles d�ceptions mesquines. Votre abandon...

Mais quitter tout �a pour les �tats-Unis? Ta gloire nue qui me violerait les r�tines...

Que reste-il ici. Ma chambre est encore plus blanche qu'habit�e. Je connais le d�tail infime des perfections � apporter � ma prestation � l'emploi: des emberlificotures d�mentielles de num�ros, de noms, de proc�dures...

Ma�e loeuves, ils m'ont r�pudi�s sans peine. Alors que je les couvrais de mon regard �mu de chien triste et sans exigences, ils m'ont prises, puis, blas�s, en enfants-rois, surtout elle, souveraine pontiffe de son paradis perdu, coup de pied � mon cul sans d�fenses. Et je sais, blessure ultime, qu'ils ne me regrettent pas.
Je ne vaux quand m�me pas des sentiments sinc�res. Je ne vaux pas d'�tre regrett�e.

Alors je ressasse et rumine et rem�che et m'engonce dans ma peine d'amie dup�e, je tente la solitude. Sans succ�s. Je me niche dans mes couvertes id�ales. Je fuis dans des romans.
J'ai pris une demi-livre ou deux depuis que j'ai recommenc� � manger de la viande, des biscuits et de la bi�re � volont�. 6 par semaines, et plus.

Regrettons, devons refuser. Aucune reconsid�ration possible.

Les gens sont creux, plus souvent par l�chet� que par r�elle imb�cilit�. Je souscris � ce vaste club.

Je dessine au stylo bic. Je travaille sur une nouvelle ou deux, ai r�dig� un article, cogite incessament mon foutu pseudo-roman. Je suis d�pendante de Monsieur FJ, mais je m'adresse l� � un personnage important et fort occup�.
C'est encore beau que cet illustre individu m'accorde une miette de soir�e ou deux � l'occasion. Qu'est-ce que je crois, qu'on puisse vraiment �tre mon ami? Je devrais avoir appris, � force des r�p�titions...
Je suis injuste. Bien s�r. C'est parce que je suis incr�dule. Insatiable.

Je me m�fie de plus en plus des gens heureux. Il y a l� quelque chose de louche. Un choix d�cisif, ir�versible, de rechercher le fonctionnel plut�t que le vrai. Plaire et se taire; discourir sans meurtrir. "On ne s'ennuie jamais � leurs c�t�s et ils rient bien de tous nos malheurs".
C'est suspect. Je flaire le poisson; on voudrait me faire passer de la goberge pour du crabe et me mener en chaloupe par la poign�e du dos.
Je vois pas comment, en toute conscience et honn�tet�, on peut �tre heureux. � moins d'�tre g�nial; l'int�grit� de l'oeuvre remplit l'insuffisance universelle. � moins d'aim�/�tre aim�; l'int�grit� du sentiment comble le grand vide.

Je ne suis ni l'un ni l'autre. M�diocre dans mon fait et dans vos yeux. Pas malheureuse; de plus en plus drogu�e, ind�cise, m�contente.

Et seule. Tellement phoquigne seule. Seule de ma sorte. Seule avec mes d�mons. En discordance assonante avec le reste de la grande Harmonie. Le chaton noir et moche dans la port�e de mignonnets tigr�s.

Je me demande � quel moment tout a pris un si mauvais tournant.

-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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